la connerie chez les algeriens

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yor
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la connerie chez les algeriens

Message non lu par yor »

ca je le nomer connerie par ce que c'est arriver en france et pas en algerie.
http://news.fr.msn.com/france/article.a ... d=10859745


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yacoub
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Re: la connerie chez les algeriens

Message non lu par yacoub »

En Algerie ça ne fera pas une ligne dans un journal tellement c'est banal.

Une lycéenne violentée par sa famille car elle refusait un mariage forcé en Algérie


Une lycéenne de 18 ans d'origine algérienne a été victime de violences aggravées de la part de sa famille, la semaine dernière à Toulon, parce qu'elle refusait d'être mariée en Algérie à un homme de 30 ans et entretenait une relation avec un jeune homme non musulman.

La jeune fille, qui a été enlevée et séquestrée quelques heures, a eu le visage et l'abdomen lacérés par un couteau. Le parquet de Toulon a ouvert une information judiciaire pour "enlèvement, séquestration, violences aggravées", confiée au juge d'instruction Jean-Pierre Buffoni.

L'affaire remonte au 4 novembre. Ce jour-là, la jeune fille qui, après une dispute avec son entourage familial, habite depuis une semaine avec son petit ami, comme elle élève de terminale dans un lycée toulonnais, est attirée dans la rue et enlevée en voiture par sa famille, selon une source policière.

Forcée à rentrer au domicile familial situé dans un quartier excentré de Toulon, elle y subit des violences.

Selon une autre source, proche du dossier, la jeune fille, maintenue par ses deux soeurs, âgées de 14 et 16 ans, a été corrigée par sa mère, âgée de 52 ans et de nationalité algérienne.

Cette dernière a, selon cette source, utilisé un couteau et marqué sa fille au visage, sur les deux joues. Avec la lame, elle a également tracé les lettres U, T et E sur le ventre de la jeune femme. Enfin, elle lui a glissé le couteau au niveau du sexe, lui faisant une légère entaille.

Dans la nuit du 4 au 5 novembre, la victime a finalement réussi à prendre la fuite et s'est présentée vers 01H00 au commissariat central de Toulon pour déposer plainte.

Dans un premier temps, elle n'a évoqué que la séquestration et les marques sur son visage. Mais, le 6 novembre, accompagnée de son petit ami, elle est revenue pour une nouvelle déposition et a montré aux enquêteurs son ventre.

Selon la source proche du dossier, un examen gynécologique a confirmé ses dires, réfutant notamment l'hypothèse d'une auto-mutilation. Une interruption totale de travail de cinq jours lui a été délivrée.

Le 7 novembre, sa mère et ses deux soeurs ont été interpellées et placées en garde-à-vue. Elles ont nié les faits mais, au terme d'un prolongement de la garde-à-vue, la mère a finalement reconnu avoir enlevé et séquestré sa fille.

Egalement arrêtés, le père de famille et un frère de la victime, âgé de 10 ans, ont de leur côté dit aux policiers qu'il ne s'était rien passé. Aucune poursuite n'a été retenue à leur encontre.

La mère et les deux soeurs ont quant à elles été remises en liberté sous contrôle judiciaire avec obligation de pointer toutes les semaines au commissariat et confiscation de leur passeport.
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yacoub
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Re: la connerie chez les algeriens

Message non lu par yacoub »

Dilem : "Bouteflika, un vulgaire dictateur!

le 17 Novembre, 2008 17:46:00 | 5872 lecture(s) |

Caricaturiste pour le quotidien La Liberté, Dilem est une des figures de la contestation algérienne. Révolté par la façon dont le régime accapare le pouvoir, il le dit sans mâcher ses mots.

Bouteflika en route pour un troisième mandat: qu'est-ce que cela vous inspire?
Je me sens souillé, humilié. Jamais je n'ai eu un tel sentiment d'impuissance, et pourtant, cela fait vingt ans que je me bats en publiant des caricatures. Bouteflika, en foulant au pied la Constitution algérienne, en balayant tous nos principes du revers de la main, a tué la dernière lueur d'espoir que nous avions.

L'Algérie est-elle en train de devenir une dictature ?
Mais elle n'a jamais cessé de l'être. Rien n'a changé depuis l'indépendance. C'est toujours la même clique, celle des généraux de 1962, qui dirige le pays. Ces mecs n'ont pas hésité à sacrifier trois générations d'Algériens pour garder le pouvoir!

Que bilan tirez-vous de deux mandats de Bouteflika?
Il n'a rien fait. Même notre économie reste ridicule, comparée à celle du Maroc ou de la Tunisie. Le pays vit sur une seule et unique ressource, le pétrole. Jamais le régime n'a cherché à tirer profit de notre travail ou à récompenser notre génie. Résultat : en dix ans de règne de Bouteflika, on n'a rien gagné, absolument rien. Lui croit qu'il restera dans les livres d'histoire comme l'un des héros de la révolution algérienne. La vérité, c'est qu'il n'est qu'un vulgaire dictateur.

Il a quand même ramené la paix dans le pays?
La paix ? Aujourd'hui, en Algérie, des gamins qui n'ont pas 15 ans se font sauter dans des attentats. Même aux pires moments de la violence terroriste, cela n'existait pas.

Justement, faut-il craindre un retour de l'islamisme radical?
Mais il est déjà en marche, je le vois tous les jours dans mon quartier d'Alger. Pour moi, le mètre étalon, c'est la longueur des barbes et la couleur des foulards des femmes. Eh bien, je peux vous dire que la situation aujourd'hui est pire que celle du début des années 1990, pendant la montée du FIS.

Comment faire sauter la chape de plomb qui pèse sur le pays?
Je ne vois pas. La seule solution est de fuir, comme le font déjà des dizaines d'Algériens chaque jour, au risque d'y laisser leur peau. S'ils sont nombreux à tenter de rejoindre la France, ce n'est pas pour le plaisir, c'est pour respirer un peu de cet air de liberté qu'on peut y trouver. D'ailleurs, la France a une responsabilité: tant que vous soutiendrez Bouteflika, vous subirez cette immigration sauvage.

La majorité des Algériens partagent-ils votre colère?
Oui, bien sûr. Mais cette colère est immédiatement réprimée par le régime. Alors, forcément, l'Algérien devient de plus en plus résigné. On en est venu à oublier le modèle algérien, bâti sur le courage, l'abnégation. On n'est plus rien, juste des sujets de Sa Majesté Bouteflika.

Mais vous continuez à vous battre...
Pourtant je n'ai plus beaucoup d'espoir. La seule solution, c'est de dire à Bouteflika et à la clique qui est au pouvoir: "Merde, les gars, arrêtez! Prenez l'argent si vous voulez mais, par pitié, partez et arrêtez de nous humilier..." Sont-ils seulement conscients de ce désespoir ? Je ne le crois pas. Moi, en tout cas, je n'ai plus envie de donner encore plusieurs années de ma vie à ce putain de régime! Je n'en ai plus la force.
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Re: la connerie chez les algeriens

Message non lu par yor »

comment je peus t'expliquer mes sentiments vers cette 3eme mandat...moije m'attend que la jeunesse sortdans les ruespour dire non a cette n-vele dictat deboutef et ces 40milles voleurs... .ni les parti hacha ffs qui dit non...ni les hommes de politique ni autres masse populaires a reagi contre ce boutef.... .l'algerie n'est plus des annes88vers 90ou a jeunesse a dit non..mntenant le regime est plus fort..... .
rouh a themurth rouh avrid jahanem ysshel.... .
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Re: la connerie chez les algeriens

Message non lu par phileas »

Il n'y a plus que la maladie pour vous débarrasser de Bouteflika...Reste à se débarrasser de la clique au pouvoir sans pour autant le donner aux islamistes...
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yacoub
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Re: la connerie chez les algeriens

Message non lu par yacoub »

Il y aura un autre qui fera la même chose en pire peut être

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yacoub
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Re: la connerie chez les algeriens

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Les femmes ont des droits, en Algérie aussi
Légende photo: Les violences islamistes et militaires des années 1990 ont laissé des traces douloureuses en Algérie. (Reuters)
La campagne contre la violence faite aux femmes est l'occasion pour les organisations féministes du monde entier de comparer leurs méthodes de lutte contre ce phénomène tristement universel. La Suisse y participe cette année pour la première fois.
A Alger comme à Berne, le ruban blanc, insigne de la campagne «16 jours contre la violence», a la même signification. Cherifa Bouatta et Katrin Haltmeier le portent avec la même détermination.

La première est professeure de psychologie à l'Université d'Alger. Elle est aussi membre d'une association qui œuvre à la défense des droits de la femme et présidente de la Société algérienne de recherche en psychologie (SARP).

La seconde travaille pour le Bureau d'actions féministes pour la paix (en allemand Christlicher Friedensdienst, cfd). Cette ONG, dont le siège est à Berne, apporte son appui à des associations de femmes actives notamment en Bosnie-Herzégovine, au Kosovo, en Palestine ou encore au Maghreb.

«Triangle de la mort»
Les deux femmes sont régulièrement en contact car le cfd soutient depuis 1995 les activités de la SARP en Algérie. Elle y gère notamment un centre de conseil et de thérapie pour les victimes de violences à Sidi Moussa.

Située à une trentaine de kilomètres d'Alger, cette région est de sinistre mémoire. Les Algériens la surnomment aujourd'hui encore le «triangle de la mort» car elle avait été fortement touchée par les violences islamistes et militaires des années 1990, lesquelles avaient fait près de 150'000 morts et 20'000 disparus.

A Sidi Moussa, le travail de la SARP vise donc en premier lieu à apporter une assistance psychologique et juridique aux victimes de ces violences. Mais de manière plus large, l'objectif est aussi de promouvoir la démocratisation du pays et les droits de la femme. Si ceux-ci progressent sur le papier, il n'en va pas vraiment de même dans les faits.

«L'égalité entre les hommes et les femmes existe dans la Constitution algérienne. Et les associations de femmes s'y réfèrent. Mais le code de la famille, malgré de récents progrès, considère toujours les femmes comme étant une population de seconde zone», déplore Cherifa Bouatta.

Cherifa Bouatta. (sp)Féministes contre islamistes
Dans le cadre de la campagne internationale contre la violence, les associations féministes algériennes ont cette année choisi de mettre l'accent sur le harcèlement sexuel sur le lieu de travail. Une problématique qui, sous son apparente modernité, révèle combien la vision patriarcale imprègne encore le droit algérien.

«Deux femmes ont récemment osé déposer plainte pour harcèlement. Le harceleur a répliqué en déposant à son tour plainte pour diffamation. C'est lui qui a eu gain de cause et les femmes ont elles été jugées coupables», raconte ainsi Cherifa Bouatta. Elle dénonce une situation paradoxale où les femmes peuvent certes s'exprimer plus facilement dans l'espace public, sans toutefois que leurs droits soient équivalents à ceux des hommes.

Parlant d'une Algérie politique qui est aujourd'hui toujours «en état de siège», Cherifa Bouatta se montre en outre très critique envers les islamistes. Leurs attaques continuelles contre les associations de femmes constituent à ses yeux une menace qu'il ne faut pas négliger.

«Pour eux, lorsque nous demandons l'égalité, nous faisons comme des étrangères. C'est comme si nous n'étions pas des Algériennes, pas des musulmanes. Ils cherchent ainsi à nous marginaliser dans notre propre société, à nous stigmatiser», témoigne-t-elle.

Victimes du code de la famille
Un mécanisme, qui, toutes proportions gardées, est aussi à l'œuvre dans le quotidien de femmes qui viennent consulter le centre de Sidi Moussa. Elles sont en effet nombreuses à ignorer quels sont leurs droits, ou même qu'elles en ont.

C'est le cas par exemple des victimes du code de la famille. Ces femmes par exemple qui, désemparées, craignent de se voir expulsées du foyer familial si elles n'acceptent pas la seconde épouse de leur mari.

«On leur dit 'soit tu acceptes, soit tu t'en vas'. Or, juridiquement, le mari n'a pas le droit de prendre une deuxième épouse sans que la première ait donné son accord», souligne Cherifa Bouatta. Et d'insister sur la nécessité pour les femmes d'apprendre à donner leur avis et à s'affirmer.

Les hommes absents
Autrement plus douloureux est le cas de celles qui ont été victimes, directes ou indirectes, des années de terreur. Dans ce cas, les collaborateurs du centre de Sidi Moussa doivent tenter d'apporter des solutions aux problèmes psychologiques, mais aussi matériels.

«Les femmes que nous recevons arrivent pour la plupart dans un état de détresse et de désespoir très profond. Le terrorisme induit la destructuration de la vie psychique, familiale et sociale. Quand on se retrouve sans ressources avec 7 enfants, on a forcément besoin d'aide pour effectuer les démarches et obtenir les indemnités auxquelles on a droit», explique la professeur de psychologie.

Quant aux hommes, elle déplore leur absence aux consultations du centre. «Il faut être à l'écoute des femmes. A travers leurs témoignages, on se rend compte que les hommes sont eux aussi très profondément atteints. Le problème est qu'on ne peut pas les obliger à venir nous voir...»

swissinfo, Carole Wälti

LA CAMPAGNE EN SUISSE
Pour la première fois cette année, la Suisse participe à la campagne internationale contre la violence à l'encontre des femmes.

Celle-ci dure 16 jours, du 25 novembre, Journée internationale pour l'élimination de la violence contre les femmes, au 10 décembre, Journée internationale des droits humains.

Cette campagne se déroule dans plus de 130 pays.

En Suisse, elle est coordonnée par le Bureau d'actions féministes pour la paix (Christlicher Friedensdienst en allemand, cfd).

L'essentiel du programme se déroule pour l'instant en Suisse alémanique, mais le cfd souhaite lui donner par la suite une ampleur nationale.

Au total, plus de 40 associations féministes, syndicats, églises, bureaux de l'égalité ou associations actives dans la promotion de la paix y participent.

Des violences domestiques aux inégalités salariales, en passant par la traite des femmes et à la publicité sexiste, plusieurs thèmes seront abordés.


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CONTEXTE
La Journée internationale de l'ONU pour l'élimination de la violence contre les femmes a lieu chaque année le 25 novembre.

Depuis 1991, le 25 novembre marque également le début de la campagne internationale «16 jours d'activisme contre la violence faite aux femmes».

Cette date commémore l'assassinat des sœurs Mirabel en République dominicaine en 1960.

Ces trois militantes étaient des figures symboliques de la résistance contre le dictateur Rafael Leonidas Trujillo.

Elles ont été sauvagement assassinées alors qu'elles allaient rendre visite à leurs maris, emprisonnés pour avoir participé au mouvement de résistance.


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LIENS
Campagne «16 jours contre la violence faite aux femmes» (http://www.cfd-ch.org/f/campagnes/index.php)
Bureau d'actions féministes pour la paix (cfd) (http://www.cfd-ch.org/f/organisation/profil.php)
Sur le projet du cfd à Sidi Moussa (http://www.cfd-ch.org/f/empowerment/pro ... moussa.php)
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Georges
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Re: la connerie chez les algeriens

Message non lu par Georges »

Messalli Hadj (1898-1974). Père fondateur du nationalisme algérien, il sera supplanté par de plus révolutionnaires que lui qui fonderont le futur FLN. Il s’ensuivra une guerre impitoyable entre ses fidèles et les hommes du FLN, dont le massacre de Mélouza est une illustration.

Il y a un demi-siècle, dans la nuit du 28 au 29 mai 1957, le Front de Libération nationale algérien perpétrait un massacre qui eût dû demeurer dans l’histoire, tant il était révélateur de ce que fut la guerre d’Algérie. Au contraire, il fut occulté ans des ouvrages récents, comme il le fut quasiment des écrans de télévision, en 2003 (année dite de l’Algérie), qui vit pourtant proliférer films, téléfilms et documentaires sur le conflit. Or, le FLN porte la responsabilité d’avoir mis ce jour-là un carnage sur de malheureux paysans, « coupables » de ne pas s’être alignés sur sa politique. Il démontra ainsi qu’il ait loin de représenter l’ensemble des musulmans algériens. Il est établi aujourd’hui que ses actions terroristes firent plus de victimes parmi ces derniers que parmi les Européens.

L’affaire Bellounis

Pour comprendre le drame de Mélouza, il faut le rattacher à l’affaire Bellounis, du nom d’un chef de guerre local dont les Français s’efforcèrent de s’assurer l’alliance dans la lutte contre la rébellion FLN. Celle-ci se heurtait chez les musulmans à une double opposition. Celle des autochtones partisans de la souveraineté française, et celle des partisans de Messali Hadj. Ce dernier, fondateur de l’Étoile nord-africaine, passait, non sans raison, pour le père du nationalisme algérien. Aussi n’avait-il pas apprécié qu’en 1954 le FLN (alors appelé CRUA) déclenchât l’insurrection, sans lui faire allégeance. Messali avait pourtant gardé de nombreux affiliés, y compris d’ailleurs au coeur même de la rébellion. Il créa donc un mouvement rival le Mouvement national algérien (MNA) que le FLN, fidèle à sa logique d’élimination, entreprit de liquider partout où il le pouvait.

En Kabylie, Belkacem Krim, qui dirigeait le Front, s’efforça dès février 1956 de purger sa région des messalistes. Messali fut présenté comme « acquis au colonialisme » et ses partisans pourchassés et assassinés sans pitié, conformément aux méthodes expéditives de leurs adversaires. Les messalistes disposaient néanmoins de solides appuis en plusieurs zones et d’un certain armement. Ils résistèrent donc. Une guerre dans la guerre d’Algérie débuta. Dans cet affrontement fratricide, l’armée française se contenta au début de compter les points. L’état-major comprit cependant le parti à tirer de ce conflit. Des contacts s’établirent alors avec Bellounis. Celui-ci était le responsable messaliste de la Kabylie. Il disposa à un moment de plus de 2 000 hommes dont une moitié était bien armée. Soumis aux pressions du FLN et pauvre en munitions, il dut quitter les zones montagneuses et se replier dans la région également messaliste des Beni-Ileman. Elle se trouvait au sein d’un triangle formé des agglomérations d’Aumale, de Bordj-Bou-Arréridj et de M’sila. Cette zone d’une grande importance stratégique était placée au carrefour des wilayas 2 (Constantinois) 3 (Kabylie) et 6 (Sahara). Autant dire qu’elle dominait l’accès aux champs pétrolifères du Grand Sud. À plusieurs reprises, le FLN tenta d’en déloger Bellounis et l’Armée nationale populaire algérienne (ANPA) qu’il avait mise sur pied.

L’hécatombe

Les messalistes abattirent plusieurs agents du FLN et la population de certains douars livra des responsables locaux à l’armée française. Les hommes de Belkacem Krim (entre-temps remplacé par Mohammedi Saïd) décidèrent alors d’en finir avec Bellounis. Dans la nuit du 28 au 29 mai 1957, une forte bande FLN investit plusieurs mechtas (hameaux) situées dans le douar de BeniIleman, près de Mélouza. Cette dernière agglomération, la principale du lieu, donna son nom au massacre, bien que la tuerie ait été perpétrée, en fait, à Mechta-Casba à quelques kilomètres. Mechta-Casba était un des PC de Bellounis, lorsqu’il séjournait dans la région, mais il n’était pas là durant l’attaque.

Un officier de l’ALN (armée du FLN) dirigeait la meurtrière opération. Réunissant les habitants mâles des Beni-Ileman, il les conduisit dans une salle de prières du hameau et après avoir expliqué que les messalistes étaient à la solde des Français, il somma les villageois de se rallier au FLN. Selon un des très rares rescapés du massacre, la réponse donnée par un vieillard, chef du village, fut : « plutôt mourir ».

Un ordre écrit de liquider le bastion bellouniste et portant la signature de Mohammedi Saïd existerait dans les archives de la rébellion. Le responsable FLN voulait montrer à ses supérieurs qu’il était un chef actif, car il avait essuyé quelques reproches à ce sujet. Le capitaine Arab, responsable de la région sud de Kabylie, organisa une expédition de 350 hommes armés qui encercla Mechta-Casba. Les villageois messalistes furent enfermés dans les différentes masures qui constituaient le hameau. Sur leur refus réitéré de se soumettre, ils furent assassinés, « au fusil, au couteau, à coups de pioche », précise Yves Courrière. Cet auteur, journaliste de terrain à l’époque, donne le chiffre de 304 tués, qu’il porte à 315, car selon lui, onze hommes supplémentaires furent rencontrés sur place et assassinés. La plupart des ouvrages évoquent le chiffre de 301 tués.

Le capitaine Combette, responsable du sous-secteur français, fut vite alerté et se transporta sur les lieux le lendemain. Les autorités civiles et militaires d’Alger informées, ne saisirent pas instantanément la gravité du forfait. La presse du monde entier ne fut convoquée et ne se rendit sur place que deux jours plus tard. Les cadavres avaient déjà été enterrés (pour des motifs religieux autant qu’en raison de la chaleur), mais les traces du massacre étaient visibles partout et les récits des villageois accablants. Le carnage fit la une des journaux du monde entier. La comparaison avec Lidice et Oradour était sous toutes les plumes.

En France, le journal socialiste Le Populaire écrivit le 3 juin 1957 : « Autant il est faux que la France fasse la guerre à l’Algérie, autant il est tristement établi que le FLN fait la plus farouche des guerres à la population musulmane réfractaire à sa dictature. »

Le 1er juin, dans un éditorial titré « L’Oradour algérien », Combat avait écrit : « L’odieux massacre de Mélouza fait frémir d’horreur. » De son côté, Le Monde affirmait qu’il « laissait loin derrière lui les tueries antérieurement commises par les hors-la-loi ». Seule la presse communiste refusa de condamner le FLN et se contenta de reproduire les communiqués embarrassés que les rebelles publiaient à Tunis. Parlant de la « prétendue rivalité entre le FLN et le MNA », L’Humanité du 4 juin affirma, à la suite de ses inspirateurs, que Mélouza était un village FLN et que toute la région était sous l’emprise des frontistes. Le journal suggéra que la tuerie était le fait des militaires français.

Ce que révèle le massacre

Nous avons réservé pour la fin l’indication très importante, que Mechta-Casba était un hameau arabophone, dans un environnement mixte où villages kabyles et arabes se succédaient en alternance. Les troupes du FLN impliquées dans les assassinats étaient kabyle, Mélouza souligne donc le poids des clivage ethniques, culturels et régionaux au sein la population musulmane d’Algérie. Constamment niés par le FLN, ces clivages démentent l’unanimité d’Algériens à suivre le FLN comme leur prétendue unité « nationale ». Ce mensonge devenu dogme d’État dans l’Algérie d’aujourd’hui, remonte à l’origine même du FLN.

Dans la proclamation qu’elle diffusa le 1er novembre 1954, la rébellion fixait pour but « l’indépendance nationale par la restauration de l’État algérien souverain, démocratique social, dans le cadre des principes islamiques ».

La « restauration » souhaitée d’un État algérien était un non-sens historique. Derrière un conflit politique, le massacre de Mélouza révèle un conflit ethnique entre Kabyles et Arabes.
"La où l'islam passe, la civilisation trépasse" Ibn Khaldoun
"l' islam est une loi pour les pourceaux" Ibn Roshd
"Je suis le prophète du carnage. Je suis le rieur sanglant" Mahomet
"le paradis est à l' ombre des épées" Mahomet
Les peuples non civilisés sont condamnés à rester dans la dépendance de ceux qui le sont.
Et la civilisation, c'est l'Occident, le Monde Moderne, dont la Turquie doit faire partie si elle veut survivre.
Mustafa Kemal, discours de 1928

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Re: la connerie chez les algeriens

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Il a émis une fetwa moyenâgeuse contre la Kabylie
Édition du Samedi 20 Decembre 2008 N° 1994

Le terroriste Abou Tourab exige une ''djizia'' des Kabyles

Une fetwa appelant les sbires d’El Qaïda au pays du Maghreb islamique à exiger le paiement d’une Djizia, "impôt" aux Kabyles, vient d’être émise par le terroriste islamiste Abou Tourab El Djazaïri. C’est ce qu’a rapporté le quotidien arabophone Ennahar, sur son site Internet, hier. Selon cette même source, cette fetwa "probable source de financement pour les groupes terroristes ; Abou Tourab El Djazaïri demande à El Qaïda d’exiger le paiement d’une Djizia aux Kabyles". Cette fetwa appelée" "Essarim, El Batir, âala rikab Naçara El Djazaïr", vient encore une fois prouver le caractère criminel, raciste et délictueux du projet des groupes islamistes. Cette haine innommable des islamistes, qu’ils soient politiques ou terroristes, de la Kabylie et de son projet démocratique et laïc n’est pas nouvelle. On se souvient des prêches incendiaires des chefs islamistes à l’encontre de la Kabylie dès les débuts de l’ouverture démocratique. Alors que les chefs islamistes crachaient leur fiel contre cette région, leur aile armée a tenté, des années durant, de convaincre la région de la justesse de leur guerre contre les forces progressistes, dont la Kabylie est la locomotive.

Après la série noire des kidnappings qui a ciblé les richissimes hommes d’affaires de la région, voila que les cohortes de Droudkel "improvisent" une nouvelle forme de racket, afin de renflouer leurs caisses. Cette nouvelle façon, de racketter sous le couvert de la djizia, renforce davantage la Kabylie dans sa position vis-à-vis du projet islamiste. Une position qu’elle assume depuis l’apparition du "fascisme vert", qu’est le fondamentaliste religieux.

L’appel en lui contre cette région frondeuse du pays est un acte barbare condamnable. Ainsi, exiger des habitants de cette région le paiement "d’impôts" pour des assassins serait le comble de la déraison. Après de vaines tentatives de récupération de la colère de la rue kabyle au profit des islamistes, ils reviennent, dans un nouvel épisode, drainer, de force, la région derrière leur coupe. Abou Tourab, informe encore le même quotidien, considère que, "la Kabylie est une région chrétienne" à qui il faut imposer cet impôt. Plus loin encore, Abou Tourab souligne dans sa fetwa moyenâgeuse qu’il a nommé "le tranchant, le coupant sur le coup des chrétiens d’Algérie" que, "ce que je propose n’est pas dans le but de dénoncer ce que ces derniers font, mais pour vous informer que Dieu nous autorise à exiger le tribut "djizia" de ces chrétiens et de leur interdire de montrer les signes de leur religion." Etant la cible privilégiée des extrémistes de tout bord, la Kabylie dérange par ses aspirations, ses projets et son refus du totalitarisme.

Le délire d’Abou Tourab ne s’arrête pas là, puisqu’il tente de convaincre l’exigence de la Djizia "même si cela oblige à tuer, justifiant leurs christianité par l’existence de débits de boissons alcoolisées dans les régions de Béjaïa". Cet appel à la guerre contre la Kabylie nous rappelle, tristement, la terrible période des années 90, où les appels à la guerre prétendue sainte contre l’Algérie fusaient de partout. La Kabylie qui s’est engagée dans la résistance citoyenne contre l’islamisme barbare ne saurait être atteinte par l’épée, elle qui récuse le projet d’un khalifat en Algérie.

Abou Tourab ajoute, par ailleurs que, "les habitants de la Kabylie ont été très influencés par le Christianisme et ont fuit l’Islam à cause de l’existence de nombreuses églises, ce qui autorise la demande de la djizia à ses habitants puisqu’ils sont en terre d’Islam. "

Mohamed Mouloudj
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Des Algeriennes contre la barbare charia

http://www.viddler.com/explore/nesherriposte/videos/19/
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Georges
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Re: la connerie chez les algeriens

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Discours traditionaliste et integriste concernant la femme algerienne

Le discours intégriste d'aujourd'hui à l'égard des femmes n'est pas né spontanément. Il trouve ses marques dans un discours déjà tenu avant l'indépendance.

L'idée dominante du discours politique avant l'indépendance était de considérer et de revendiquer la citoyenneté dans le respect des convictions religieuses. Les Ulémas (islamistes réformateurs) vont jusqu'à théoriser cette aspiration en prônant la compatibilité entre citoyenneté ethnique (statut personnel) et citoyenneté politique ".

En 1931, Ibn Badis en encourageant l'enseignement des filles dans les écoles Coraniques favorisera le retour aux sources Coraniques. Il condamnera dans une de ses revues (le retrait) la mixité juridique entre les sexes. En 1964 le Cheikh El Hachmi Tidjani de la tendance dure des oulémas polarise son discours sur l'obsession de l'identité et de la différence sexuelle. Il réclame un statut islamique pour les femmes. Il proteste contre le sport féminin : " il va de soi, dit-il, que la nature même de la femme la rend inégale à l'homme ".(Zakia Daoud,féminisme et politique)

En 1965 la dawa islamique de Cheikh Soltani critique la politique féministe de Ben Bella.

Le FLN, Front de libération Nationale, quant à lui cristallisera l'idée que tout renoncement au statut personnel " constitue du point de vue politique une trahison puisqu'il implique l'abandon de la communauté musulmane.

En 1959 lors d'une réforme du statut personnel entreprise par la France, le FLN a crié à l'atteinte aux valeurs sacrés du Coran. Malgré cela le FLN gérera un conflit entre tradition et modernité qui se polarise sur la question des femmes intégrées aux luttes du pouvoir, d'autant que, comme l'affirme Zakia Daoud, si certains discours sont volontaristes, en fait ils sont manipulés par des clans pour changer la société ou freiner le changement.

En 1975, les affrontements entre étudiants islamiques et étudiants francophones sont déclenchés dans les enceintes universitaires. Apparaît alors sur le plan Politique l'idée dune construction de société islamique.

En 1982, Bouyali prend le maquis. De nouveaux affrontements à l'université ont eu lieu entre arabisants et francisants : 1 mort.

Pour éradiquer cette contestation à base religieuse, le régime algérien s'efforça de développer sa propre légitimité islamique. En 1984, l'assemblée votera le code de la famille, un code de la famille inspirée des conceptions les plus rigoristes et qui limite les droits des femmes. Ainsi droits des femmes ont été donnés en concession aux islamistes qui voient se concrétiser l'une de leur principale revendication ,la charia comme principale source du texte de la famille. Le système politique d'aujourd'hui après le tournant libéral opéré en 1988 continue de considérer la femme algérienne comme gardiennes des valeurs et de l'identité nationale.

En 1989 Les islamistes ont traité les femmes d'éperviers du néo-colonialisme et Belhadj, quant à lui, dira que le " lieu naturel d'une femme est le foyer afin de se consacrer à la grande mission de l'éducation des hommes, la femme est une reproductrice d'hommes dira t-il, elle ne produit pas de biens matériels mais cette base essentielle qui est le musulman ".

Du Discours au passage à l'acte

Violence physique

En 1991, ce discours cristalisé autour de la femme se transforme en violence contre elle. Une femme est brûlée vive à Ouargla.

Depuis cette date jusqu'à nos jours et dans le but de destructurer la famille et la société et de détruire les valeurs auxquelles ils tiennent eux mêmes, les islamistes kidnappent, violent et tuent des femmes et des enfants.

Les femmes qui ont pu fuir les maquis où elles étaient détenues, et qui reviennent enceintes sont éloignées par leur parents du domicile familial pour accoucher et abandonner. Partagés entre le déshonneur ,la honte et la peur les familles préfèrent éloigner leur fille pour que personne ne puisse découvrir leur état. Interpellé sur la possibilité d'avortement , Le HCI ( Le Haut Conseil Islamique) a déclaré que les femmes violées par les terroristes sont pures et que leurs enfants seront pris en charge par l'Etat.

De ce fait la disposition du code de la santé prévoyant l'avortement thérapeutique n'a pu leur être appliquée . Il a fallu que le ministre de la santé vienne rappeler dans une décision ministérielle que l'article du code de la santé devait être appliqué pour que l'avortement thérapeutique se pratique. Cette polémique a divisé le corps médical .



Violence institutionnelle :Les droits politiques touchés

La femme a failli perdre son droit de vote lors de l'élaboration de la loi électorale en 91. Le pouvoir a failli céder aux islamistes dans une disposition où il était prescrit que l'homme de la famille pouvait voter avec 5 procurations à la place des femmes. Si ce n'était la mobilisation des femmes, cet exercice de la citoyenneté aurait disparu.

Aujourd'hui le régime conservateur, qui a ressuscité de ses cendres après 91, a développé, je l'ai dit, sa propre légitimité et stratégie islamique en cédant sur le terrain des droits des femmes aux revendications des islamistes. La chasse aux couples engagée en été en est l'expression même de cette position.

Ces islamistes terroristes, ou modérés tel que le Hamas sont-ils des Fondamentalistes ?

Nous savons que tous les fondamentalismes mènent à la violence, en particulier en Algérie . Il a souvent été invoqué et avancé les facteurs sociaux économique, pauvreté, chômage, crise de logement, corruption comme causes du fanatisme religieux. Mais est-ce la vraie raison ?

M. Chorfi, ex ministre tunisien s'est interrogé à bon escient sur cette question :" Pourquoi dans d'autres pays, des personnes se regroupent en association pour dénoncer ces pratiques ou revendiquer un travail et un logement, et dans le monde musulman ces revendications sont fondues dans un Etat chimérique de retour à un Etat islamique où tous les problèmes seront résolus à la baguette magique, et un retour à la Charia ".

En Algérie ce qui illustre cette interrogation est que l'un des dirigeants islamistes le plus virulent, Belhadj ,nous promettait de remplacer la Constitution par le Coran.

Il existe partout dans le monde différentes sortes de fondamentalisme. Mais tel que nous décrivons celui dont nous parlons, nous pouvons le définir comme étant " la préservation stricte de croyance traditionnelles, orthodoxes, religieuses telles que l'infaillibilité des écritures et l'acceptation littérale des croyances ". Au moment des meetings des islamistes en Algérie, utilisant les procédés modernes de communication, à savoir le laser, le nom d'Allah-dieu est apparu dans le ciel aux militants incrédules venus écouter un discours. Tous ont pensé que Dieu se manifestait à eux.

Tous les fondamentalistes affirment que leur doctrine est la seule vraie fondée sur la loi divine. Ils revendiquent un retour à la tradition ou à un passé meilleur face au présent corrompu. Hachani (membre fondateur du FIS) nous a mis en garde. " Nous devons changer nos habitudes alimentaires et vestimentaires ". Un autre membre non moins connu nous a prévenu qu'ils étaient prêt à échanger un bateau de 200 Algériens contre 200 Afghans plus musulmans que nous. Cela ne les dérangeait pas non plus d'affirmer que le sang coulerait à la rue Didouche Mourad.

Cette prise de position est une revendication de légitimité tout en ayant pour effet de naturaliser les exigences de ces discours.

Au centre des Fondamentalismes, il y a des prescriptions normatives des rôles et des relations du genre entre hommes et femmes. Ces prescriptions tendent à être un contrôle sur les femmes et leur sexualité et une réglementation des interactions entre les sexes.

Le lieu naturel d'une femme est à la maison, elle est une reproductrice de musulmans, a affirmé Belhadj. Le sport leur a été interdit par une loi, heureusement annulé par la suite.

Le code de la famille qui a hiérarchisé les sexes a été voté en 1984. La femme est une mineur à vie, incapable, soumise à l'autorité du père ou de l'époux.

Les fondamentalistes recherchent le pouvoir et utilisent des moyens politiques pour imposer leur perception du monde sur leur communauté et sur les autres de l'application de la charia (droit musulman).

Dans notre pays c'est à la faveur de l'ouverture démocratique qu'ils se sont lancés dans la politique et dans le combat pour l'instauration d'un Etat islamique. Le système dont ils sont une ex croissance leur a donné la possibilité d'exister alors que la Constitution interdit la création d'un parti sur des bases religieuses ou culturelles.

Quand ceux qui lui ont permis d'exister se sont rendus compte du danger que représentait ce parti qui galvanisait les foules frustrées ,la décision a été prise de considérer son existence anti constitutionnelle. Le FIS a donc été dissous. Entré dans la clandestinité et utilisant la violence ,des massacres ont été perpétrées a grande échelle, relevant de l'horreur et de l'inimaginable.

Deux autres partis islamiques, Nahda et Hamas, existent toujours et ne désespèrent pas de créer un Etat islamique au nom de la démocratie. Réagissant aux propos du Président de la république tenus le 8 Mars lors d'une rencontre avec les femmes dans laquelle il réaffirmait le caractère discriminatoire du code , Hamas a publié un communiqué désavouant sa député présente à cette réunion et dans lequel il s'étonnait de voir une catégorie d'Algérienne et que les femmes du milieu rural n'y était pas convié. Dans le même communiqué il fait sienne la révision du code à laquelle il n'est pas contre. Mais ce qui est surprenant est qu'il termine son discours en relevant que " les femmes juives sont fières d'être juives, que les femmes chrétiennes le sont aussi, alors que l'Algérienne a honte d'être musulmane " .Pour lui la femme Algérienne n'a d'existence ou d'identité qu'a travers la religion. Comme si on ne peut pas être femme uniquement ,comme si on ne doit pas être citoyenne et qu'il faut encore et toujours préservée l'identité musulmane qu'il considère en péril. Le rôle ainsi assigné aux femmes fait de ce parti ,un parti de fondamentaliste.

Mais ceux qui nous gouvernent ne le sont-ils pas également du fait qu'ils sont conservateurs et cèdent à la pression des islamistes ?

En Janvier 2001 à Batna, Monsieur Bouteflika a déclaré : " nous ne sommes pas en Europe, nous avons nos traditions. Il y a des comportements immoraux dans les jardins et endroits publics. Des filles qui fument, des femmes en mini Ce sont des attitudes provocantes à l'égard de ceux qui étaient dans les maquis. Il faut respecter leur sensibilité ".

Le président de la république continue à gérer un conflit entre tradition et modernité qui se polarise sur la question des femmes.

L'Islam est la religion d'Etat. Cette disposition contenue dans la Constitution et instrumentalisée permet au pouvoir de gérer les conflits. Mais ce fondamentalisme religieux n'a-t-il pas ses relais en Europe, en Amérique et dans les pays musulmans ?

La crise algérienne nous a appris à connaître qui était notre ami et notre ennemi. La thèse de qui tue qui tend à blanchir les islamistes d'actes horribles qu'ils ont commis est dangereuse et dénote un soutien indéfectible aux fondamentalistes violents.

Quand seront nous entendus nous qui dénonçons cette violence qui peut s'expatrier.

Elle a d'ailleurs déjà commencé
"La où l'islam passe, la civilisation trépasse" Ibn Khaldoun
"l' islam est une loi pour les pourceaux" Ibn Roshd
"Je suis le prophète du carnage. Je suis le rieur sanglant" Mahomet
"le paradis est à l' ombre des épées" Mahomet
Les peuples non civilisés sont condamnés à rester dans la dépendance de ceux qui le sont.
Et la civilisation, c'est l'Occident, le Monde Moderne, dont la Turquie doit faire partie si elle veut survivre.
Mustafa Kemal, discours de 1928

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Re: la connerie chez les algeriens

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Re: la connerie chez les algeriens

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Lahouari Addi : pouvoir armée DRS


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Re: la connerie chez les algeriens

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Ouverture d'une enquête après l'attentat d'Algérie
FAITS DIVERS
Le parquet antiterroriste de Paris a ouvert lundi une enquête préliminaire après la mort d'un ingénieur français dans un attentat dimanche en Algérie, près de Lakhdaria (Est d'Alger). Cette enquête, confiée à la Direction de la surveillance du territoire (DST), vise les chefs d'assassinats et d'association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, selon cette source.

L'ingénieur français Pierre Nowacki, 57 ans, a été tué par l'explosion d'une bombe actionnée à distance, placée au passage de sa voiture à la sortie d'un chantier, alors qu'il regagnait la base de l'entreprise française de BTP Razel pour laquelle il travaillait. Son chauffeur algérien a également été tué.

Une trentaine de minutes plus tard, une deuxième bombe a explosé visant l'équipe de secours et l'escorte de l'ingénieur français, faisant 11 morts. Treize personnes au total ont ainsi péri dans ce double attentat.

Razel est chargée depuis mars de la réparation du tunnel ferroviaire d'Ammal à Beni-Amrane, dans la région de Boumerdès (50 km à l'est d'Alger), endommagé début 2008 après la collision entre un train de transport de carburants et une locomotive.

L'entreprise française a rappelé lundi en France les trois autres Français qui travaillaient sur ce chantier. Le corps de M. Nowacki doit être rapatrié dans les prochains jours.

C'est la deuxième fois depuis septembre que des Français sont visés par un attentat, mais c'est le premier Français tué dans un attentat islamiste depuis 1994.

Le 21 septembre, un attentat contre un autre convoi de Razel dans la même région avait fait 8 blessés: deux Français, un Italien et cinq gendarmes de leur escorte. Une enquête préliminaire avait alors également été ouverte par le parquet antiterroriste de Paris.

Les deux attentats simultanés de dimanche relèvent, selon les spécialistes, du mode opératoire habituel d'Al-Qaïda, qui s'articule autour d'une opération de diversion pour fixer les forces de l'ordre et d'une attaque sur sa cible principale visant à faire le maximum de dégâts. Ils n'avaient pas été revendiqués lundi.

Entre septembre 1993 et la fin de l'année 1994, 71 étrangers, dont 22 Français, avaient été tués dans des attentats en Algérie.
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Re: la connerie chez les algeriens

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