Elementaire a écrit :Existe-t-il des chrétiens qui croient en la réincarnation comme les juifs ? Si non, pourquoi les hommes porteraient le fardeau de la faute originelle s'ils n'ont pas participé à cette faute ?
Je ne crois pas, Élémentaire. En tout cas, ce n'est pas dans les dogmes.
Pour ce qui est de Saint Augustin d'Hyppone !
Comment dire, je ne l'ai jamais aimé.
C'est un esprit brillant, certes.
Assez prolixe.
Mais sa misogynie saute aux yeux, bien que cela puisse être re
lativisé par son époque.
Je n'aime pas non plus les soi disant repentis de quelques chose, et qui empoisonne les autres, ensuite, avec sa vertu.
La notion de pêche originel est bien sûr utile pour expliquer la sauvegarde de l'âme par la foi,et le sacrement du baptême.
Pratiqué à l'âge adulte, voire au seuil de la mort.il est ensuite pratiqué à la naissance ou presque.
Mais,cela.se.base aussi sur des textes en partie erronés, tirés de la mythologie mesopotamienne,mal comprise qui plus est.
Tout au moins, reformulee, pour tenir un autre discours.
Le péché, c'est manger le fruit de l'arbre de la connaissance.
Sinon, l'homme n'était guère plus qu'un animal domestique aimé et choyé par son créateur, mais rien de plus.
Après la chute, il devient mortel,souffrant, etc... Et travaillant...
Toutes choses par lesquelles nous sommes obligés de passer.
La cause, la chute, devient plutôt explication !
Dans ce péché originel, rien de sexuel, n'est-ce pas !
Et pourtant, à présent, il a une forte connotation sexuelle !
"La liberté, c'est la liberté de dire que 2 et 2 font 4. Lorsque cela est accordé, le reste suit." George Orwell, 1984
DOM JUAN: Je crois que deux et deux sont quatre, Sganarelle, et que quatre et quatre sont huit.
TARTUFFE :Couvrez ce sein que je ne saurais voir:
Par de pareils objets les âmes sont blessées,
Et cela fait venir de coupables pensées.
DORINE:Vous êtes donc bien tendre à la tentation,
Et la chair sur vos sens fait grande impression!
Certes je ne sais pas quelle chaleur vous monte:
Mais à convoiter, moi, je ne suis pas si prompte,
Et je vous verrais nu du haut jusques en bas
Toujours Molière ! :