Vrais et faux ennemis de l'islam

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Re: Vrais et faux ennemis de l'islam

Message non lu par yacoub »

Allah-Hebdo : « Nulle contrainte en religion », ou... le contraire ?
David Belhassen·samedi 20 août 2016
Face aux critiques - versets du Coran à l'appui - qui dénoncent l'islam comme étant une théologie politique totalitaire, intolérante, violente et criminelle, les propagandistes musulmans - tels que Tariq Ramadan, Dalil Boubakeur et consorts – citent le verset 256 de la Sourate 2 du Coran, afin de démontrer que l'islam ne prône nullement la coercition mais qu'il est une religion tolérante, voire pacifique.
Voici le verset en question en arabe, suivi de sa traduction française telle qu'on la trouve dans la quasi-totalité des traductions dites "officielles" du Coran :
لَا إِكْرَاهَ فِي الدِّينِ قَدْ تَبَيَّنَ الرُّشْدُ مِنَ الْغَيِّ فَمَنْ يَكْفُرْ بِالطَّاغُوتِ وَيُؤْمِنْ بِاللَّهِ فَقَدِ اسْتَمْسَكَ بِالْعُرْوَةِ الْوُثْقَى لَا انْفِصَامَ لَهَا وَاللَّهُ سَمِيعٌ عَلِيمٌ
Nulle contrainte en religion ! La droiture s’est distinguée de l’égarement. Donc, quiconque nie le Diable et croit en Allah, alors il saisit l’anse la plus solide qui ne s'y brisera pas. Et Allah est audient et savant.
Cette traduction est-elle fidèle au texte coranique ? Ou est-elle une manipulation destinée aux locuteurs occidentaux, qui ignorent l'arabe ?
Pour le savoir, nous présenterons ici la transcription phonétique du verset en lettres latines, afin que le lecteur non arabophone puisse suivre le texte mot à mot. Et ensuite, nous proposerons une traduction littérale - tel que le texte arabe apparaît-, c'est-à-dire sans majuscules, sans ponctuations, sans modifications ou autres fioritures ajoutées par les traducteurs.
لَا إِكْرَاهَ فِي الدِّينِ قَدْ تَبَيَّنَ الرُّشْدُ مِنَ الْغَيِّ فَمَنْ يَكْفُرْ بِالطَّاغُوتِ وَيُؤْمِنْ بِاللَّهِ فَقَدِ اسْتَمْسَكَ بِالْعُرْوَةِ الْوُثْقَى لَا انْفِصَامَ لَهَا وَاللَّهُ سَمِيعٌ عَلِيمٌ
Transcription phonétique :
la ikraha fiy al diyn qad tabayana al rushdu min al ghay faman yakfur bi al tâghuwt wa yumin bi allah fa qad istamsak bi al ’urwat al wuthqa la infiçam laha wa allah sami' ‘aliym
Traduction littérale :
pas d'investigation dans le jugement déjà a été discernée la rectitude de la tortuosité et celui qui bouche l'erreur et croit en allah alors déjà attrape l'anse solide qui ne s'y fracassera pas et allah est audient savant
Notons dans le verset les trois expressions suivantes, accompagnées de leurs traductions littérales :
1. la ikraha fiy al diyn = pas d'investigation dans le jugement :
Le terme ikraha ne signifie nullement "contrainte". Il vient d’une racine verbale hébraïque et araméenne KRH, qui signifie "creuser", “faire une excavation”, "fouiller", donc "rechercher" ou “investiguer” en termes juridiques. Il est donc, d’après le Coran lui-même, interdit d’enquêter sur le Coran et de remettre en cause l’islam.
Quant à diyn, traduit communément et facticement par religion, il vient aussi d'une racine verbale hébraïque et araméenne DWN qui signifie "juger", "rendre un verdict", "prononcer une sentence", "décider d'un arbitrage" etc… comme par exemple dans le verset biblique tiré du Livre de la Genèse où Jacob le patriarche bénit Dan, un de ses douze fils : dan yadiyn 'amo ke ehad shibtey israel (Traduction : Dan jugera son peuple comme une des tribus d'Israël.)
Le concept de "religion" - dans le sens de Foi ou de Croyance - est totalement étranger à l'hébreu de la Bible et donc à l'arabe du Coran, qui a emprunté au Pentateuque ("la Torah de Moïse") une grande partie de son vocabulaire. Pour dire "Foi", la Bible hébraïque fait usage du terme "amen" ("vérité", "confiance", "adhérence", "confirmation"), et certainement pas du mot "din". Et il en est de la sorte dans le Coran.
Dans ce verset du Coran, de même que ikraha est un terme juridique, din est directement pris de la procédure du tribunal, et donc du domaine de la juridiction.
Quelle est donc la raison occultée qui a incité les traducteurs du Coran à rendre "din" par "religion" à la place de "jugement" ?
2. al ghay = la bosse :
Ce terme "ghay" vient également de l'hébreu " 'ay ", et son acception littérale y est : tertre, bosse, avec une connotation péjorative de décombres, de tortuosités, de sinuosités. Voir par exemple dans le verset : " et Jérusalem deviendra des monticules de décombres "(Jérémie 26, 18).
L'opposition entre "rectitude" ou "droiture" d’une part et "bosse" ou "tortuosité" de l’autre, se comprend alors davantage dans ce verset. Et sa connotation théologico-juridique saute aux yeux. Imaginons-nous dans l'enceinte d'un tribunal “religieux”, où d'un côté le juge - ou plus exactement le rabbin, l’inquisiteur ou le cadi - prononce une sentence au nom du divin sacré et sans appel contre un ou une accusée. Et de l'autre, le recours "tortueux", "retors", “bossu” pour "contourner" la loi divine, que prétendrait intenter l’avocat “sacrilège” pour sauver la tête du condamné ! C’est de cela que parle ce verset.
3. al tâghuwt = l'erreur :
Qu'est-ce que le "tâghuwt" ? Dans toutes les traductions du Coran, ce terme pseudo énigmatique est soit laissé tel quel, donc sans traduction, soit traduit par le "Diable" ou le "Rebelle". Il y est même écrit avec un T majuscule "Tâghuwt", le désignant comme un nom propre, comme s'il s'agissait d'une figure personnifiée. Certes, des exégètes musulmans (à l'imagination débordante ?) sont allés jusqu'à prétendre qu'il s'agissait d'une idole démoniaque ou d'une divinité malfaisante appartenant au panthéon préislamique de la Ka’abah. Or, il n'y a aucune trace de cette divinité ou même de ce terme dans le vocabulaire de la langue arabe pré-coranique. Alors, qu'en est-il au juste ?
"Tâghuwt" n'a aucun rapport avec Satan, le Diable, ou le Démon. C'est tout simplement un substantif en hébreu : "tâ'uwt", dont la racine verbale est t ' h, et qui signifie : faire erreur, se tromper. Les rabbins de la Mecque avaient sans doute l'habitude de s'écrier "ta'uwt" à l'intention de leur parterre d'auditeurs, les craignants-Dieu en passe de se convertir au judaïsme, ou à l'encontre de leurs interlocuteurs païens qui proféraient ce que les rabbins considéraient comme des sottises et des sacrilèges.
En réalité, c’est une terminologie empruntée directement au tribunal et à la juridiction. En français, on aurait dit : "objection" ! Il n'a donc aucun lien sémantique avec une quelconque divinité diabolique !
Certes, le rédacteur du Coran a transcrit ce mot commun hébreu "tâ'uwt" - tel qu'il l'a entendu - en lettres arabes. Mais plus tard, ce terme n'a plus été compris par les scribes qui recopièrent le Coran. Ils l'écrivirent avec un malencontreux point diacritique au-dessus de la consonne 'aïn ع, la transformant en lettre ghaïn غ de l'alphabet arabe. Et de là, "tâ'uwt" a été lu "tâghuwt". On retrouve cette erreur de lecture et d’écriture - causée par l'ajout d'un point diacritique sur la lettre 'aïn, dans de nombreux exemples. Cette déformation linguistique est parfois quasi systématique, lorsqu’on passe de l’hébreu à l’arabe. Ainsi le nom de la ville de Gaza, prononcée en arabe Ghaza, alors que Gaza vient du mot hébreu biblique 'aza ( "brave", "puissante"), ou encore dans 'ay (tertre) devenu ghay (bosse) dans le Coran, et même dans le nom francisé déformé de la cité maudite de "Amorah", prononcé "Ghomorre". Mais si la non-connaissance de l'hébreu par les scribes arabophones du Coran a provoqué la confusion entre jugement et religion, entre bosse et tortuosité, entre erreur et diable (à moins que le Diable ne fut la plus grande erreur que Dieu ait commise - sic !), ne sommes-nous pas en droit de conclure que toutes les traductions françaises du Coran sont falsifiées ? Et si falsification intentionnelle il y a - au moins de la part des traducteurs arabophones du Coran -, il faut la dénoncer en tant que telle et ne plus lui permettre de s’afficher par le biais de l’usage de ce verset - biaisé et manipulé par les propagandistes musulmans -, afin de gruger les occidentaux et leur faire croire à une pseudo tolérance de l'islam.
Alors que justement ce verset bien compris démasque l'intolérance implacable de la législation d’Allah et de sa cruelle et immuable juridiction coranique appelée Shari’a, en usage jusques aujourd’hui dans les États musulmans comme l’Iran ou l’Arabie saoudite et bien d’autres ! Et ce ne sont pas les malheureuses femmes musulmanes lapidées ou pendues pour “péché d’adultère”, qui me contrediront !


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Re: Vrais et faux ennemis de l'islam

Message non lu par omar »

La VRAIE raison pour laquelle Rachid Abou Houdeyfa est menacé par l'état islamisque
[BBvideo=560,315] https://youtu.be/0Cnnu3TLI3c[/BBvideo]
«L'Occident n'oppose aucune idéologie à l'islamisme, sinon celle de l'argent»
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Re: Vrais et faux ennemis de l'islam

Message non lu par yacoub »

Mahomet était-il vraiment un Arabe ?

Cette question, qui peut sembler incongrue de prime abord, fait ces derniers temps l’objet de débats sérieux entre les experts du Coran.

Est-il possible que Muhammad ne soit pas finalement tel que la tradition musulmane le décrit : un Arabe mecquois membre du clan prestigieux des Hashîm, appartenant à la puissante tribu des Qoraïsh ?

Le Coran lui-même n’apporte aucun élément biographique sur Muhammad. Et les données prétendument biographiques contenues dans la Hadith et la Sîra ne sont pas considérés comme fiables par la plupart des experts. A tel point que beaucoup se sont posés la question de l’historicité du personnage. A t-il vraiment existé ou n’était-il qu’une création théologique ? Les Historiens qui se sont penchés sur le sujet sont parvenus à la conclusion que « toute biographie de Muhammad n’a pas plus de valeur que celle d’un roman que l’on espère historique. » (selon Alfred-Louis de Prémare).
Sans rentrer dans les détails – et sans s’attacher à la question-même de l’historicité de Muhammad -, il m’a semblé intéressant de relever dans le Coran toutes les fois que le mot Arabe est mentionné.


Chose étrange, il n’apparait que 10 fois ! Et parmi ces 10 fois, 6 proviennent de la sourate 9 mais qui est en fait la sourate 113, soit l’avant-dernière du Coran dans son ordre chronologique ! (Voir les travaux de Sami El Deeb sur l’ordre chronologique des versets du Coran).

Ce nombre de fois infime, comparée à l’expression « fils d’Israël » par exemple, est d’autant plus étrange que les rares fois où les ‘Arabes’ sont évoqués dans le Coran, c’est presque toujours de manière péjorative et méprisante.
Il est à noter que par fidélité au texte coranique d’origine, les citations des versets en question seront dénuées de toute ponctuation ou de lettres majuscules. Y seront absentes également les fioritures que chaque traducteur met un point d’honneur à introduire dans sa version française, comme s’il s’agissait d’un chef d’œuvre littéraire à la Victor Hugo, alors que le Coran est d’un niveau linguistique et littéraire déplorable, un véritable ‘navet’ comparé à bien d’autres créations de la littérature arabe.

Voici donc leur traduction littérale, quasiment du mot à mot :

9. 90
وجاء المعذرون من الأعراب ليؤذن لهم وقعد الذين كذبوا الله ورسوله ۚ سيصيب الذين كفروا منهم عذاب أليم
et sont venus parmi les arabes pour demander à rester chez eux et ceux qui ont menti à allah et à son envoyé se sont planqués ceux qui sont des mécréants parmi eux une affliction sera sur eux
9. 97
الْأَعْرَابُ أَشَدُّ كُفْرًا وَنِفَاقًا وَأَجْدَرُ أَلَّا يَعْلَمُوا حُدُودَ مَا أَنْزَلَ اللَّهُ عَلَى رَسُولِهِ وَاللَّهُ عَلِيمٌ حَكِيمٌ
les arabes sont les plus endurcis des mécréants et dans leur hypocrisie, et les plus enclins à ne pas savoir les préceptes qu’a fait descendre allah sur son envoyé et allah est savant sage
9. 98

وَمِنَ الْأَعْرَابِ مَنْ يَتَّخِذُ مَا يُنْفِقُ مَغْرَمًا وَيَتَرَبَّصُ بِكُمُ الدَّوَائِرَ عَلَيْهِمْ دَائِرَةُ السَّوْءِ وَاللَّهُ سَمِيعٌ عَلِيمٌ
et parmi les arabes certains prennent leur dépense comme coûteuse et attendent pour vous les revers que sur eux soit le revers et allah est audient savant
9. 99

وَمِنَ الْأَعْرَابِ مَنْ يُؤْمِنُ بِاللَّهِ وَالْيَوْمِ الْآخِرِ وَيَتَّخِذُ مَا يُنْفِقُ قُرُبَاتٍ عِنْدَ اللَّهِ وَصَلَوَاتِ الرَّسُولِ أَلَا إِنَّهَا قُرْبَةٌ لَهُمْ سَيُدْخِلُهُمُ اللَّهُ فِي رَحْمَتِهِ إِنَّ اللَّهَ غَفُورٌ رَحِيمٌ
et parmi les arabes ceux qui croient en allah et au jour dernier prennent ce qu’ils dépensent comme rapprochement à allah et aux prières de l’envoyé or si c’est un rapprochement pour eux c’est afin qu’ils soient introduits par allah dans sa clémence certes allah est pardonneur clément
9.101
وَمِمَّنْ حَوْلَكُمْ مِنَ الْأَعْرَابِ مُنَافِقُونَ وَمِنْ أَهْلِ الْمَدِينَةِ مَرَدُوا عَلَى النِّفَاقِ لَا تَعْلَمُهُمْ نَحْنُ نَعْلَمُهُمْ سَنُعَذِّبُهُمْ مَرَّتَيْنِ ثُمَّ يُرَدُّونَ إِلَى عَذَابٍ عَظِيمٍ
et à vos alentours parmi les arabes il y a des hypocrites et parmi le clan de médine il en est des obstinés dans l’hypocrisie tu ne les connais pas nous les connaissons nous les affligerons deux fois lorsqu’ils seront plongés dans une affliction immense

9. 120
مَا كَانَ لِأَهْلِ الْمَدِينَةِ وَمَنْ حَوْلَهُمْ مِنَ الْأَعْرَابِ أَنْ يَتَخَلَّفُوا عَنْ رَسُولِ اللَّهِ وَلَا يَرْغَبُوا بِأَنْفُسِهِمْ عَنْ نَفْسِهِ ذَلِكَ بِأَنَّهُمْ لَا يُصِيبُهُمْ ظَمَأٌ وَلَا نَصَبٌ وَلَا مَخْمَصَةٌ فِي سَبِيلِ اللَّهِ وَلَا يَطَئُونَ مَوْطِئًا يَغِيظُ الْكُفَّارَ وَلَا يَنَالُونَ مِنْ عَدُوٍّ نَيْلًا إِلَّا كُتِبَ لَهُمْ بِهِ عَمَلٌ صَالِحٌ إِنَّ اللَّهَ لَا يُضِيعُ أَجْرَ الْمُحْسِنِينَ
il n’est pas donné au clan de médine et à vos alentours parmi les arabes de s’opposer à l’envoyé d’allah ou de préférer leur être à son être car de même qu’ils n’éprouveront ni soif ni fatigue ni faim dans le sentier d’allah ils ne fouleront aucune foulée sans irriter les mécréants et n’affligeront rien aux ennemis sans qu’il ne leur soit écrit pour cela un acte pardonnable voici allah ne soustrait pas le salaire des excellents

33. 20
يَحْسَبُونَ الْأَحْزَابَ لَمْ يَذْهَبُوا وَإِنْ يَأْتِ الْأَحْزَابُ يَوَدُّوا لَوْ أَنَّهُمْ بَادُونَ فِي الْأَعْرَابِ يَسْأَلُونَ عَنْ أَنْبَائِكُمْ وَلَوْ كَانُوا فِيكُمْ مَا قَاتَلُوا إِلَّا قَلِيلًا
ils pensent que les coalisés ne sont pas partis or si venaient les coalisés ils souhaiteraient être des bédouins chez les arabes et demanderaient de vos nouvelles et s’ils étaient chez vous ils n’auraient trucidé que faiblement

48. 11
سَيَقُولُ لَكَ الْمُخَلَّفُونَ مِنَ الْأَعْرَابِ شَغَلَتْنَا أَمْوَالُنَا وَأَهْلُونَا فَاسْتَغْفِرْ لَنَا يَقُولُونَ بِأَلْسِنَتِهِمْ مَا لَيْسَ فِي قُلُوبِهِمْ قُلْ فَمَنْ يَمْلِكُ لَكُمْ مِنَ اللَّهِ شَيْئًا إِنْ أَرَادَ بِكُمْ ضَرًّا أَوْ أَرَادَ بِكُمْ نَفْعًا بَلْ كَانَ اللَّهُ بِمَا تَعْمَلُونَ خَبِيرًا

ils te diront les planqués parmi les arabes à la traîne que nos biens et nos tentes nous préoccupent dispensent nous ils disent avec leurs langues ce qui manque à leurs cœurs dis qui donc peut vous combler auprès d´allah s´Il veut vous attribuer peine ou vous attribuer profit mais dans ce que vous oeuvrez allah est informé

48. 16
قل للمخلفين من الأعراب ستدعون إلىٰ قوم أولي بأس شديد تقاتلونهم أو يسلمون ۖ فإن تطيعوا يؤتكم الله أجرا حسنا ۖ وإن تتولوا كما توليتم من قبل يعذبكم عذابا أليما

dis aux planqués parmi les arabes vous serez appelés contre des gens de grande force vous les truciderez à moins qu´ils ne se soumettent si vous obéissez vous octroiera allah une récompense excellente et si vous vous détournez comme vous vous êtes détournés auparavant il vous affligera une punition violente

49. 14
قَالَتِ الْأَعْرَابُ آمَنَّا قُلْ لَمْ تُؤْمِنُوا وَلَكِنْ قُولُوا أَسْلَمْنَا وَلَمَّا يَدْخُلِ الْإِيمَانُ فِي قُلُوبِكُمْ وَإِنْ تُطِيعُوا اللَّهَ وَرَسُولَهُ لَا يَلِتْكُمْ مِنْ أَعْمَالِكُمْ شَيْئًا إِنَّ اللَّهَ غَفُورٌ رَحِيمٌ

ont dit les arabes nous croyons dis vous ne croyez pas mais dites nous sommes soumis et pourquoi entrera la croyance dans vos cœurs et si vous obéissez à allah et à son envoyé il ne soustraira rien à vos œuvres car allah est pardonneur clément

Il est remarquable que Muhammad ne dit jamais « nous » lorsqu’il parle des « Arabes ». Comme s’il n’en faisait pas partie !
Evidemment, tout cela peut laisser à penser que Muhammad – s’il est vraiment un personnage historique -, n’était pas un ‘Arabe’.
Mais s’il ne l’était pas, de quelle origine était-il donc alors ? Et pourquoi lui était-il si important de flatter la langue arabe ? Langue qu’il ne maniait d’ailleurs pas excellemment, vu le style abracadabrant du Coran et le nombre incroyable d’hébraïsmes et d’aramismes !

Ce paradoxe entre d’une part le mépris de Muhammad pour les ‘Arabes’ et de l’autre son admiration pour la langue arabe, demande des explications. Pour ne pas être en reste, voici tous les versets – au nombre de 11-, dans lesquelles Muhammad caresse dans le sens du poil la « sublime langue arabe » :

12.2.
voici nous l’avons descendu en coran arabe afin que vous soyez discernant
إِنَّا أَنْزَلْنَاهُ قُرْآنًا عَرَبِيًّا لَعَلَّكُمْ تَعْقِلُونَ
13.37.
ainsi nous l’avons descendu en loi arabe et si tu suis leurs passions après ce qui t’est venu de la connaissance il n’y aura pour toi en allah ni allié ni garant
وَكَذَلِكَ أَنْزَلْنَاهُ حُكْمًا عَرَبِيًّا وَلَئِنِ اتَّبَعْتَ أَهْوَاءَهُمْ بَعْدَمَا جَاءَكَ مِنَ الْعِلْمِ مَا لَكَ مِنَ اللَّهِ مِنْ وَلِيٍّ وَلَا وَاقٍ
16.103.
et ainsi nous savons qu’ils disent voici celui qui l’enseigne est charnel or la langue de celui auquel ils visent est étrangère et cette langue est en arabe compréhensible
وَلَقَدْ نَعْلَمُ أَنَّهُمْ يَقُولُونَ إِنَّمَا يُعَلِّمُهُ بَشَرٌ لِسَانُ الَّذِي يُلْحِدُونَ إِلَيْهِ أَعْجَمِيٌّ وَهَذَا لِسَانٌ عَرَبِيٌّ مُبِينٌ
20.113.
et de même nous l’avons descendu en coran arabe et nous y avons multiplié les menaces afin qu’ils deviennent pieux ou que surgira pour eux la mémoire
وَكَذَلِكَ أَنْزَلْنَاهُ قُرْآنًا عَرَبِيًّا وَصَرَّفْنَا فِيهِ مِنَ الْوَعِيدِ لَعَلَّهُمْ يَتَّقُونَ أَوْ يُحْدِثُ لَهُمْ ذِكْرًا
26.195.
en langue arabe compréhensible
بِلِسَانٍ عَرَبِيٍّ مُبِينٍ
39.28.
un coran en arabe dénué de tortuosité afin qu’ils soient pieux
قُرْآنًا عَرَبِيًّا غَيْرَ ذِي عِوَجٍ لَعَلَّهُمْ يَتَّقُونَ
41.3.
un écrit aux versets articulés un coran arabe pour une communauté de savants
كِتَابٌ فُصِّلَتْ آيَاتُهُ قُرْآنًا عَرَبِيًّا لِقَوْمٍ يَعْلَمُونَ
41.44.
si nous en avions fait un coran en langue étrangère ils auraient dit si au moins les versets étaient bien articulés quoi un locuteur étranger pour de l’arabe dis il est pour ceux qui croient un guide et une guérison et pour ceux qui n’en croient pas leurs oreilles et que tombe sur eux une cécité comme s’ils étaient hélés d’un endroit lointain
وَلَوْ جَعَلْنَاهُ قُرْآنًا أَعْجَمِيًّا لَقَالُوا لَوْلَا فُصِّلَتْ آيَاتُهُ أَأَعْجَمِيٌّ وَعَرَبِيٌّ قُلْ هُوَ لِلَّذِينَ آمَنُوا هُدًى وَشِفَاءٌ وَالَّذِينَ لَا يُؤْمِنُونَ فِي آذَانِهِمْ وَقْرٌ وَهُوَ عَلَيْهِمْ عَمًى أُولَئِكَ يُنَادَوْنَ مِنْ مَكَانٍ بَعِيدٍ
42.7.
et de même nous avons révélé à toi un coran arabe pour que tu avertisses la mère des cités et ses alentours et que tu avertisses du jour du rassemblement pas de doute sur lui un camp au jardin et un camp au brasier
وَكَذَلِكَ أَوْحَيْنَا إِلَيْكَ قُرْآنًا عَرَبِيًّا لِتُنْذِرَ أُمَّ الْقُرَى وَمَنْ حَوْلَهَا وَتُنْذِرَ يَوْمَ الْجَمْعِ لَا رَيْبَ فِيهِ فَرِيقٌ فِي الْجَنَّةِ وَفَرِيقٌ فِي السَّعِير

43.3.
Voici nous l’avons amené en coran arabe afin que vous soyez discernant
إِنَّا جَعَلْنَاهُ قُرْآنًا عَرَبِيًّا لَعَلَّكُمْ تَعْقِلُونَ
46.12.
et avant lui l’écrit de Moïse guide et clémence et cet écrit est justifié en langue arabe pour avertir les obscurantistes et annoncer aux excellents
وَمِنْ قَبْلِهِ كِتَابُ مُوسَى إِمَامًا وَرَحْمَةً وَهَذَا كِتَابٌ مُصَدِّقٌ لِسَانًا عَرَبِيًّا لِيُنْذِرَ الَّذِينَ ظَلَمُوا وَبُشْرَى لِلْمُحْسِنِينَ

La clé de ce paradoxe, entre d'une part l'anti-arabité du Coran, et de l'autre son pro-arabophonisme, se trouve aux sourates 16. 103 et 41. 44 :

16.103.
Et donc nous savons qu’ils disent voici celui qui l’enseigne est charnel or la langue de celui auquel ils font allusion est étrangère et cette langue est en arabe compréhensible.
41.44.
Si nous en avions fait un coran en langue étrangère ils auraient dit si au moins les versets étaient bien articulés, quoi un locuteur étranger pour de l’arabe ?

Ces deux derniers versets nous révèlent deux choses : soit Muhammad craignait d’être démasqué en dévoilant l’identité non-arabe de son maître à penser (un rabbin Juif hérétique ? Un moine Araméen défroqué ? Un Nabatéen judaïsant ? Un Ethiopien christianisant ?) ; soit il n’était pas un Arabe lui-même !

Dans les deux hypothèses, on ne peut dire qu'être "Arabe" faisait la fierté de Muhammad et qu'il se targuait de cette identité ! Seule l'arabophonie l'intéressait, et uniquement dans un objectif de prosélytisme et de propagande missionnaire !

Et dire que Muhammad est considéré par les "Arabes" comme le champion de leur arabité ?! Et cela, alors qu’il les méprisait, et qu'il a passé sa vie à trucider (entre autres) tout "Arabe" polythéiste qui renâclait à son monothéisme de pacotille !

Le summum de l’aliénation qui fait de nos jours que la grosse majorité des "Arabes" (en vérité des "arabophonisés") adhèrent à la théologie du bourreau de leurs ancêtres.

David A. Belhassen
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L’Évangile de Jean, revisité par l'islam

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Une véritable artillerie musulmane s'est abattue ces derniers temps sur l’Évangile de Jean.
Celle-ci remet tout particulièrement en cause l’authenticité du passage relatant l’abolition par Jésus de la loi du Pentateuque condamnant la femme adultère à la lapidation.
Tout d’abord, citons le passage en entier :
« Yeshoua', lui, va au Mont des Oliviers ; à l'aube, de nouveau, il arrive au Temple, et tout le peuple vient à lui. Il s'assoit et les enseigne. Alors les scribes et les pharisiens amènent une femme surprise d’adultère. Ils la place au centre. Ils lui disent : « Rabbi, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Dans la Loi, Moïse nous a commandé de lapider celles-là. Toi, donc, que dis-tu ? »
Ils disent cela pour l’éprouver et pour avoir à l'accuser. Mais Yeshoua' se courbe, du doigt il écrit en bas, sur la terre.
Ils demeurent pour le questionner. Il se relève et leur dit : « le sans-péché parmi vous que le premier sur elle, il jette la pierre. »
Il se courbe de nouveau et il écrit sur la terre. Ayant entendu, ils sortent un à un, en commençant par les plus vieux. Il reste seul, et la femme au milieu. Yeshoua' se relève et lui dit : « Femme, où sont-ils ? Pas un ne t'a jugée ? Elle dit : « Pas un, monsieur » ; Alors Yeshoua' lui dit « Moi non plus je ne te juge pas. Va, dès cet instant, ne pèche plus. » (Evangile selon Jean 8, 1- 11)

La lecture de ce passage en hébreu, donc dans la langue originelle de Yeshoua'-Jésus (l'hébreu et non l'araméen !), est susceptible de convaincre de son authenticité. Il y a tant de jeu de mots, d’allitérations, d’allusions bibliques, que seul un disciple hébraïsant de Jésus, du Ier et IIème siècle, aurait pu l’écrire.
Ce texte contient aussi des détails que nul n’aurait pu inventer : par exemple, que Jésus n’enseigne pas debout (comme dans 7, 37 et 10, 23-24), mais assis, car il se trouve dans la partie du Temple où les "sages" de la Torah avaient le droit de s’asseoir (Jn 8, 20 et MC 12, 41). Ou encore qu'il écrit du doigt (le seul de tout le "Nouveau Testament" à nous montrer Jésus en train d’écrire, ce qui contredit l’image d’Épinal d'un Jésus illettré !). Bien des exégètes auraient "vendu leur âme à Satan" pour savoir ce que Jésus avait écrit ! Mais le fait-même que l’Évangile de Jean l'ignore, renforce l'authenticité de ce passage.
Il est donc impossible que ce texte ait pu être écrit par un évêque grécisant ou latinisant du IVème et encore moins du IXème siècle comme certains exégètes musulmans "éclairés" l'insinuent et le prétendent.
Ces derniers rétorquent que ce passage est absent de nombreux anciens manuscrits de l’Évangile de Jean. Certes, mais ils devraient alors se poser la question suivante : puisque ce passage n’est pas authentique, comment se fait-il que les chrétiens, dès le IIème siècle, n’ont jamais lapidé les femmes adultères ?
Ajoutons à cela que si ce passage est absent d’anciens manuscrits, il est bel et bien présent dans des manuscrits non moins anciens (notamment Le Codex Bezae Cantabrigensis). De plus, de nombreux "Pères de l’Église" des IIème, IIIème, IVème et Vème siècle, comme Papias, Ambroise, Augustin, ou Jérôme, le citent.
Voici ce que dit par exemple Augustin (IVème siècle) lorsqu’il révèle la raison de l’occultation de ce passage dans certains manuscrits :
« On trouve même des chrétiens de peu de foi ou plutôt ennemis de la vraie foi, qui craignant l’impunité pour leurs femmes, arrachent des exemplaires sacrés le récit de l’indulgence accordée par Jésus-Christ à la femme adultère. » (De coniugiis adulteris)



Ce passage de l’Évangile de Jean a donc été compris par certains chrétiens dévots comme une légitimation de l'adultère féminin qu'il fallait à tout prix censurer !
A ce propos, voici ce qu’en dit aussi Ernest Renan :
« Le récit de la femme adultère laisse place à de grands doutes critiques. Ce passage manque dans les meilleurs manuscrits ; je crois cependant qu’il faisait partie du texte primitif. Les données topographiques des versets 1 et 2 ont de la justesse. Rien dans le morceau ne fait disparate avec le style du quatrième Évangile. Je pense que c’est par un scrupule déplacé, venu à l’esprit de quelque faux rigoriste, sur la morale en apparence relâchée de l’épisode, qu’on aura coupé ces lignes qui pourtant, vu leur beauté, se seront sauvées, en s’attachant à d’autres parties des textes évangéliques… On comprend en tout cas beaucoup mieux qu’un tel passage ait été retranché qu’ajouté. » (E. Renan, Vie de Jésus)

La situation est donc à l'opposé des allégations musulmanes : ce passage de l’Évangile de Jean n'a pas été rajouté, mais au contraire ! Ce sont des évêques obscurantistes et scrogneugneux du Moyen-Age qui l'ont biffé et effacé de l’Évangile de Jean !

Et si les musulmans tiennent tant à nier l’authenticité de ce passage, la raison en est double : 1. Justifier la poursuite de la lapidation dans les États musulmans. 2. Justifier le Coran, car tout le Coran ne tient que sur l’allégation de la falsification du Pentateuque et des Évangiles, selon la tautologie suivante : Ce n’est pas le Coran qui est bourré de bourdes mais la Torah et les Évangiles qui ont été falsifiés.
Conclusion :

Ce passage de l’Évangile de Jean qui fait abolir par Jésus la lapidation de la femme adultère, est authentique.
Il est grand temps que les musulmans qui se disent "modérés" ou "éclairés" fassent un effort pour amender la législation musulmane sur la lapidation de la femme adultère, ou à tout le moins, pour manifester en faveur de l’abolition de cette pratique abominable dans tous les États islamiques.
Or, non seulement ils ne le font pas mais ils s'escriment en vain à remettre en cause l'authenticité de ce passage de l'Evangile de Jean dénonçant la lapidation de la femme adultère.
Et cela révèle tout de leurs intentions ! Comment ensuite croire en leur sincérité et à leur "bonne foi" lorsqu'ils déclarent vouloir faire partie intégrante du monde civilisé, progressiste, libre, tolérant, ouvert, et en un mot HUMAIN ?!

David A. Belhassen
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Il n’y a pas de complot juif, il y a le complot mondial musulman
Salem Ben Ammar

Aux yeux des musulmans modérés qui n’ont de modéré et leur verbe mielleux pour dissimuler leur poison venimeux, connus pour leur fourberie légendaire et leur tartufferie dogmatique que Daëch n’a rien à voir avec l’islam. Créé semble-t-il par les juifs pour salir l’image « humaniste » et non-violente de l’islam.

En effet, les 300 millions de victimes de la barbarie génocidaire sont l’oeuvre des martiens et ce sont eux qui mettent la région du Proche-Orient à feu à à sang et qui se livrent à des crimes contre l’humanité dont font l’objet les chrétiens d’Orient.

Les musulmans modérés sont tellement pris dans leur tourbillon antisémite qu’ils voient la main juive partout. Ils se sont leur raison une fois pour toutes, ils n’ont besoin de la démontrer, leurs délires spéculatifs se suffisent à eux-mêmes. Peu importe la vérité des faits, rien ne peut les faire changer d’avis, ce sont les juifs qui complotent contre les musulmans, ces éternels « persécutés », pour bâtir le Grand Israël.

Les musulmans victimes des juifs et de leurs desseins hégémonique est le seul thème vendeur et mobilisateur des masses frustrées et abêties viscéralement anti-juives. Pour exalter les pulsions de ces centaines de millions d’êtres miséreux, incultes, analphabètes, maléfiques et misérables endoctrinés du berceau jusqu’à la mort et nourris de la haine du juif, il n’y a pas meilleur catalyseur que le juif conspirant contre le musulman. Autrement, on ne pas peut sortir les masses musulmanes de leur léthargie. Que des musulmans massacrent d’autres musulmans et que leur propre sécurité soit menacée par la politique expansionniste d’un autre pays musulman, cela les laisse franchement de marbre, ils ne voient qu’un seul ennemi le juif que Mahomet leur a légué en héritage et dont le Coran appelle à son extermination.

Ils sont tels sourds à la voix de la raison qu’ils ne voient pas la main turco-wahhabite sous la houlette de la Maison Blanche qui a compris tout l’intérêt d’inoculer le poison musulman dans le corps musulman lui-même.

Comme il ne peut avoir d’islam sans la perversion et le travestissement de la réalité, on doit leur faire croire qu’un pays comme la Tunisie qui a basculé dans le monde des ténèbres en un laps de temps éclair que les meurtriers des hommes politiques en Tunisie tels que Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, de ses forces de l’ordre et ses militaires ne sont pas de confession musulmane ni n’appartiennent à la mouvance islamiste d’Ennahdha. De même le mouvement terroriste du Hamas qui joue un rôle actif dans la vague terroriste sans précédent en Tunisie est une organisation caritative et humanitaire et qu’il est juste présent sur le sol du pays pour aider au creusement des tunnels à Djebel Chaâmbi en Tunisie pour stocker la nourriture..

De même que les appels au djihad fi sabillah et le sexe dans les mosquées ainsi que les incitations à la haine de l’autre et son anéantissement seraient une hérésie selon les dogmes de l’islam qui sont pourtant fondamentalement violents et intolérants.

Tous ces milliards de dollars dépensés à fonds perdus dans la destruction de la Syrie, l’Irak, la Libye, la Tunisie et l’Algérie ne proviennent pas des caisses du Qatar et d’Arabie ni les armes fournies aux djihadistes ne sont pas turques.
Quant aux rapts des jeunes chrétiennes et les massacres ciblés et méthodiques des chrétiens et des minorités religieuses musulmanes en Syrie, en Irak, au Nord du Nigeria, au Pakistan sont une atteinte aux prescrits coraniques, la preuve l’Arabie est un havre de paix pour les trois religions monothéistes et des libertés publiques. Un pays symbole de la concorde religieuse.

Evidemment les musulmans ne vont clamer leurs innocences comme un serpent qui mord sa proie sans qu’il ne s’en aperçoive lui-même, et tous ces forfaits et exactions barbares constitutifs de crimes contre l’humanité sont imputables aux juifs qui veulent précipiter à sa porte la colombe musulmane.

Il faut savoir que dans la doctrine musulmane de mise en cause de l’auteur coupable, il ne faut jamais juger les auteurs du crime, il faut faire le procès de l’ennemi imaginaire. Ainsi le coupable n’est jamais celui qu’on attrape en flagrant délit et contre lequel les charges sont irréfutables, c’est toujours son souffre-douleur qui est en l’occurrence le juif qui est le vrai coupable qui a la chance fr passer entre les mailles du filet en faisant endosser aux musulmans la responsabilité du crime. Seulement la justice humaine jugée imparfaite et inique par les musulmans qui se trompe de cible. Voilà pourquoi le musulman ne reconnaît que la justice d’Allah qui est la seule à pouvoir le blanchir de ses crimes en toute équité musulmane.

Quand les musulmans modérés rejettent toujours la faute sur l’autre et tout particulièrement le juif, leur hantise maladive, il n’y a pas lieu de les contredire, ils sont eux-mêmes en inadéquation avec ce que le musulman doit être et non ce qu’il se représente lui-même de l’islam.L’islam n’est jamais un sujet modulable, c’est le musulman qui doit s’y adapter ou y renoncer mais il en aura jamais ni la force ni le courage, il préfère se nourrir d’illusions que d’afronter la vérité de l’islam. Or, l’islam n’est pas un monde fabulé et imaginaire, c’est un monde réel qui a ses exigences et ses contraintes qui pèsent sur tous ses adeptes sans exception et sans demi mesure.
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Le Coran, un plagiat parfait ou défectueux ?
Un des arguments des exégètes musulmans pour "prouver" que le Coran est d'origine "divine", est de démontrer sa "perfection".

Comment procèdent-ils pour cette "démonstration" ? En faisant usage du Coran lui-même pour "prouver" leur axiome sur sa "perfection". Ce procédé musulman classique de se fonder sur le Coran comme argument de démonstration est typique de la pensée tautologique du genre : "le Coran est divin parce que le Coran dit que le Coran vient d'Allah"; ou encore "Muhammad est l'envoyé d'Allah puisque Muhammad témoigne qu'il est l'envoyé d'Allah" etc…
Par ce biais, tout effort de démonstration par la cohérence, les conclusions logiques, le recoupement de données externes et objectives, la rigueur scientifique et rationnelle etc…, est vain et superflu.
Mais cela n'empêche pas les exégètes de l'islam de citer, à l'appui de leurs affirmations sur la perfection du Coran, le verset suivant (Sourate 4, 82) :

أَفَلَا يَتَدَبَّرُونَ الْقُرْآنَ وَلَوْ كَانَ مِنْ عِنْدِ غَيْرِ اللَّهِ لَوَجَدُوا فِيهِ اخْتِلَافًا كَثِيرًا


Ce verset est ainsi traduit en français :

" et ne se consultent-ils pas sur le qor'an car s'il était d'un autre qu'allah ils y trouveraient des contradictions en nombre "

Pour ces exégètes, le fait qu'ils ne se trouvent pas de contradictions internes dans le Coran, suffirait donc à "prouver" sa perfection. Néanmoins, il y a une faille dans leurs propos. Le verset en question ne parle nullement de "contradictions" internes ou pas, mais de "modifications", de "changements", de "remplacements".
Telle est la signification exacte du mot اخْتِلَافًا qui vient de la racine KhLF et qui a donné par exemple le mot Khalif, le remplaçant, donc celui qui remplace Mahomet comme chef de la "oummah" islamique.

Et là le bât blesse ! Non seulement le Coran contient d'innombrables contradictions internes, mais également une multitude de modifications et de changements par rapport aux textes sur lesquels pourtant il prétend se référer : La Bible et les Evangiles.

Par exemple, le Coran modifie la loi de la Torah concernant le voleur. Alors que la Torah dit qu'il faut "que le voleur rembourse 2 fois (ou 4 fois) le prix de son vol" (donc 2 pains s'il a volé un pain), le Coran lui, ordonne de lui trancher la main !
Verset 38 de la sourate 5 :

وَالسَّارِقُ وَالسَّارِقَةُ فَاقْطَعُوا أَيْدِيَهُمَا جَزَاءً بِمَا كَسَبَا نَكَالًا مِنَ اللَّهِ وَاللَّهُ عَزِيزٌ حَكِيمٌ

et le voleur et la voleuse alors tranchez leurs mains comme paiement de ce qu'ils ont acquis comme
punition d'allah et allah est puissant sage

Les traducteurs du Coran en français, presque unanimement des sympathisants du panarabisme musulman, sont fortement dans l'embarras face à ce verset. Ils savent l'arabe et savent pertinemment ce que ce verset signifie ! Mais ils croient s'en sortir en traduisant اقْطَعُوا par "marquer" au lieu de "trancher". Or, la racine QTA' (commune à l'hébreu et à l'araméen) signifie bien "couper", "sectionner", "trancher" et non pas "marquer" !
C'est ainsi que ces traducteurs-mercenaires de la plume, collaborent avec les propagandistes islamistes, tout comme ils avaient précédemment collaboré avec eux en traduisant اخْتِلَافًا par "contradictions", au lieu de "modifications" ou "changements".

Mais pourquoi est-ce si important ? La réponse est claire : Qui dit "modifications" ou "changements", admet que le Coran a trahi et biaisé les "Ecritures sacrées".
Or cela, aucun musulman ne l'avouera ! Il préfèrera déclarer sans sourciller que la Bible et les Evangiles ont été falsifiés par les juifs et les chrétiens, et qu'à l'origine il y était écrit exactement comme dans le Coran !!!

En somme, le plagiaire accuse l'auteur originel d'être un faussaire !
Si ce n'était pas si ridicule, on aurait pu en pleurer.

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Pour le maître à penser du terrorisme djihadiste Rached Ghannouchi : »Daech est l’islam en colère »
20/10/2016 Salem Ben Ammar Laisser un commentaire

L’islam en colère est un pléonasme. Une vue de l’esprit. Il est tout le temps de mauvais poil, incapable de se contrôler. Impulsif et sanguin. Rongé par une crise de nerfs chronique depuis sa naissance il n’a jamais pu canaliser ses pulsions violentes et mortifères. Son mal est incurable. En aucun moment de sa vie il n’a fait preuve de maîtrise de soi et d’apaisement. Toujours le sabre au vent pour décapiter ses opposants. Ruminant sa haine pour l’humanité qui n’est pas la sienne..

Intolérant à la frustration il ne supporte pas qu’on ne cède pas à ses caprices. Un dément de la pire espèce.
Atteint de la folie de grandeur et n’enrage pour ne pas avoir le monde à ses sales pattes.
Le jour où il ne sera plus en rogne ce sera sa fin. 1437 ans qu’il rugit comme un fauve blessé il est grand temps de le faire taire pour que l’humanité puisse trouver la paix. C’est un tyran- né il faut lui faire ravaler sa colère volcanique.
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Re: Vrais et faux ennemis de l'islam

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Islam & Vérité

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L’ISLAMISATION DE L’EUROPE, CHÂTIMENT DE SON APOSTASIE
Interventions publiques 20 octobre 2016

Texte de la conférence donnée par l’Abbé Pagès à Cracovie lors du Congrès de Polonia Christiana le 15.09.2016.

I. ÉTAT DES LIEUX

Lorsque la grande mosquée de Grenade ouvrit ses portes, en 2003, édifiée à l’emplacement d’une ancienne église, le porte-parole de la mosquée déclara sur BBC News que cette nouvelle installation était « le symbole du retour de l’islam, au milieu des Espagnols », et formula l’espoir que la mosquée « serait le point central de la résurrection islamique, en Europe ». Un an plus tard les attentats islamiques de Madrid faisaient 191 morts. Comme si, dans la longue l’histoire du continent, la courte parenthèse refermée de la confrontation Est-Ouest du XXe siècle laissait à nouveau place au face-à-face entre Islam et Occident, balisé par quelques dates immémoriales (qui ne sont plus enseignées dans les écoles publiques de France, pour ne pas choquer les élèves musulmans…) :
732, la victoire de Poitiers;
1492, la reconquête de la péninsule Ibérique;
1571, la bataille de Lépante;
1683, le délivrance de Vienne par votre valeureux ancêtre et roi Jean Sobieski , et
1918, la chute de l’Empire ottoman.

Comme si étions contemporains de la réalisation de la prophétie du retour à la vie de la tête mortellement blessée de la Bête de l’Apocalypse, de l’émerveillement et de la sujétion de la terre entière qu’elle provoque (Ap 13.3)… Un journaliste italien a écrit : « L’Europe n’est plus l’Europe. […] Elle abrite des millions d’immigrants musulmans, et fourmille de mollahs, d’imams, de mosquées, de burqas et de tchadors. Elle héberge des milliers de terroristes islamiques que les gouvernements n’arrivent pas à identifier et à contrôler. Les gens ont peur, et ils brandissent la bannière du pacifisme pour se rassurer. (Oriana Fallaci, “The Rage, the Pride and the Doubt”, Wall Street Journal, 13 mars 2003) ».

Le cardinal Schönborn, le 11 septembre dernier célébrant la délivrance de Vienne en 1683 en sa cathédrale, s’est écrié : « Dieu ait pitié de l’Europe et de ton peuple, qui est en danger de perdre son héritage chrétien ! […] Il y a une conquête islamique de l’Europe, de nombreux musulmans veulent cela Image et dire : ‘l’Europe est finie. ».

M. Houari Boumediene, ancien président algérien, au Siège de l’ONU, en avril 1974, prophétisait : « Un jour, des millions d’hommes quitteront l’hémisphère sud pour aller dans l’hémisphère nord. Et ils n’iront pas là-bas en tant qu’amis. Parce qu’ils iront là-bas pour le conquérir. Et ils le conquerront avec leurs fils. Le ventre de nos femmes nous donnera la victoire ! »...
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L’islamisation de l’Europe est un fait au service de laquelle l’invasion actuelle de populations musulmanes est voulue, aussi bien par les autorités européennes que par DAECH (Mashala S. Agoub Saïd, Le Figaro, 02/06/2015), et l’OCI (Organisation de la Coopération Islamique, regroupant 57 pays musulmans, et dont le siège est en Arabie saoudite). En effet, la stratégie d’invasion de l’Europe par les masses islamiques, mais aussi les signatures d’accords, le regroupement familial, la construction de mosquées, l’enseignement de l’arabe à l’école, toutes ces réalités sont déjà évoquées dans les stratégies d’implantation de populations musulmanes en pays non-musulmans, mises en place il y a plus de quarante ans part l’OCI, ainsi que tout le monde peut le constater en se rendant sur le site de l’ISESCO (Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture), qui est un organisme de l’OCI.[1] Les musulmans sont nettement plus jeunes et prolifiques que l’Europe vieillissante qui assassine ses enfants par l’avortement (1.6 enfant/femme européenne pour 3.8 enfant/femme musulmane). La population musulmane vivant en France s’accroît d’environ 20 à 25 % tous les 5 ans, et devrait donc rejoindre ou dépasser la population d’origine vers 2040/2050.5shs1re

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D’ici moins de 20 ans, la majorité de la population de la Belgique sera musulmane… Un enfant sur deux qui né à Bruxelles, capitale de l’Europe, est musulman. Depuis 2001, Mahomet y est le prénom le plus donné, et 75% des musulmans y sont pratiquants. En 1970 il y avait en France 100 mosquées, 500 en 2003, et 2 400 aujourd’hui… c’est le signe le plus visible de la croissance d’une population immigrée en voie de forte réislamisation. Selon le Pew, la population musulmane mondiale connaîtra une croissance de 35% au cours des 20 prochaines années. En outre, elle devient de plus en plus adepte d’un islam radical, conquérant, offensif. Le risque d’attentats est en hausse continue. Un sondage de l’institut britannique ICM Research de juillet 2014 révèle que l’État islamique est soutenu par 15% des habitants de la France, et 27% chez les 18-24 ans ! Le Premier Ministre a révélé que plus de abaaoud_01,550 Français sont partis faire le jihad avec l’État islamique. Les émeutes et les meurtres en haine de la France se multiplient. Près de 40,000 automobiles sont incendiées chaque année en France, et plus de 80 chaque jour. Au cours des sept dernières années, le nombre de viols en Suède a presque triplé, notamment sur des filles de moins de 15 ans, et comme au Danemark, en Norvège ou en Allemagne, les violeurs sont en grande majorité musulmans. C’est que l’islam leur apprend qu’une non-musulmane peut devenir leur esclave s’ils font le jihad, la guerre universelle et perpétuelle contre les non-musulmans. Et pour faire face au problème, dans une alliance bien comprise entre musulmans modérés et musulmans non-modérés, la solution proposée est bien sûr qu’il faut encore plus d’islam… puisque l’islam est la solution… aux problèmes générés par l’islam. C’est logique ! C’est ainsi qu’après les attentats contre Charlie Hebdo et l’hypermarché casher à Paris, le recteur de la Grande Mosquée de Paris, demande à ce que soit non seulement doublé le nombre des mosquées au cours des deux prochaines années, mais que les églises désaffectées soient converties en mosquées ! Un signe avant-coureur de la future et possible soumission des Européens à l’islam est le nombre croissant de convertis. Exactement comme dans les Balkans du temps de la domination des Ottomans… La conversion à l’islam relève du ”syndrome de Stockholm”, d’un désir de soumission et de protection. Selon les statistiques officielles, il y aurait en France entre 110.000 et 150.000 convertis au rythme de 4.000 par an. Un dernier sondage (réalisé par l’Institut Montaigne) révèle que 29% des musulmans français estiment que la loi islamique, la charia, est plus importante que la loi de la République. Près du tiers, soit plus d’un million d’individus… Le nombre de musulmans dans l’Union européenne dépasse très certainement les 30 millions – environ 15% de la population– et l’islam est la seconde religion après le christianisme, qui ne cesse pas de décliner, mais la première en milieu carcéral où elle fait le plus de convertis… N’oublions pas que la Révolution bolchevique s’est faite avec 3% de la population russe… Cette invasion est beaucoup plus inquiétante que celle, militaire, arrêtée à Poitiers en 732, car à l’époque, les Européens avaient la foi catholique, n’étaient pas efféminés et avaient des enfants.

II. L’APOSTASIE.

Vous connaissez cette parabole de l’homme possédé dont le démon exorcisé s’enfuit au désert, puis revient et, trouvant l’homme qui mène désormais une vie ordonnée et prospère, s’en va prendre alors avec lui sept autres esprits encore plus mauvais que lui pour habiter cet homme (Mt 12.43-45), en sorte que l’état final de cet homme devient pire qu’avant l’exorcisme. Par cette courte parabole Notre Seigneur dessine l’histoire de l’humanité représentée par cet homme. Elle était possédée par le démon depuis le péché originel, mais délivrée par le Christ, elle put enfin mener une vie raisonnable, et donc humaine et heureuse. Grâce à la connaissance de la Vérité révélée par le Christ (Jn 18.37), la vie humaine est devenue féconde en toutes sortes de bonnes œuvres, « libre, balayée, bien en ordre ». Mais si tout allait donc bien, comment comprendre que le démon soit revenu ? Jésus ne l’avait-il pas chassé ? Jésus a bien chassé le démon, mais Il n’a pas pour autant retiré à l’homme sa liberté… en sorte que le démon n’a jamais cessé d’espérer qu’augmentant ses ruses et ses forces (« sept autres esprits plus mauvais que lui »), il réussisse à tromper à nouveau la vigilance (1 P 5.8) commandée par Jésus (Lc 21.36). La parabole annonce qu’il réussira si bien à reprendre possession de l’humanité qu’elle finira dans un état pire qu’avant la venue du Christ… Et en effet, « Si nous péchons volontairement, après avoir reçu la connaissance de la Vérité, il n’y a plus de sacrifice pour les péchés. Il y a, au contraire, une perspective redoutable, celle du jugement et d’un courroux de feu qui doit dévorer les rebelles. Quelqu’un rejette-t-il la Loi de Moïse ? Impitoyablement il est mis à mort sur la déposition de deux ou trois témoins. D’un châtiment combien plus grave sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, tenu pour profane le Sang de l’Alliance dans lequel il a été sanctifié, et outragé l’Esprit de la Grâce ? (He 10.26-29) ». Le combat contre le Démon n’a jamais cessé, et c’est ainsi qu’après les mille ans de christianisme qu’avait connus l’Europe, la diabolique trinité des 3 R (Renaissance, Réforme et Révolution) eut le dessein de rejeter l’héritage de Jésus-Christ (chacun d’eux agissant dans son domaine spécifique : la culture, la religion et la politique), et de lui en fabriquer un nouveau, nécessairement antichrétien. Pour s’en convaincre, il suffit d’écouter un récent Ministre de l’Éducation nationale français, M. Vincent Peillon : « La révolution française est l’irruption dans le tempsImage de quelque chose qui n’appartient pas au temps, c’est un commencement absolu, c’est la présence et l’incarnation d’un sens, d’une régénération et d’une expiation du peuple français. 1789, l’année sans pareille, est celle de l’engendrement par un brusque saut de l’histoire d’un homme nouveau. La révolution est un événement méta-historique, c’est-à-dire un événement religieux. La révolution implique l’oubli total de ce qui précède la révolution. Et donc l’école a un rôle fondamental, puisque l’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen. Et c’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi. (La Révolution française n’est pas terminée, le Seuil, 2008) ». Vous voyez clairement exprimée dans ce passage la volonté de substituer à l’œuvre de la Rédemption, une autre œuvre, la singeant jusqu’à reprendre son vocabulaire, et se prétendant ouvertement d’origine non-humaine (« qui n’appartient pas au temps »), et donc démoniaque. Pour M. Peillon et ses amis francs-maçons « On ne pourra jamais construire un pays de liberté avec la religion catholique. Mais comme on ne peut acclimater le Protestantisme (Tiens, tiens…) en France, il faut inventer une religion républicaine. ». Cette religion républicaine, ayant donc pour vocation d’éradiquer le catholicisme, est la laïcité, ou plutôt le laïcisme, qui postule l’égalité de toutes les religions, parce qu’il ne saurait y avoir d’« unique et vraie religion (Dignitis Humanae, n°1) ». Lorsque le pape Pie VI considérait les droits de la Déclaration de 1789 comme « contraires à la religion et à la société (Encyclique Adeo Nota, 23.04.1791) », « la » religion signifiait pour lui « la religion catholique ». Mais aujourd’hui, pour tout le monde, y compris dans l’Église, « la » religion signifie « toutes les religions ». Pie VI faisait encore observer que la liberté de choisir chacun sa religion avait eu pour conséquence immédiate que « seule la religion catholique était proscrite (Allocution au Consistoire, 17.06.1793) ». Et il en est toujours ainsi, comme l’exprime si bien cette phrase de M. Roland Ries, le Maire de Strasbourg, capitale de l’Europe : « Nous servons de la viande halal par Imagerespect pour la diversité, mais pas de poisson le vendredi par respect de la laïcité. (11 avril 2011) »…

Le laïcisme présidant aux destinées de l’Europe sous les auspices des Droits de l’homme, après avoir nié ses racines chrétiennes, importe et favorise maintenant l’islam sur son sol… en prétendant qu’il y aurait un bon et un mauvais islam, que la violence dans l’islam ne serait que le fait d’extrémistes. Mais ce qu’il faut bien comprendre est que lorsqu’un musulman fait le bien, cela ne doit jamais être mis au compte de l’islam, mais de l’obéissance à sa conscience, laquelle lui permet d’entendre la voix de Dieu l’invitant à faire le bien et fuir le mal. Lorsqu’un musulman fait le bien, ce n’est jamais à cause de l’islam, mais toujours en dépit de l’islam. Lorsqu’un chrétien fait le mal, il ne peut jamais s’autoriser ni de l’exemple de Jésus-Christ, ni de son enseignement. Mais lorsqu’un musulman fait la même chose, ou même pire, il peut toujours s’autoriser et de l’exemple de Mahomet et de l’enseignement d’Allah. Et c’est pourquoi la parole du Pape faisant un parallèle entre la violence islamique et la violence chrétienne est une grave erreur. Il ne faut jamais dire du bien de l’islam, pas même l’ombre d’une virgule. Il n’y a aucune comparaison possible avec le christianisme (cf. 2 Co 6.14-18). Rejetant le christianisme, garant de l’ordre moral naturel, les sociétés apostates en sont logiquement venues à lui préférer le péché, qu’elles ont même légitimé et légalisé : divorce, contraception, avortement, pseudo-mariage des invertis, procréations médicalement assistées, expérimentation sur les embryons humains, gestation par autrui, euthanasie, etc. etc. Toutes ces abominations sont d’ailleurs autant de preuves utilisées par l’apologétique musulmane pour justifier le Image du christianisme et la conversion à l’islam…

Si laïcisme et islam paraissent doctrinalement ennemis, ils ont cependant en commun la haine du christianisme. Tandis que le laïcisme favorise l’islamisation de la société par ses lois démocratiques et anti-discriminations, l’islam, chez qui la raison et la liberté n’ont pas droit de cité, lui offre un peuple de soumis (« islam » veut dire « soumission »).
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III. L’ISLAM.
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Qu’est-ce que l’islam ? Pour le savoir, nul besoin d’avoir fait des études d’islamologie et d’arabe, comme les musulmans en panne d’arguments le disent à l’adresse des niais désireux d’être trompés. Il suffit, pour ceux qui ne sont pas chrétiens, mais qui ont encore les yeux en face des trous, de considérer les fruits qu’il porte, et pour les chrétiens, de se rappeler les mises en garde de Jésus contre la venue de faux-prophètes (Mt 24.4,11,24). L’islam, venant APRÈS le christianisme, pour le remplacer, ne peut être qu’une manifestation de plus de l’Antichrist. Il n’y a pas de doute à avoir à son sujet. L’islam doit toujours être présenté et dénoncé pour ce qu’il est : un antichrist, selon la définition même que saint Jean lui en donne : celui qui nie le Père et le Fils (1 Jn 2.22). Le Coran en effet ne cesse de marteler : « Allah n’engendre pas, et il n’est pas engendré (Coran 112.3) ». L’islam prétend n’avoir point d’autre raison d’être que celle de rétablir la vérité pervertie par la foi chrétienne, en niant absolument les dogmes de la Trinité, de la divinité de Jésus, de la Rédemption, de l’Église et du culte chrétien, en sorte que même sa profession de foi, la chahada, est une négation ! La foi chrétienne est même le seul péché qu’Allah ne puisse pardonner (Coran 4.48,116), un péché à cause duquel tous les chrétiens « ne sont qu’impureté (Coran 9.28) », les « pires de la création (Coran 98.6) », « plus vils que des bêtes (Coran 8.22 ; cf. 8.55) », « au même titre que l’excrément, l’urine, le chien, le vin. »[2], une impureté telle qu’elle les voue tous au feu de l’Enfer (Coran 98.6 ; 5.72) ! C’est dire si un musulman est éduqué dans la haine du christianisme, et vacciné contre l’évangélisation ! Pour l’islam, Jésus n’est ni mort ni ressuscité, nos péchés ne sont donc pas effacés et nous ne sommes pas sauvés, c’est pourquoi il faut continuer à vivre comme avant la venue de Jésus, c’est-à-dire comme les Juifs, en se faisant circoncire, en ne mangeant pas de porc, en lapidant les femmes adultères, etc. etc. Saint Paul fustigeait déjà l’islam lorsqu’il écrivait : « C’est pour que nous restions libres que le Christ nous a libérés. Donc tenez bon et ne vous remettez pas sous le joug de l’esclavage ! […] Si vous vous faites circoncire, le Christ ne vous servira de rien. […] Vous avez rompu avec le Christ, vous qui cherchez la justice dans la Loi ; vous êtes déchus de la grâce. En effet, dans le Christ Jésus ni circoncision ni incirconcision ne comptent, mais seulement la foi opérant par la charité. (Ga 5.1-6) ». Et il ajoutait : « Si nous-mêmes, si un ange venu du Ciel vous annonçait un Évangile différent de celui que nous vous avons prêché, qu’il soit maudit ! Nous l’avons déjà dit, et aujourd’hui je le répète : si quelqu’un vous annonce un Évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit maudit ! (Ga 1.8-9) ». C’est donc entendu : Mahomet, tous les imams et musulmans désireux de le rester, sont maudits ! Jésus a annoncé la venue de l’islam dans la paraboleob_037730_im de l’ivraie (Mt 13.24-30,36-43) et par cette parole : « Vient un temps où ceux qui vous tueront, penseront rendre un culte à Dieu. (Jn 16.2) ». Quelle autre religion que l’islam, en effet, prescrit le meurtre des chrétiens : « Qu’Allah tue les chrétiens ! (Coran 9.30) » ? Le coran est rempli de versets appelant à la haine et au meurtre des infidèles. L’islam n’existe que pour détruire l’œuvre du Christ et imposer au monde la loi absurde et cruelle des pharisiens que Jésus a maudits (Mt 23). L’islam reprend au christianisme son messianisme et son universalisme et se prétend la dernière religion révélée. Or deux religions universelles ne peuvent cohabiter. C’est pourquoi Allah commande : « Combattez-les jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’Église [association] et que la religion soit uniquement à Allah ! (Coran 2.193) ». C’est la vocation de l’islam d’extirper le christianisme et de soumettre la terre entière à la charia. Tout musulman en a le devoir : « Entre nous et vous, c’est l’inimitié et la haine à jamais jusqu’à ce que vous croyez en Allah, seul ! (Coran 60.4) ». M. Alija Izetbegovic, chef d’État de Bosnie-Herzégovine de 1990 à 2000, l’a ouvertement confessé : « Il ne peut y avoir ni paix ni coexistence entre la religion islamique et des institutions politiques et sociales non-islamiques. […] Le soutien qu’un peuple musulman apporte effectivement à un régime en place est directement proportionnel au caractère islamique de ce dernier. […] Le mouvement islamique doit prendre le pouvoir dès qu’il est en situation morale et numérique suffisante pour lui permettre de renverser le gouvernement non-islamique. (In La Déclaration islamique) ».

Il faut nous rappeler ce que le bienheureux Charles de Foucauld enseignait : « Tout musulman croit qu’à l’approche du Jugement Dernier le Mahdi surviendra, déclarera la guerre sainte et établira l’islam par toute la terre, après avoir exterminé ou subjugué tous les non-musulmans. Dans cette foi, le musulman regarde l’islam comme sa vraie patrie et les peuples non musulmans comme destinés à être tôt ou tard subjugués par lui, musulman, ou par ses descendants. S’il est soumis à une nation non-musulmane, c’est une épreuve passagère ; sa foi l’assure qu’il en sortira et triomphera de ceux auxquels il est maintenant assujetti. La sagesse l’engage à subir avec calme son épreuve […] D’une façon générale, sauf exception, tant qu’ils seront musulmans, ils ne seront pas Français, ils attendront plus ou moins patiemment le jour du Mahdi, en lequel ils soumettront la France.[3] ».

Hassan II, Roi du Maroc, et Commandeur des Croyants, ne disait pas autre chose : « N’essayez pas de faire des Français avec des musulmans, vous n’y arriverez pas. Vous ne ferez que de mauvais Français et de mauvais musulmans. ».[4]

Les choses sont claires, mais les Européens, ayant perdu la Foi, veulent croire que l’islam est une religion comme une autre, une bonne religion, et lui accorder le même statut que celui que l’Église a acquis au prix du témoignage rendu à la Vérité par le sang de ses martyrs, et ses innombrables bienfaits… Et c’est ainsi, par exemple, que la France s’imagine régler les problèmes engendrés par l’islam en créant un « islam de France ». Ce qui est une entreprise aussi vouée à l’échec que l’islam n’existe qu’en s’opposant à ce qui n’est pas lui, d’où son obsession du halal pour se différencier des non-musulmans. « Entre nous et vous, c’est l’inimitié et la haine à jamais, jusqu’àislam-1 ce que vous croyiez en Allah, seul ! (Coran 60.4) » ; « Ne croyez que ceux qui suivent votre religion (Coran 3.73) ». Si Dieu sait souvent attendre jusque dans l’éternité pour punir les pécheurs, pour les nations, qui alors n’existeront plus, et qui aujourd’hui rejettent le Christ, c’est dans le temps qu’Il les punit. La présence de l’islam en Europe, conséquence de son apostasie de la foi chrétienne, sera aussi son châtiment. Jésus ne nous avait-Il pas avertis : « Tout royaume divisé contre lui-même court à la ruine ; et nulle ville, nulle maison, divisée contre elle-même, ne saurait se maintenir. (Mt 12.25) » ? Remarquons d’ailleurs à ce sujet comment les nations qui refusent le remplacement de leur population et leur islamisation sont celles qui ne rougissent pas de tenir unies leur origine chrétienne et leur identité nationale…

IV. QUELLE RÉPONSE ?

Il est très difficile d’agir contre l’islamisation car si parlez d’immigration, vous êtes xénophobe, si vous parlez de sécurité, vous êtes facho, si vous parlez d’Islam, vous êtes islamophobe. L’«islamophobie» est 1455521_3_4c15_samedi-matin-18-decembre-environ-deux-centsla machine de guerre idéologique que l’islam a mis dans les mains des idiots utiles occidentaux. Ceux qui dénoncent l’islam sont poursuivis pour racisme par la justice de leur pays, soumise aux principes de la charia qui interdit la critique de l’islam. J’étais à Varsovie il y a quelques jours pour participer à une réunion de l’OSCE, et un jeune Belge a plaidé pour que l’islamophobie soit reconnue et sanctionnée au niveau international comme crime… La France, en 1999, a déjà accepté que l’UOIF (l’Union des Organisations Islamiques de France, une création des Frères musulmans) refuse d’inclure dans sa charte le droit de changer de religion, au motif que cela est interdit par le Coran…

Mais le plus grave n’est pas tant l’apostasie des nations européennes, dénoncée par saint Jean Paul II (Ecclesia in Europa, n°9), que celle présente dans l’Église elle-même, comme l’avait reconnue le pape Paul VI évoquant « les fumées de Satan entrées dans le saint lieu »… Face aux avancées toujours plus importantes de l’islam en Europe, les responsables de l’Église ne parlent jamais d’évangéliser les musulmans, mais de dialogue. Or, concrètement, à quoi a servi depuis cinquante ans le dialogue islamo-chrétien, sinon à donner à l’islam la respectabilité et la légitimité dont il a besoin pour s’imposer dans la société ? Jamais il n’y est question de traiter les sujets de fond, mais seulement d’entretenir un climat de pseudo-convivialité, alors même qu’Allah demande aux musulmans de ne jamais prendre pour amis les chrétiens (Coran 5.51). Où l’on voit que l’islam n’est fort que de la faiblesse de la foi des chrétiens… La Mère de Dieu à Akita affirme que : « Le démon entre dans l’Église parce qu’elle est remplie de ceux qui acceptent les compromissions. »… La compromission procède de la volonté de plaire ou la peur de déplaire aux hommes (Ga 1.10 ; Lc 16.15). Aujourd’hui, beaucoup dans l’Église refusent de dire la vérité au sujet de l’islam, de peur de déplaire aux musulmans, de passer aux yeux d’autrui, et même à leurs propres yeux, pour des « intolérants », des « fanatiques », des « fachos ». Le Pape lui-même est capable de dire que toutes les religions veulent la paix, et que « le véritable Islam et une adéquate interprétation du Coran s’opposent à toute violence. (Evangelii gaudium, n°253) », que la violence de l’islam serait comparable à celle du christianisme… C’est là un grand malheur parce que nier la différence absolue entre le christianisme et l’islam, ou dire que toutes les religions veulent la paix revient à confesser leur bonté intrinsèque, et parce que confesser la bonté de l’islam conduit sinon à le professer, du moins à le légitimer. Car, comment condamner ce qui est bon ?… Or, que veut l’Antichrist sinon la mort de l’Église : « Qu’Allah tue les chrétiens ! (Coran 9.30) » ? Prôner la bonté universelle des religions, et donc de l’islam en particulier, est suicidaire. Une telle affirmation trahit l’annonce du caractère unique de la foi chrétienne, et sa nécessité absolue pour le salut… mais encore fortifie les musulmans dans l’assurance d’être dans la seule et vraie religion, les empêche de quitter l’islam, décontenance ceux qui l’ont quitté, notamment ceux qui sont devenus chrétiens, blesse les chrétiens vivant sous le joug musulman, et conduit les chrétiens ignorants à embrasser « la dernière religion révélée », la « religion d’amour, de tolérance et de paix »… Enfin, comment la profession du caractère également bon de toutes les religions ne participerait-elle pas à l’établissement de la « religion mondiale » composée de l’ensemble des religions, toutes nécessairement et également bonnes, de laquelle Shimon Pérès est justement un jour venu demander au Pape François d’assumer la direction (04.09.2014) ? Cette nouvelle religion universelle ne serait-elle pas « l’imposture religieuse qui doit survenir avant le retour du Christ, apportant aux hommes une solution apparente à leurs problèmes au prix de l’apostasie de la vérité, et qui ébranlera la foi de nombreux croyants (Catéchisme de l’Église Catholique n°675) » ?

L’accueil toujours plus large de « réfugiés » musulmans encouragé par le Pape et l’Europe, ainsi que le brassage de populations et la destruction de leurs identités qu’il implique, ne peuvent que favoriser l’islamisation de l’Europe. Peut-être est-ce là une condition préalable à l’établissement de la nouvelle religion mondiale présentée comme solution aux problèmes et au refus de l’islamisation, si refus il y a, étant donné qu’il ne saurait être question de présenter la foi catholique… Le Pape Lui-même a dit que Dieu n’était pas catholique… Quand des prêtres font prier leur peuple avec des musulmans, et que des évêques posent la première pierre des mosquées où chaque jour la Sainte Trinité est blasphémée, et la haine du christianisme proclamée, comment ne pas constater que la perte de la foi fait venir l’islam, lequel se révélera le châtiment de l’apostasie ? C’est en effet une vérité de l’histoire qu’une Église apostate passe facilement à l’islam… Pourquoi l’islam a-t-il conquisob_352a4b_conquete-de-rome-islam-iran-2 rapidement de si vastes territoires chrétiens, sinon parce que ces derniers, ayant abandonné la foi catholique, étaient malades des différentes hérésies et conflits politiques qui les déchiraient et les affaiblissaient ? C’est ainsi que tombèrent en 636-638 la Syrie et la Palestine, devenues nestoriennes (« Jésus est l’union de deux personnes, divine et humaine ») ; en 642 l’Égypte devenue monophysite (« Jésus n’a qu’une nature ») ; de 648 à 711 la Cyrénaïque, la Tripolitaine et l’Afrique du Nord, devenues donatistes (« Pas de miséricorde pour les apostats repentis ; validité des sacrements dépendants de la sainteté du célébrant… ») ; en 714 l’Espagne, et en 719 et 725 la Provence et la Bourgogne, devenues ariennes (« Le Fils de Dieu a été tiré du néant, Jésus n’est qu’un homme »). Toutes ces hérésies s’accordaient particulièrement bien avec la seule affirmation de l’unicité divine, avec la négation de la divinité de Jésus, la négation de la liberté humaine, l’iconoclasme musulman… mais ces faux chrétiens se retrouvèrent bien vite dans une grande confusion, ne sachant plus à quelle religion ils appartenaient, tandis que les mariages mixtes rendaient leurs enfants automatiquement musulmans… Ce ne fut sans doute pas sans une logique divine que l’expansion de l’islam fut stoppée et repoussée par la descendance du roi des Francs, Clovis, restée catholique, ou à Vienne par Jean Sobiewski… Remarquons encore comment le schisme de l’Église d’Orient en 1054 est aussitôt suivi par la chute de l’Empire byzantin en 1071 sous les coups de boutoir de la tribu des Seldjoukides. Et alors donc qu’aujourd’hui l’Europe est envahie par l’islam, que les chrétiens, souvent ignares de leur propre religion, victimes d’un mauvais catéchisme qui ne leur a rien appris sinon la tolérance, sont conduits à accueillir l’islam comme une bonne religion, voilà que notre Pape a convoqué un synode pour s’interroger sur la possibilité de donner la communion aux adultères publics ou reconnaître une valeur aux unions homosexuelles… Au temps de la prise de Constantinople, l’histoire raconte que les théologiens dissertaient sur le sexe des anges… ob_619c61_conquete-de-rome-islam-iran-4

Le cardinal Burke, dans un récent entretien au quotidien italien Il Giornale, affirme : « J’ai entendu maintes fois des musulmans, qui expliquaient : « Ce que nous n’avons pas réussi à faire par les armes comme par le passé, faisons-le aujourd’hui avec la démographie et l’immigration. La population est en train de changer. Si cela continue, des pays européens comme l’Italie seront bientôt à majorité musulmane. […] Tout ceci arrive à cause de la corruption de l’Occident. Il n’y a plus suffisamment de familles nombreuses. De manière docile, nous acceptons des pratiques contraires à la loi naturelle, comme l’avortement ou le soi disant mariage entre personnes du même sexe. C’est la preuve que nous ne sommes plus forts dans la foi et devenons dès lors une proie facile pour la conquête musulmane. […] Nombreuses sont les personnes, qui ne comprennent pas ce qu’est l’islam. Et ils inventent ce slogan, selon lequel nous croyons tous au même Dieu, que nous sommes tous unis par l’amour du prochain, etc. Mais c’est faux. ». Constat qui rejoint la préoccupation exprimée par saint Jean-Paul II, en 2003, dans l’exhortation apostolique « Ecclesia in Europe » écrit : « Il est nécessaire de donner aux chrétiens qui vivent au contact quotidien des musulmans (ce n’est peut-être pas encore ici votre cas en Pologne, mais si vous ne faites pas ce qu’il faut, cela va rapidement le devenir), une connaissance objective de l’islam (sous-entendu : toute connaissance de l’islam n’est pas objective…), afin qu’ils sachent s’y confronter. (n°57) ». Il importe donc d’acquérir cette connaissance objective de l’islam.

Quels conseils les Apôtres nous donneraient-ils face à l’islam ? Ceux-ci : « Ne formez pas d’attelage disparate avec des infidèles. Quel rapport en effet entre la justice et l’impiété ? Quelle union entre la lumière et les ténèbres ? Quelle entente entre le Christ et Satan ? Quelle association entre le fidèle et l’infidèle ? (2 Co 6.14-15 ; 1 Co 5.9-12 ; 10.20-22) » ; « C’est que beaucoup de séducteurs se sont répandus dans le monde, qui ne confessent pas Jésus Christ venu dans la chair. Voilà bien le Séducteur, l’Antichrist. […] Si quelqu’un vient à vous sans apporter cette doctrine, ne le recevez pas chez vous et abstenez-vous de le saluer. Celui qui le salue participe à ses œuvres mauvaises. (2 Jn 7 et 10-11) » ; « Les uns, ceux qui hésitent, cherchez à les convaincre ; les autres, sauvez-les en les arrachant au feu ; les autres enfin, portez-leur une pitié craintive, en haïssant jusqu’à la tunique contaminée par leur chair. (Jude 1.22-23) ». Vous le voyez, il y a unanimité chez les Apôtres : Aucune compromission ! Rien ![5] Rien pour l’islam ! Aucune mosquée ! Aucune dérogation à nos lois ! Rien ! Est-ce l’attitude adoptée aujourd’hui ? Quelle est l’attitude qui a permis de convertir le monde, celle des Apôtres ou celle de l’accueil des ennemis du Christ ?

Hormis les réponses politiques comme l’arrêt de l’immigration, l’abrogation des lois anti-vie et le soutien à la natalité européenne, l’arrêt des mesures soi-disant anti-discriminatoires et la remigration, l’attitude de refus absolu de toute alliance avec l’islam ne peut se faire sans une formation à l’apologétique, mais encore sans prendre les puissants moyens que Jésus nous a donnés pour chasser les démons particulièrement mauvais comme l’est l’islam : pénitences, sacrifices, jeûnes, prières… Mais aussi et nécessairement se former à l’apologétique, ce pourquoi je recommande mon livre « Interroger l’islam, 1501 questions à poser aux musulmans », poser des questions aux musulmans pour les amener dame-fatima-precedant-benoit-xvià réfléchir, et retrouver l’amour de la Croix… Et comment ne pas confier à Notre Dame de Fatima, par la consécration à son cœur immaculé et les pratiques qu’elle a demandées, la direction de ce combat eschatologique et certainement bientôt apocalyptique ? Ce n’est sans doute pas sans raison que la Mère de l’Église est venue au début du siècle passé montrer l’Enfer en un lieu appelé Fatima. Non seulement elle savait combien le rappel de ce dogme allait nous être nécessaire… mais certainement a-t-elle voulu encore dire aux musulmans que les chrétiens croient eux-aussi à l’Enfer ! Car si pour certains l’Enfer n’existe pas, pour l’islam, au contraire, la menace terrifiante de l’Enfer est ce qui lui sert en dernier recours pour s’imposer aux esprits qu’il soumet et terrorise ainsi… C’est pourquoi la contre-attaque de l’Église doit nécessairement reparler de l’Enfer !

Qui peut venir APRÈS le Christ, sinon l’Antichrist ?

L’islam vient après le Christ, il est une imposture religieuse (cf. CEC n°675), où l’homme se sauve sans la médiation du Christ. L’islam élimine le Christ et l’œuvre de la Rédemption pour lui substituer une pseudo-religion d’autant plus démoniaque qu’elle se prétend divine… Certes, « Ils montèrent sur toute l’étendue du pays, puis ils investirent le camp des saints, la Cité bien-aimée. Mais un feu descendit du ciel et les dévora. (Ap 20.9) ».

Gloire à Dieu !

[1] L’écrivain Bat Ye’or avait révélé cela en plusieurs de ses ouvrages : Eurabia ; L’Europe et le spectre du Califat…

[2] Ayatollah Khomeny, Principes politiques, philosophique, sociaux et religieux, Éditions Libres Hallier, Paris, 1979.

[3] Lettre à René Bazin, de l’Académie Française, parue dans le Bulletin du Bureau catholique de presse, n°5, octobre 1917 et publiée en 2004 par Liberté politique n°25.

[4] Entretien télévisé avec Anne Sinclair le 16 mai 1993.

[5] On pourrait faire remarquer qu’elle s’accorde avec celle préconisée dans l’Ancien Testament : « Garde-toi de contracter alliance avec les habitants du pays contre lequel tu marches, de peur qu’ils ne soient un piège au milieu de toi. Mais vous renverserez leurs autels, vous briserez leurs stèles et vous battrez leurs Aschérim. […] Ne contracte donc pas alliance avec les habitants du pays, de peur que, lorsqu’ils se prostituent à leurs dieux et leur offrent des sacrifices, ils ne t’invitent et que tu manges de leurs victimes. (Ex 34.12-16) » ; « Vous donnez du secours à l’impie, et vous vous liez d’amitié avec ceux qui haïssent le Seigneur ; et c’est pour cela certainement que vous méritez la Colère de Dieu. (2 Ch 19.2b) ».
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Re: Vrais et faux ennemis de l'islam

Message non lu par yacoub »

Qui a rédigé le Coran ?

La lecture du Coran ("el qoran" en arabe, terme qui peut signifier aussi bien "l'appel" que "la lecture") laisse perplexe.

Le Coran regorge d'hébraïsmes, de noms, de mots et d'expressions hébraïques (reconnaissables aisément en dépit des innombrables erreurs dans leur retranscription en arabe). Les experts en araméen (dans sa variante syriaque) y ont trouvé également un vocabulaire étendu et une syntaxe qui sont indubitablement en langue araméenne, au point de conclure qu'il s'agit d'une langue composite arabo-hébreue-araméenne, artificielle et spécifique au Coran.
Et cela est dû au fait que le Coran rassemble dans un fatras épouvantable des passages du Pentateuque, du Livre de Josué (qu'il confond avec Yeshoua'-Jésus), du livre des Psaumes (appelé bizarrement "zabbour", déformation de "zammour" = "chant", en hébreu), des Evangiles (y compris apocryphes), des bribes d'hagiographes bibliques, des réminiscences de littérature talmudique en araméen, et enfin des ersatz de traditions "arabes" préislamiques revisitées et réinterprétées ?

A tel point qu'on est en droit de se demander qui a bien pu "pondre" cette mixture imbuvable ? Qui est donc le "responsable" de ce syncrétisme rétrograde qui a pris du judaïsme et du christianisme ce que ces deux religions ont de pire - comme si elles étaient deux mamelles empoisonnées qui ont allaité la religion musulmane -, et délaissé le meilleur ?

A la fin du VIème-début du VIIème siècle après J-.C., le judaïsme et le christianisme étaient solidement implantés dans la péninsule du Hedjaz. Les rabbins et les prêtres s'affrontaient dans d'interminables joutes théologiques sous les yeux amusés et le regard ébaubi des autochtones arabes polythéistes. Certains de ces arabes polythéistes, plus curieux que d'autres, venaient assister aux enseignements que rabbins et prêtres octroyaient, dans un but incontestable de prosélytisme.

Les rabbins cependant, plutôt qu'une conversion pure et dure au judaïsme, privilégiaient une adhésion à ce qu'ils nommaient "la communauté des craignant-Dieu".
Il était exigé de ces "craignant-Dieu", une pratique religieuse allant - selon leur stade de progression dans le judaïsme-, du minimum (comme le respect aux 7 commandements dits "noachides"), jusqu'à un stade très avancé de respect des lois de la Torah juste avant la conversion finale, en passant par le stade intermédiaire de "mityahed", c'est-à-dire de "judaïsant".

Il se pourrait fort bien que Muhammad - si le personnage est réel et non fictif - se soit trouvé parmi ces "judaïsants" écoutant, avec un sérieux vertigineux, l'enseignement d'un de ces gourous-rabbins. Il devait être doué d'une excellente mémoire pour "engranger" fidèlement les "pilpoulim" (les "ratiocinations") de ces rabbins. Allait-il alors - afin de se les remémorer et les "sauvegarder", réciter ses "cours" à un scribe qui, au fur et à mesure, "couchait à l'écrit" ce qui lui avait été transmis oralement ?
Pourtant, il y a dans le Coran trop de déviations, de dissidences, de contradictions, de divergences, d'anachronismes (pour ne pas dire de bourdes et d'erreurs, voire d'absurdités et de non-sens qui y pullulent, mais qui pourraient tout aussi bien être attribuées à un scribe étourdi ou malentendant) par rapport au Pentateuque ou aux Evangiles.

De plus, l'éclectisme religieux de ce néophyte ne le poussa- t-il pas aussi à aller écouter les prêches et sermons de rabbins hétérodoxes et de moines défroqués ? Toutes ces influences sont en effet patentes dans le Coran.
Ce qui a poussé nombre d'Historiens et d'exégètes à développer la thèse, justement à cause de ce syncrétisme judéo-chrétien dissident et déviant, que le "maître à penser" de Muhammad ne pouvait pas être un rabbin orthodoxe ou un prêtre catholique. Il appartenait soit à une secte judaïco-christique, soit à une secte chrétienne judaïsante, soit même à une secte hétérodoxe - voire hérétique -, ex-judaïque ou ex-christique.

Cette thèse semble cohérente, mais elle fait fi de certaines considérations et reste encore à prouver. Toutefois, et en admettant qu'elle soit établie, la question demeure de savoir de quelle secte judaïco-christique ou de quelle secte chrétienne judaïsante, ou encore de quelle secte hétérodoxe-hérétique ex-judaïque et ex-christique, s'agit-il ? Et plus concrètement, qui est ce rabbin dissident ou ce prêtre hérétique qui a distillé son enseignement à Mohammad ? Et enfin, qui est ce scribe qui a trempé sa plume pour rédiger le Coran, à partir de "comptes-rendus" oraux de Mohammad ?

Avant de s'aventurer à une hypothétique réponse, faisons un bref relevé de ces sectes, dans la péninsule arabique de l'époque, relevant du judaïsme et du christianisme hétérodoxes.
Dans le judaïsme : une secte pharisienne messianique ésotérique et dissidente (de "la maison de Shamaï", le fameux sage qui polémiquait avec Hillel l'ancien ?), des débris du courant sadducéen, des rescapés d'un groupe d'esséniens, des excommuniés de la communauté samaritaine, et une faction de proto-qaraïtes descendants peut-être d'anciens zélotes (judéens et iduméens).
Dans le christianisme : une secte marcionite, une monophysite, une arianiste, une nestorienne, une gnostique sacralisant un Evangile apocryphe ou non canonique, une nazoréenne, et enfin une secte ébionite.



Il y en avait certainement d'autres appartenant au pourtour judaïque et christique, mais leur "credo", leur théologie, leurs croyances et leurs pratiques religieuses ne différaient sensiblement pas de la douzaine de courants et sectes énumérés plus haut et se rattachant à la sphère judaïque et christique.
Procédons par élimination.
- Il est impossible qu'un pharisien, dissident ou pas, ait enseigné Mohammad. Aucun pharisien n'aurait pu ordonner qu'on coupe la main pour le vol d'un pain ! Cela contredit totalement non seulement le Pentateuque qui oblige le voleur à rembourser quatre fois le prix de son vol, mais également l'exégèse pharisienne fondamentale de permettre en toutes choses une réparation pécuniaire.
- Ce maître à penser de Mohammad ne pouvait être un sadducéen. Les sadducéens s'opposaient farouchement à la croyance au monde futur et à la résurrection des morts. Or ces deux points sont centraux dans le Coran.
- Il n'était pas non plus essénien. Le calendrier essénien était fondamentalement solaire et le calendrier coranique est exclusivement lunaire.
- Il était encore moins un samaritain, pour qui non pas Jérusalem, mais le Mont Garizim (surplombant Sichem) était le "Sanctuaire de Yahweh". Le Coran a les samaritains en horreur.
- Ni non plus un proto-qaraïte descendant des anciens factieux zélotes. D'un point de vue théologique, ceux-ci rejetaient le Talmud, or le Coran reprend des traditions talmudiques. Et d'un point de vue politique, ils étaient des ultras patriotes, des "endeuillés de Sion". Or Jérusalem n'est même pas mentionné dans le Coran. Quant au patriotisme juif, Mohammad n'en a cure.

En conclusion, le "maître à penser" de Muhammad n'était pas un Hébreu (judéen, samaritain, ou galiléen).

Et concernant la sphère christique, l'élimination par impossibilité est à peu près du même type :
- Un marcionite rejetait le Pentateuque. Le Coran le vénère.
- Un monophysite voit en Jésus son "unique nature incarnée dans le verbe de Dieu". Le Coran reconnaît certes en Jésus "le prophète du Jugement dernier", mais Jésus n'est qu'un humain comme les autres prophètes (nonobstant sa naissance virginale).
- Un arianiste fait de la résurrection de Jésus le fondement de son anti-trinitarisme. Le Coran nie la mort sur la croix et donc la résurrection de Jésus.
- Un nestorien se réclame d'une doctrine professant que deux personnes, l'une divine, l'autre humaine, coexistaient en Jésus. Le Coran rejette également cette doctrine.
- Un gnostique aurait fait peu de cas des interdits culinaires de la Torah. Le Coran est très méticuleux sur ce point.
- Un nazoréen aurait été offusqué si un de ses disciples avait dit que Jésus n'avait pas été crucifié et que c'est un autre qui l'a été à sa place. Le Coran l'affirme allégrement
- Un ébionite aurait enseigné de ne transgresser aucun "yota" de la Torah, de ne rien y ajouter et de ne rien y retrancher car tout le Pentateuque et les commandements de la Torah témoignent de la messianité de "Jésus le Sauveur d'Israël". Le rédacteur du Coran ajoute et retranche, biffe et modifie les lois de la Torah, sans même sourciller.

Seconde conclusion : Le maître à penser de Muhammad n'était pas un prêtre ou un moine (défroqué ou pas).

Mais cette élimination ne nous dit toujours pas qui était le "maître à penser" de Muhammad et encore moins le scribe ou le rédacteur du Coran. Ce n'est que dans la "Sîrah", c'est-à-dire la pseudo "biographie" de Muhammad et le fictif compte-rendu détaillé de ses faits et gestes, que nous pourrions à la rigueur trouver les indices qui manquent et qui seraient susceptibles de nous révéler l'identité de ce "maître à penser" de Muhammad, et par la même occasion, le nom de son scribe et rédacteur du Coran.
Cette compilation nous parle d'un certain Waraqa ibn Nawfal, le cousin de Khadija, la première épouse de Muhammad. Selon différentes sources et études, ce Waraqa aurait été tout d'abord un "craignant-Dieu", puis un "judaïsant" et ensuite un "christianisant".
Et c'est par l'intermédiaire et l'enseignement de ce "maître à penser" (qui a lui-même mal intégré ce que des juifs et des chrétiens, appartenant à des courants marginaux et hétérodoxes, lui ont enseigné), que le Coran est "descendu du ciel".

Il y a néanmoins une faille dans cette thèse : Waraqa ibn Nawfal serait d'origine qurayshite donc "arabe". Or le Coran (du moins dans ses premiers versets dits "mecquois") a une haine incandescente des arabes (tant qu'ils étaient polythéistes). Par exemple (9. 97) :


الْأَعْرَابُ أَشَدُّ كُفْرًا وَنِفَاقًا وَأَجْدَرُ أَلَّا يَعْلَمُوا حُدُودَ مَا أَنْزَلَ اللَّهُ عَلَى رَسُولِهِ

les arabes sont les plus endurcis parmi les mécréants et les hérétiques, et les plus enclins à ne pas étudier les préceptes qu'a fait descendre (du ciel) allah sur son envoyé.

De plus, le Coran fait par trop usage de mots hébreux et araméens, à la place de termes arabes. Il est également parsemé de graves erreurs d'orthographe et de syntaxe. Ce qui laisse planer des doutes sur l'origine "arabe" de Waraqa et a entraîné des historiens à le considérer comme d'origine aramo-syrienne, voire nabatéenne.

La question reste en suspend, mais d'un point de vue psychologique, la balance penche plutôt sur l'origine arabe.
Car cette "haine de soi" de Waraqa (et donc de Muhammad) n'est-elle pas un comportement banal, de la même veine et du même syndrome qui atteint tout "converti" et "prosélyte" ?
Et comme Waraqa et Muhammad qui se gargarisaient de mots et d'expressions hébraïques et araméennes devant des locuteurs arabes qui les écoutaient bouche-bée, de même un "nouveau musulman" en France - plutôt dénué de solide culture française et s'exprimant dans un langage peu châtié -, ne se met-il pas soudain à baragouiner en arabe avec ses "potes" de banlieue ? Ou à lancer à tout bout de champ à la face de ses parents "chrétiens mécréants", des expressions en langue arabe coranique afin de mieux leur étaler son "intransigeante foi musulmane" ?!

Après sa conversion à l'islam, un néophyte français de souche ne devient-il pas immanquablement haineux envers ses origines françaises et sa famille restée chrétienne ?
Cela n'a- t-il pas été également le syndrome de Muhammad, le disciple de Waraqa qui, en fin de compte a éclipsé son "maître"?!


David A. Belhassen
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Re: Vrais et faux ennemis de l'islam

Message non lu par yacoub »

Victor Hugo l'avait prévu dans un vil poème islamophobe

Cri de guerre du mufti

En guerre les guerriers ! Mahomet ! Mahomet !
Les chiens mordent les pieds du lion qui dormait,
Ils relèvent leur tête infâme.
Écrasez, ô croyants du prophète divin,
Ces chancelants soldats qui s'enivrent de vin,
Ces hommes qui n'ont qu'une femme !

Meure la race franque et ses rois détestés !
Spahis, timariots, allez, courez, jetez
A travers les sombres mêlées
Vos sabres, vos turbans, le bruit de votre cor,
Vos tranchants étriers, larges triangles d'or,
Vos cavales échevelées !

Qu'Othman, fils d'Ortogrul, vive en chacun de vous.
Que l'un ait son regard et l'autre son courroux.
Allez, allez, ô capitaines !
Et nous te reprendrons, ville aux dômes d'azur,
Molle Setiniah, qu'en leur langage impur
Les barbares nomment Athènes !
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Re: Vrais et faux ennemis de l'islam

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Le rêve d’attentat qui conforte Khalid El Bakraoui (DOCUMENT)

J. La. Publié le vendredi 17 février 2017 à 06h25 - Mis à jour le vendredi 17 février 2017 à 13h24

Les Belges plus méfiants envers les institutions et plus confiants envers leur famille
Une étudiante au Centre islamique et culturel de Belgique a rejoint le djihad en Syrie
Un mineur reconnaît une cyberattaque contre l'aéroport de Bruxelles juste après les attentats

Belgique

Le terrorisme n’est pas une arme nouvelle. Le djihad n’est pas un concept récent. Leur association avec la quête délibérée de la mort est une nouveauté que l’on retrouve dans la nouvelle génération de djihadistes.

C’est le constat de départ du spécialiste de l’islam Olivier Roy qui en tire des conséquences dans “Le djihad et la mort”. Certains de ces terroristes cherchent la mort dans une confrontation avec la police comme les Kouachi. Comme au Bataclan. Ou encore en se faisant exploser comme Ibrahim El Bakraoui et Najim Laachraoui à Zaventem, une heure avant que Khalid El Bakraoui en fasse de même à Maelbeek.

Deux complices ont vraisemblablement renoncé au dernier moment  : Mohamed Abrini, “l’homme au chapeau” qui a quitté l’aéroport à pied et Osama Krayem qui n’est pas monté dans une rame de métro et est retourné à sa planque de la rue des Casernes.
Ne pas trembler face à la mort

Dans quel état d’esprit sont ces hommes qui “cherchent la mort”  ? Un enquêteur, qui a vu les vidéos de Zaventem, témoigne que l’un des kamikazes avait le sourire, n’a pas cillé et ne paraissait pas le moins du monde anxieux.

Un texte, écrit deux jours avant les attentats sur l’ordinateur abandonné par les terroristes alors qu’ils partent pour Zaventem, atteste du mode de pensée de ces terroristes. Son auteur est Khalid El Bakraoui.

Comme il est d’usage dans cette “littérature”, le texte débute par un “Louange à Allah”. Il oppose son Dieu au “chaytane” (diable des musulmans), qui cherche à tromper le croyant dans son chemin vers la mort et le paradis. “Est-ce le paradis qu’ils fuyaient  ? Est-ce un paradis large comme les cieux et la terre qu’ils fuyaient pour l’étroitesse de cette vie-ci !”, écrit-il de ceux-ci qui renoncent à mourir en martyr.

Le terroriste narre un de ces rêves. Il était avec deux autres hommes sur un bateau. Ils avaient chacun un otage. Il explique, qu’avec son otage il se précipite sur deux soldats et déclenche sa ceinture explosive. “Puis ma tête est arriver dans une terre, le sheih adnani et abou ahmed, ont pris ma tete, puis ont dis il sourit ou pas. a ce moment j’ai vu l’ame des trois personnes que j’avais tuer devant moi, ils disaient quel jour heureux, la j’ai commence a avoir peur, pensant que j’etais dans le faux”, écrit-il dans ce texte truffé de fautes ortographiques. Il fait référence à El Adnani, chef des opérations extérieures de l’EI et à l’homme – qui pourrait être le Belge Oussama Atar – qui est leur contact à Raqqa.
Religion et jeu vidéo

Il poursuit sur un mode typique des jeux vidéo : les âmes des victimes ont brûlé avant de disparaître, l’étendard de l’islam est sorti de terre. Il a vu une lumière au ciel. C’était Allah : “Mon ame est devenu une boule de lumière il m’a dit oh mon serviteur, aujourd’hui ta delivrance”.

Il explique s’être réveillé, le cœur battant. Il dit qu’il a demandé à quelqu’un, vu en Syrie, d’interpréter son rêve. Ce voyant lui a dit que  : “C’est que je vais participer a une grosse operation qui va reussir et trouver le martyr.”

La boucle était bouclée…
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Re: Vrais et faux ennemis de l'islam

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« Daech et l’islam » de Frère Rachid : une vérité cruelle pour les musulmans
Publié le 12 avril 2017 - par Malek Sibali - 13 commentaires - 2 772 vues
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Hamed Abdelsamad, auteur du Fascisme islamique, trouve dans ce nouveau livre une analyse rare et globale de l’idéologie du terrorisme. « Aucun autre livre, précise-t-il, ne clarifie l’interaction entre Daech et les racines de l’islam mieux que celui-ci. »

Quant à Robert Spencer, auteur du New York Times bestsellers The Politically Incorrect Guide to Islam (and the Crusades) et The Truth about Muhammad, il ajoute : « Voici un ouvrage bien informé et très précis sur la connaissance de l’islam et de ses pratiques. Il est fondé sur le Coran et sur la vie de Mahomet dont DAECH est la juste expression fondamentale et historique. C’est donc un ouvrage extraordinaire et indispensable, très profond et éclairant, utile pour mieux affronter l’ennemi. » Il conseille aux analystes de la lutte contre le terrorisme et aux décideurs politiques de le lire attentivement pour en tirer des leçons efficaces.

Frère Rachid, l’animateur-phare de la télévision américaine Al Hayat TV, est l’auteur de ce livre remarquable sur Daech et l’islam, sorti en version arabe en juin 2016. Sa version française vient d’être publiée début avril 2017 aux éditions Water Life Publishing en coopération avec la FNACF en France.

Il n’est pas nécessaire de présenter l’auteur, car les lecteurs de ce site le connaissent bien.

http://ripostelaique.com/brother-rachid ... riens.html

et

http://ripostelaique.com/frere-rachid-s ... utres.html

Voici comment l’auteur présente lui-même son œuvre :

« Ce livre est loin d’être une pure théorie ni la somme d’idées préconçues, mais il est le fruit d’une expérience personnelle que j’ai vécue comme musulman et approfondie comme chercheur ; j’en paie le prix aujourd’hui. Devenu l’apostat le plus notoire dans le monde arabo-musulman, il m’est quasi impossible de visiter un pays arabe, y compris mon propre pays le Maroc. Menacé en Occident et partout dans le monde, je ne peux jamais donner une conférence ni intervenir dans un débat ni même me déplacer sans garde du corps.

Les menaces fusent par milliers tant sur mon Facebook que dans ma boîte mail. Au nom de la charia, je suis condamné à mort non seulement comme apostat, mais surtout pour avoir osé critiquer l’islam en public.

Ce livre, issu d’une dizaine d’années d’expériences et de recherches, comprend des condensés de nombreux épisodes de mon émission hebdomadaire Question audacieuse, émission suivie par des millions de spectateurs dans le monde musulman, notamment par les arabophones. Je m’y efforce de concilier mon amour pour mon peuple, ma famille et mes amis musulmans, avec ma fidélité à la probité intellectuelle dans l’analyse des croyances, qui sont sources de souffrance pour beaucoup de personnes dans le monde, y compris les musulmans eux-mêmes. Ce livre constitue les confessions d’un musulman déterminé à affronter la vérité avec courage et à l’annoncer au monde entier, même si c’est au prix de sa vie. »

Voici la table de matières de ce livre :

Introduction

Au commencement était la haine

– Par où commencer ?

– Les textes religieux et l’initiation à la haine

– La haine dans la culture dominante

– Le critère fondamental, c’est l’expérience de Mahomet

– La théorie du complot dans les textes religieux

– L’impact des textes religieux sur les débats et les médias

– Les textes religieux identifient les ennemis des musulmans

– La généralisation dans notre vision de l’autre

– L’impact des textes sur notre vision des Américains

La haine des juifs et des chrétiens, une hostilité éternelle

– L’impact de la théorie du complot sur les Musulmans

– Les textes nous interdisent d’avoir pour amis les Juifs et les Chrétiens

– Les textes nous enseignent à haïr et à maudire les juifs et les chrétiens

– Les terroristes ont été influencés par les textes

– Les textes nous ont déchirés entre la haine de l’Occident et l’amour de sa civilisation

– La dichotomie du discours dans les pays musulmans

Nous et l’Autre : Anges et démons

– Notre culture Islamique craint l’Autre

– Notre culture Islamique nous a appris à accuser l’Autre

– Diabolisation des juifs et des chrétiens dans les textes religieux

– Les textes présentent le juif comme un ennemi éternel

– Les textes décrivent les juifs et les chrétiens des épithètes les plus abjectes

– Les textes font porter aux juifs et aux chrétiens les calamités des musulmans

– Les textes sont la cause des attaques contre les symboles chrétiens et juifs

– La religion et la culture, deux facteurs fondamentaux dans l’hostilité anti-juive

« La meilleure nation créée pour le bien de l’humanité ». L’Islam et sa supériorité religieuse

– La religiosité et l’orgueil

– La religion, cause de notre mépris envers l’Occident

– Le sous-développement dans le monde musulman ?

– « La meilleure nation » entre la religion et la réalité

– Les paradoxes et le rêve de l’État Islamique

– Mise en garde contre toute dépendance à l’égard des juifs et des chrétiens

– Les textes religieux et le racisme

Les chrétiens à la merci de l’islam. De Mahomet au calife Baghdadi

– Daech expulse les chrétiens de Mossoul

– Les textes justifient l’expulsion des chrétiens

– Similitude entre la traque des juifs par Mahomet et celle des chrétiens par Daech

– Les textes incitant à la persécution des juifs et des chrétiens

– Les fatwas religieuses s’appuient sur les textes

– Mahomet est le modèle dans les relations avec les mécréants

– Comment Mahomet et ses compagnons ont-ils traité les chrétiens ?

– L’Islam a étouffé l’histoire de l’Afrique du Nord

– Les textes qui incitent à s’opposer aux juifs et aux chrétiens

– Daech égorge les chrétiens

– D’autres spécimens de persécution des chrétiens

– La responsabilité incombe aux textes

Al-takfîr. Un mal islamique de Mahomet à Daech

– Le danger de l’expression « kâfir » (mécréant)

– Qualités des mécréants dans le Coran

– Le mécréant, ennemi du musulman et d’une valeur inférieure

– Le « kâfir », une expression raciste

– Les préceptes concernant le kâfir, apostat et combattant

– Daech applique les textes relatifs au takfîr

– Le takfir depuis la naissance de l’islam

– Le takfîr des groupes islamiques

– Échantillons de takfîr dans l’histoire contemporaine

Comment devenir mécréant. Les dix arguments annulatifs de l’Islam

– Les réfutations de l’Islam, une loi pour la « mécréanisation » (takfîr)

– Première annulation : le polythéisme ou l’association dans l’adoration d’Allah

– Deuxième annulation : Prendre des intermédiaires entre nous et Allah

– Troisième annulation : Ne pas déclarer mécréant le mécréant

– Cinquième annulation : Détester une chose quelconque en islam

– Sixième annulation : Se moquer d’une chose quelconque en islam

– Septième annulation : La sorcellerie et tout ce qui y a trait

– Huitième annulation : Secourir les mécréants contre les musulmans

– Neuvième annulation : La croyance à la liberté de croire

– Dixième annulation : L’indifférence envers l’islam

Début de l’islam et début de Daech. Ressemblance et identification

– Le début de l’Islam, un modèle pour les groupes islamistes

– Pourquoi les jeunes musulmans rejoignent-ils Daech ?

– Le devoir d’exode du pays de la mécréance vers celui de l’islam

– Importance capitale des migrants dans les organisations islamistes

– Rôle des migrants au sein de Daech

– Rôle des ansârs au sein de Daech

Brigands et invasions. Les brigands de Mahomet et de Daech

– Motivations des invasions de Mahomet

– Motivations et épisodes de l’invasion de Badr

– Mahomet et la traite des captifs

– Daech et les captifs entre l’égorgement et la rançon

– Mahomet et les brigands

– Daech et les brigands

Daech ressuscite le patrimoine islamique : Rapt, massacre, expulsion, destruction

– Daech et le massacre de Spyker

– Mahomet se débarrasse des tribus juives

– Mahomet égorge les hommes les Banou Qorayza

– Daech imite Mahomet dans l’égorgement

– Mahomet et ses compagnons se partagent les femmes

– Daech imite Mahomet dans le rapt des femmes

– Mahomet, un envahisseur jusqu’à la dernière minute de sa vie

Daech et le djihad : l’invasion, un devoir islamique

– L’épée de Mahomet plus efficace que son Coran

– Le djihad, source de revenus en islam

– L’islam et la culture de la mort

– L’Occident et la culture de la vie

– L’islam dénigre la vie sur terre

– Les séductions dans l’au-delà et l’incitation au djihad

– Le djihad et le sexe

Le califat, un rêve devenu cauchemar

– La nostalgie du passé et le califat

– Les racines du califat et du conflit

– Les textes incitatifs au rétablissement du califat

– Daech et la déclaration du califat

– Les conditions requises pour un calife

– Le califat entre le passé et le présent

– Les régimes et les peuples musulmans face à l’obsession du califat

Daech et Mahomet. L’égorgement et l’autodafé, un devoir sacré

– Y a-t-il un lien entre l’égorgement et l’islam ?

– L’islam et la coupe des têtes

– Daech applique les châtiments de la charia (al-hodoud)

– Châtiment du voleur : amputation de la main

– Châtiment d’al-hirâba

– Châtiment de la flagellation

– Châtiment de la lapidation

– Châtiment terrible des homosexuels

– Châtiment de l’autodafé

– Invention de châtiments par Daech et Mahomet

« Je suis Charlie… Je suis Mahomet »

– Charlie Hebdo et la liste des cibles

– Textes islamiques exhortant à l’assassinat de quiconque critique Mahome

– Les États islamiques entre religion et hypocrisie politique

– Critiquer Mahomet est une ligne rouge. Le contrevenant est passible de la peine de mort.

– Consensus à propos de la condamnation à mort de celui qui « insulte le prophète »

– Interdiction de critiquer Mahomet sous prétexte des lois relatives à la diffamation des religions

– Terroriser quiconque critique le prophète de l’islam

« Notre rendez-vous à Dâbiq ». Daech et les derniers jours

– Des prophéties islamiques régissent la conscience des musulmans

– Dâbiq et la grande épopée

– Dâbiq et le rêve de l’invasion de l’Occident

– Les textes des prophéties islamiques font partie de la propagande de Daech

– Les lionceaux du califat et le djihad

« Paris avant Rome ». Les attentats suicides sont-ils licites ou illicites ?

– Le terrorisme frappe Paris

– Le communiqué de Daech à propos des attentats de Paris

– « Paris avant Rome »

– Les réactions des musulmans

– L’Islam se répand-t-il davantage après chaque attentat terroriste ?

– Des interrogations doctrinaires concernant les attentats-suicides

– Les auteurs des attentats de Paris et l’identité religieuse

– L’attentat de San Bernardino en Californie

– Les motivations de ces attentats entre religion et décence politique

Croisement de routes. Justifications et solutions

– Un dieu sans cœur

– Les bons musulmans et l’islam

– Daech représente-t-il un milliard et demi de musulmans ?

– Le bon diagnostic est le début des solutions

– Le terrorisme et la théorie du choix rationnel

– Forcer les États islamiques à respecter les droits de l’homme

– Refonte des programmes d’enseignement dans les pays musulmans

– Faire face à la politique ambivalente dans les pays musulmans

– Encourager la réforme religieuse

– Assainir l’information dans les pays musulmans

– Incrimination du « takfîr »

– L’intolérance avec les terroristes à cause de leur islam

– Contrôle des fonds des associations musulmanes

– Cesser de défendre l’islam

– La vérification et le choix des migrants

Épilogue : Mon conseil au lecteur musulman

(On peut commander ce livre au : FNACF, 5 rue d’Arcueil, 92120 Montrouge. T. 06 36 35 32 52).

Malek Sibali

Un livre choc

Daech et l’islam. L’analyse d’un ex-musulman

Editions Water Life Publishing et FNACF

Avril 2017, 432 p. (25 €)
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Re: Vrais et faux ennemis de l'islam

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L’islamisme institutionnel de l’OCI : plus grand lobby théocratique mondial

Retour sur l’Organisation de la Coopération islamique (OCI) qui vise à "promouvoir la coopération dans les domaines économiques, sociaux, culturels et scientifiques" et qui regroupe 57 pays membres.

Publié le 27 Juillet 2018
Image
L’islamisme institutionnel de l’OCI : plus grand lobby théocratique mondial



Organisme intergouvernemental à finalité politique, économique et culturelle, l’Organisation de la Coopération islamique (OCI), créée en 1969, à Djedda, en Arabie saoudite, est une sorte de «Nations Unies du monde musulman ». L’OCI est d’ailleurs le second rassemblement d’États le plus large après l’ONU. Regroupant 57 pays-membres, sa vocation affichée est de « promouvoir la coopération dans les domaines économiques, sociaux, culturels et scientifiques» grâce notamment à la Banque islamique de Développement (BID, saoudienne), la «sauvegarde des Lieux saints (al-Haramaïn), le soutien au peuple palestinien (d’où un fort antisionisme), ou la défense des minorités et pays musulmans dans le monde, notamment en Occident où elles seraient victimes de l’«islamophobie».

Sur le plan international, l’OCI n’a aucun autre équivalent.
C’est un cas unique d’organisation interétatique de type confessionnelle dont les membres signataires et actifs sont des États poursuivant un projet de promotion planétaire de lois et règles théocratiques. L’OCI défend les intérêts de 57 États musulmans (sunnites et chiites) en exerçant des pressions sur les pays, les instances internationales, les personnalités politiques, etc., spécialement lorsqu’il s’agit de conflits opposant musulmans et non-musulmans, comme on a pu le constater en Israël, au Cachemire, en Bosnie, au Kosovo ou en Syrie. L’OCI soutient les groupes séparatistes-irrédentistes islamiques partout où ils sont en conflit avec les non-musulmans, qu’il s’agisse des musulmans face aux chrétiens pendant la guerre civile libanaise, des légions islamiques en Bosnie et au Kosovo durant les guerres d’ex-Yougoslavie, des séparatistes islamistes du Cachemire face à l’Inde, des albanophones musulmans en Macédoine face aux Slaves, des Tchétchènes face aux Russes dans les années 1990, etc. En Europe et en Occident, l’OCI, parrainé notamment par la Turquie et l’Arabie saoudite (qui la président depuis 2003), essaie d’embrigader les musulmans afin qu’ils maintiennent leur identité dans une sorte de « ghetto volontaire» et qu’ils ne s’intègrent pas à la société «mécréante» d’accueil jugée hostile et infréquentable. La stratégie d’expansion et de pénétration de l’OCI en milieu occidental et non-musulman, pilotée en grande partie par les pôles saoudien, turc, marocain et pakistanais, est double: Premièrement, contrôler les communautés musulmanes issues de l’immigration et éviter à tout prix leur « désislamisation ». Deuxièmement, profiter de l’état de fait qu’est la présence musulmane en terre infidèle pour tenter d’en faire des vecteurs de propagation de l’islam. Déjà, en 1983, la revue de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), L’islam aujourd’hui, explicitait sa stratégie d’expansion mondiale: «Chaque majorité musulmane est en danger permanent de devenir une minorité si elle se laisse soumettre à des effets de désintégration culturelle et politique [...]; La Oumma islamique, entière, a commencé comme une minorité réduite à une seule personne, le Prophète. Elle s’est ensuite élargie à quelques centaines de personnes (...). Le succès d’une minorité musulmane est de devenir un jour (...) une majorité. Ce phénomène se fait par un effet d’assimilation réciproque entre la majorité non-islamique et la minorité islamique, la majorité acceptant petit à petit la morale et la religion islamique et finissante par s’identifier à l’islam (...). Le but est d’établir un plan commun des pays musulmans qui aiderait chaque minorité musulmane à établir les conditions nécessaires à lui donner une dynamique de minorité réussie. Plus ces communautés seront fortes et acceptées dans leur pays, plus elles défendront les intérêts du monde musulman puisque la Oumma est une et indivisible, chaque fraction de cette Oumma est d’une importance primordiale». Peut-on appeler ce type de discours autrement qu’un plan de conquête politico-spirituelle du monde?

Jérusalem n’est pas une ville sainte juive pour l’UNESCO et l’OCI...

En ce qui concerne le conflit israélo-palestinien et sa dimension religieuse, notamment autour du statut de Jérusalem, jadis ville sainte des trois religions abrahamiques et surtout principale ville sainte et capitale du judaïsme, l’OCI a réussi depuis le début des années 2000, grâce à son puissant lobbying, à faire condamner l’État d’Israël plus de fois que n’importe quel autre État dans le monde, y compris des États qui occupent des territoires plus importants encore (Turquie, Chine, etc.). L’organisation a également réussi à faire reconnaître Jérusalem comme le «troisième lieu saint de l’Islam», alors que les deux lieux saints officiels mentionnés dans le Coran sont La Mecque et Médine (al-Haramaïn, qui signifie en arabe «deux sacrés» et non trois). Elle a même réussi à faire adopter par l’UNESCO une résolution déniant toute souveraineté et historicité d’Israël à Jérusalem (mai 2017, le jour des célébrations des 69 ans de l’indépendance de l’État hébreu)1, alors qu’avant les guerres israélo-arabes de 1948, l’est de la ville était majoritairement juif et que des lieux saint juifs s’y trouvent.
Plus ubuesque encore, l’Arabie saoudite, qui préside l’OCI, a même réussi à infiltrer une autre grande instance des Nations Unies: le Conseil des Droits de l’Homme basé à Genève, en intégrant la Commission de la condition de la femme (CSW). Quand on connaît le sort des minorités, des non-croyants et des femmes en Arabie saoudite, second pays au monde pour les exécutions capitales, où les femmes n’ont pas eu le droit de conduire jusqu’à la timide réforme du Prince Ben Salmane de janvier 2018 et ne peuvent pas se déplacer sans un parent ou mari mâle, il y a de quoi en perdre son latin. Ceci fut le résultat du lobbying intense exercé dans les chancelleries du monde entier et aux Nations unies par Riyad et l’OCI. Notons que l’admission de l’Arabie saoudite au sein de la commission de
la condition des femmes a été validée par cinq pays-membres de l’Union européenne (pas la France). A partir de 2018 et jusqu’en 2022, grâce au vote du Conseil économique et social de l’ONU (l’ECOSOC), le royaume veillera donc à promouvoir avec 45 autres États les droits des femmes, notamment celui de l’égalité entre les sexes.

Rappelons aussi qu’en 2015, déjà, malgré les centaines d’exécutions annuelles recensées chaque année et l’application de la version la plus totalitaire de la charià qui permet pendaisons, égorgements, lapidations et même crucifixions – l’Arabie saoudite avait été nommée à la tête de l’une des commissions consultatives de l’ONU relatives aux droits de l’Homme, au moment même où nombre de prisonniers politiques croupissaient en prison pour avoir osé exprimer leurs convictions, comme le célèbre blogueur chiite Raïf Badawi, condamné en septembre 2016 à dix ans de prison et mille coups de fouets pour apostasie.
D’autres furent condamnés à mort comme le dignitaire chiite pacifique Nimr al-Nimr (avec 47 autres personnes exécutés en un seul jour). Chacun sait en effet que le Royaume saoudien décapite publiquement ou lapide régulièrement des sujets en laissant ensuite leurs corps pendus sur des grues et déchiquetés par des pierres. Rappelons que dans ce pays, les exécutions brutales sont si fréquentes qu’un grand espace public a été surnommé Chop Chop Square en raison du nombre d’exécutions très fréquentes perpétrées par les autorités saoudiennes.
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Re: Vrais et faux ennemis de l'islam

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Islamisme. À mes camarades généraux, anciens combattants d’AFN, exprimez-vous ou rendez vos étoiles !
par Emile Mourey (son site) samedi 25 août 2018



Mon curriculum vitae : vingt-cinq ans de services, cinq ans de campagne, légion d'honneur, mérite national, valeur militaire, lieutenant-colonel d'active, proposition au grade de colonel dans les réserves à laquelle je n'ai pas donné suite, je suis d'origine saint-cyrienne, auteur de sept ouvrages auto-édités abordant notamment la question des trois religions du Livre. Encouragé par plusieurs lettres de Mme Claudie Haigneré, ministre délégué à la Recherche, gouvernement Raffarin, je lui ai adressé par lettre écrite en date du 11/02/2004, mon ouvrage sur Mahomet... sans réponse. Je l'ai proposé sous le titre "Le Prophète au visage voilé", à diverses maisons d'édition qui font confiance à des comités de lecture d'historiens en cour et d'archéologues bornés qui s'entêtent à situer Bibracte au mont Beuvray... sans succès.

Concernant les textes musulmans, j'ai montré que leurs auteurs en avaient donné la clef de lecture dans certains passages, notamment lors du siège de Médine, les femmes de Mahomet y étant présentées clairement comme des troupes militaires, à condition de bien traduire le texte. Voyez mon article Agoravox du 27/10/2017 https://www.agoravox.fr/tribune-libre/a ... tre-198040

Camarades généraux (de ma promotion et des suivantes) nous ne sommes plus au temps des guerres classiques ! Vous avez connu, comme moi, la problématique des conflits dits subversifs. Vous devriez être conscients, comme moi, qu'il faut traiter le problème à la source - à la source de l'idéologie islamiste. Il s'agit de l'interprétation des textes fondateurs. Dites-le au Président de la République ou rendez vos étoiles ! Nos théologiens s'égarent. Nos intellectuels ont failli. Notre université s'embrouille. Je veux l'écrire ici, haut et fort : ce n'est pas par des discours creux et de circonstance qu'on règlera le problème. Il faut remonter à la source. Il faut réinterpréter la Sîra. Il faut retraduire correctement le Coran. Il faut le comprendre en le replaçant dans son contexte.

Il faudra ensuite que cette plus juste lecture s'impose au secteur public, au monde de l'édition, à celui des écoles et à celui des prisons... Pour rééduquer les égarés, pour sauver les générations futures, c'est la solution radicale et je n'en vois pas d'autre.

Bien sûr que cela ne peut pas se faire, de but en blanc. Cela se joue au sein des populations, et nos armes, ce sont les médias, si elles le veulent bien.

À part Agoravox, quelles sont les médias qui s'intéressent à cette opération salutaire ? Combien de commentateurs sont-ils venus sur le fil de mes derniers articles ? Une infime minorité ! Dans les récents débats télévisés, a-t-on évoqué la question des sources ? Une seule voix s'est élevée dans ce sens : celle de M. Pascal Bruckner, et son propos était très clair : le mal se trouve dans l'esprit des islamistes, dans l'interprétation des textes musulmans qu'en fait DAECH, interprétation, ni vraiment démentie, ni clairement condamnée, faute d'argumentateurs avertis. Mais je crains que M. Bruckner se trompe en pensant que la réforme de l'islam pourrait venir de l'Académie du Caire.

Il me revient à l'esprit la critique d'un commentateur musulman qui voulait me ridiculiser en me demandant si j'avais tenu la chandelle pendant les relations intimes du Prophète. Il faut vraiment être d'une grande connerie pour ne pas deviner que les femmes du Prophète étaient, en réalité, des troupes militaires. Chaque soir et à tour de rôle, le Prophète les visitait (dans leurs casernements) et y passait la nuit pour des questions de sécurité. Par ailleurs, il est absurde de penser qu'il ait eu des relations sexuelles avec un enfant de sept ans. Aïcha était, en réalité, une troupe militaire mise sur pied par Abou Becker, une troupe militaire de sept ans d'âge qu'Abou Becker avait donnée à Mahomet.

Qu'on invite sur le plateau les mollahs radicaux, pour qu'ils y défendent leurs convictions et qu'ils s'y ridiculisent ! Plus que les armes, c'est le Ridicule qui tuera nos adversaires.

Qu'on invite sur le plateau la jeune convertie pour qu'elle nous explique comment on peut monter au ciel d'Allah après avoir égorgé un "mécréant" (non-musulman) pour effacer ses turpitudes ?

Quant à la mort du Prophète que Tabari relate sur plusieurs pages, c'est un étonnant récit poétisé. Il ne s'agit pas de la mort d'un homme ordinaire. Mahomet n'existait qu'en tant que conseil. Cette agonie est celle d'un conseil aux prises avec les difficultés d'une fin de règne, avec des hauts et des bas, des accès de fièvre et des retours de santé, jusqu'à sa dissolution.

Ce conseil Mahomet n'a jamais voulu porter la guerre au dehors de l'Arabie. Reconnaissant à l'Occident la primauté de s'être donné des Apôtres, véritable chef de guerre bien que parfois contesté, son oeuvre est d'avoir réalisé l'unité politique du Hedjaz en y imposant la pratique d'une seule religion, modèle pour ses voisins d'Arabie.

Ce sont ses grands disciples qui, dans la suite de son enseignement, se sont lancés dans les grandes conquêtes militaires qui ont suivi sa mort. Ironie de l'Histoire, ce sont les disciples qui ont tué Mahomet en faisant éclater le conseil qui les liait les uns aux autres.

Et voilà comment est née cette mortelle utopie dont Mahomet ne voulait pas, qui veut étendre au monde entier un système de croyances qui n'était prévu, au départ, que pour l'Arabie et que pour un VII ème siècle aujourd'hui bien lointain.

Reste l'intérêt qu'il y a à comprendre ce que les auteurs des textes fondateurs musulmans ont voulu dire.

Ces rédacteurs étaient cultivés, connaissant les textes anciens et disposant de bibliothèques monastiques. J'ai fait l'hypothèse raisonnable qu'il s'agissait du monastère de Ba Hira, à Bosra. On y voit encore des fresques représentant l'ange Gabriel, celui qui inspirait le Prophète (lorsque Gabriel lui parlait, il faut comprendre que c'était, en réalité, le monastère qui lui envoyait ses instructions). Ces auteurs ont cherché à écrire leur histoire comme il leur semblait que leurs prédécesseurs avaient écrite la leur... avec un sens littéral apparent pour les simples, un sens caché pour les intelligents. Aveugles que nous sommes qui ne voulons toujours pas comprendre que les brebis bêlantes d'Abraham étaient en réalité les soldats d'une troupe militaire mercenaire chargée de maintenir l'ordre égyptien en pays de Canaan ! et cela, sous les ordres d'un chef, Abraham, un conseil de prêtres.

J'irai même jusqu'à penser que ces rédacteurs se sont parfois amusés à abuser de la crédulité de leurs lecteurs jusqu'à l'absurde sans que ceux-ci s'en rendent compte. C'est ainsi qu'avant de s'emparer de La Mecque, Mahomet se trouva glorifié comme un héros antique, ses disciples recueillant jusqu'à sa salive quand il crachait (Tabari, page 145)... la salive d'un conseil. Il faut vraiment être con pour ne pas comprendre l'ironie du propos.

Bref, il s'agit d'un style d'écriture qui remonte à la nuit des temps bibllques avec les allégories de la création du monde et du péché originet. Une écriture qui, en l'absence d'une législation détaillée, servait de guide au peuple, avec, en épée de Damoclès, la terrible menace du jugement dernier.

Que les théologiens de l'islam viennent sur le plateau pour nous expliquer ce double langage !

Le Mahomet de la Mecque s'élèvait, certes, contre les pratiques idolâtres (sourate 6) mais, dans un premier temps, il ne condamnait ses adversaires qu'à l'enfer.

Après la mort d'Abou Thalib, les persécutions redoublèrent contre lui et ses disciples. On lui lançait des pierres ; on lui recouvrait la tête de boue. Un jour, alors qu'il faisait sa prière dans la mosquée, les persécuteurs lui versèrent sur la tête une grande quantité de terre. Ses longs cheveux, sa tête, ses joues, ses épaules furent entièrement recouverts (Tabari page 96).... Que doit comprendre le lecteur ? Qu'en réalité, Mahomet est mort, lapidé et enterré ? De retour à sa maison, une de ses filles, en lui nettoyant la tête (toilette funéraire ?) pleura (des pleureuses accompagnant la levée du corps ?). Le Prophète (mort) lui dit : ne pleure pas ! Ces choses-là arrivent quand on perd ses parents et ses oncles (Tabari, page 96).

Accablé d'injures, d'outrages et de misères pendant encore deux ans, Mahomet (ressuscité ?) partit pour Taïf. Il y a entre Taïf et La Mecque, trois journées de marche (Tabari, page 97). Trois jours, n'est-ce pas le temps qu'il faut pour une résurrection ? N'est-il pas écrit qu'ils tueront le Fils de l'Homme, mais qu'une fois tué, trois jours après, il ressusciterait ? (Marc 9, 31). Mahomet se présenta aux portes de Tâïf pour y demander l'hospitalité, comme un pauvre. Il y avait non loin de là une vigne (Tabari, page 98). Un esclave s'approcha de Mahomet, un plat de raisins à la main... Le Prophète en détacha un grain et, le mettant dans sa bouche, il dit : « Au nom de Dieu ! »... L'esclave s'exclama : « Quel est le mot que tu viens de prononcer ? Il y a longtemps que je ne l'ai pas entendu… depuis que j'ai quitté ma patrie de Ninive. » Mahomet lui répondit : « Ninive est la ville de mon frère Jonas ; Jonas était un prophète et tous les prophètes sont frères. » Symbole de la résurrection, Jonas est le prophète qui, après avoir été avalé par la baleine, fut recraché trois jours après.
— Qui es-tu ? interrogea l'esclave. Mahomet répondit : Je suis Mohamed et Ahmed (c'est-à-dire le Mahomet qui est venu et le Mahomet qui vient). — Es-tu celui dont parle l'Évangile ? Il y est dit que Dieu t'enverra aux habitants de La Mecque, que ceux-ci te chasseront, que tu reviendras pour les soumettre et pour établir sur eux ta religion (Tabari, page 97 à 99).... Un Mahomet/conseil.

La sourate de la vache, sourate 2, marque le passage du Mahomet pacifique de la Mecque au Mahomet guerrier de Médine.

Constatant l'échec de la prédication du Mahomet de la Mecque, le nouveau Mahomet de Médine dresse un long et sévère réquisitoire contre les idolâtres, les chrétiens et les juifs incrédules (verset 99). Ces incrédules ont refusé de croire au Coran, notamment les deux derniers, qualifiés plus précisément d'infidèles. Ils auraient dû l'accueillir puisqu'il confirmait leurs écritures (verset 83). S'ils vous attaquent, baignez-vous dans leur sang ! Telle est la récompense due aux infidèles (verset 187). Mais s'ils quittent l'erreur, le Seigneur est indulgent et miséricordieux (verset 188). Nous sommes à l'époque où le Mahomet deux, devenu guerrier, lance depuis Médine ses expéditions contre les caravanes mecquoises tout en appelant au soulèvement ses partisans restés sur place (Tabari, page125).

Ce Mahomet exhorte ses partisans restés à la Mecque à le rejoindre dans son exil (sourate 4, verset 101). Il durcit sa position contre les juifs et la modère à l'égard des chrétiens (sourate 5, verset 85).

La sourate 8, le butin, est un chant de victoire après la victoire musulmane de Beder sur les Koraïchites de La Mecque (Tabari, page 137).

Dieu avait dit à ses anges : encouragez les croyants, j'épouvanterai les impies... n'épargnez aucun d'eux (verset 12). Dieu vous montra en songe l'armée ennemie peu nombreuse. S'il vous l'eut fait paraître plus formidable, vous auriez perdu courage, et la discorde vous eût désunis... (verset 45)

Après cette victoire, ce Mahomet II s'est trouvé conforté dans sa nouvelle religion et dans son projet de réforme d'une société plus juste. Ô croyants ! obéissez à Dieu et à son apôtre ; ne vous écartez jamais de ce devoir ; Écoutez sa parole ! (verset 20). Juste rétribution, toujours selon lui, les biens des impies vaincus sont donnés aux vainqueurs comme une aumône de purification et d'expiation à cause de leur désobéissance... ceci pour la paix de leur âme... si Dieu, l'indulgent et le miséricordieux, le veut bien (sourate 9, versets 102 à 105).

Mais après le désastre d'Ohod, où, de toute évidence, ce deuxième Mahomet a trouvé la mort - Abou Sofyan l'a affirmé - le troisième Mahomet (ressuscité) se voit bien obligé de renouveler l'acte de foi. Il s'agit de la sourate 3. Il y réaffirme l'origine divine du Coran dans le prolongement du Pentateuque et de l'Évangile mais tout en admettant qu'il s'y trouve des versets allégoriques prêtant à interprétation (verset 5 ou 7 dans d'autres versions). Pour ne pas perdre la face, il rappelle la prodigieuse victoire de Beder de un contre deux que les musulmans avaient remportée avec le secours de Dieu (versets 11 ou 13, 119 à 122 ou 121 à 124). Il réaffirme l'unicité de Dieu (verset 55 ou 62) mais il tend la main aux juifs et aux chrétiens de bonne foi. ... Dis aux juifs et aux chrétiens : terminons nos différends, n'adorons qu'un Dieu, ne lui donnons point d'égal ; qu'aucun de vous n'ait d'autre Seigeur que lui. S'ils refusent d'obéir, dis-leur : vous rendrez témoignage que nous sommes croyants (verset 57 ou 64), c'est-à-dire des hommes de foi, ni idolâtres, ni incrédules, ni infidèles.

Après avoir rappelé la victoire de Beder, ce troisième Mahomet aborde le sujet délicat de la tragique défaite d'Ohod. Tout naturellement, il en rejette la responsabilité non pas sur Dieu mais sur les musulmans qui, après un premier engagement victorieux, avaient couru au butin permettant ainsi à Abou Sofyan de lancer une contre-attaque victorieuse. Dieu avait réalisé ses promesses quand vous poursuiviez vos ennemis défaits ; mais, écoutant les conseils de la lâcheté, vous disputâtes sur les ordres du Prophète (verset 145). Tandis que vous preniez la fuite en désordre, vous n'écoutiez plus sa voix qui vous rappelait au combat (verset 147 et Tabari page 189).

Pour répondre aux survivants qui, dans leurs folles pensées, prêtaient un mensonge à Dieu. Sont-ce là, disaient-ils, les promesses du Prophète ? Le Très-Haut serait-il l'auteur du désastre ? (verset 148), le verset suivant descendit du ciel : Dieu donne la vie et la mort. Il voit vos actions (verset 150). Puis : Dieu choisit les envoyés qu'il lui plaît (verset 174).

C'est ce troisième Mahomet qui, finalement, l'a emporté.

Cela commence par une bavure (Tabari, page 211). Le musulman Amrou avait tué, par erreur, deux ambassadeurs d'une tribu qui voulait se rallier. La tribu envoya un message au Prophète : « Ces ambassadeurs ont été tués par ton serviteur Amrou. Paye-nous le prix du sang ou prépare-toi à la guerre ! » Le Prophète répondit : « Vous avez raison. Je payerai le prix du sang ». Puis il décida que les juifs des forteresses voisines payeraient en application d'un traité. Dans ce traité, il n'était pas prévu qu'un juif paye pour la bavure d'un musulman, mais il était écrit qu'en cas de contestation, il fallait s'en remettre au Prophète. Mahomet décida qu'on commencerait par faire payer les juifs Beni Nahdir.

Le Prophète sortit de Médine et il assiégea leur forteresse (Tabari, page 214). Il ordonna de couper les dattiers. Les juifs criaient du haut des remparts : « Couper des arbres est un crime et Dieu ne peut ordonner des crimes de ce genre. » Allah l'a permis leur répondit-on (Sourate 59 v. 5). Au bout de onze jours, les Beni Nahdir capitulèrent. Ils furent autorisés à partir avec leurs femmes et leurs enfants, mais sans leurs biens. Dieu les donna au Prophète. Ce que Dieu a enlevé aux juifs dans les faubourgs de Médine, vous ne le donnerez pas aux riches mais au Prophète, à ses proches, aux émigrés, aux pauvres et aux orphelins (Sourate 59, v. 7).

Les Benî-Qoraïzha résistèrent 25 jours. Ils étaient 800. Le Prophète leur fit couper la tête (Tabari page 230). Holocauste réel ou symbolique ? Je ne sais pas. Aucun texte extérieur à l'islam en a fait mention, ce qui est très étonnant. À Beder, le Prophète reprochait à Ali son interrogatoire musclé ; à Kaïbar, il donne l'ordre qu'on continue la question jusqu'à ce que l'interrogé parle ou qu'il meure (Tabari, page 256)... images de guerre.

Image de paix retrouvée, entouré de 700 de ses hommes habillés de blanc comme des pénitents, Mahomet se rendit à la Mecque pour accomplir le pélerinage. Les Mecquois se soumirent.

Références : Tabari, Mohammed, sceau des prophètes, édition Sindbad, 1980. Le Koran, traduction par Savary, Éditions Garnier Frères, 1958. (les numéros de versets peuvent varier en fonction des éditions).

Nous sommes là à un moment de l'Histoire, une Histoire importante et intéressante, rapportée dans un langage étonnamment poétique, accessible à tout lecteur intelligent de bonne foi...

... une Histoire que les djihadistes sont incapables de comprendre tellement ils sont cons, de même que nos responsables politiques et culturels.

Emile Mourey, 24 août 2018, reprise de mon article du 27 mars.
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