Selon le Coran: Israël a été offert aux Juifs par Allah

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Re: Selon le Coran: Israël a été offert aux Juifs par Allah

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selene a écrit : il suffit de lire les Evangiles pour se rendre compte que le message du Christ n' a rien
à voir ni de pres ni de loin avec les deux autres croyances que sont le judaisme
et le mahometanisme :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:
alors qu 'au contraire ces deux autres croyances sont tres proches et ont quasiment
les memes rituels ( circoncision, interdictions alimentaires , methode d abattage des animaux
consommables etc ...)
alors pourquoi on veut absolument ramener le Christianisme dans cette bouillie alors qu il n a rien à voir avec tout çà ? :mrgreen:
:mrgreen:
Dieu et Allah

MP3 à écouter.

Dieu des chrétiens et Dieu des mahométans


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Qu’est-ce que “le sionisme” ?
David Belhassen
vendredi 20 novembre 2015
Nombre de gens se déclarent “pro-sionistes” ou “anti-sionistes”. Trop souvent de manière malencontreuse et sans savoir véritablement ce qu’est “le sionisme”. Cet article va tenter de parer à cette lacune, car il faut aussi aller au-delà de l’évènementiel, pour analyser et comprendre justement l’évènementiel.
Tout d’abord, l’étymologie de “sionisme”: c’est un substantif construit sur le mot “sion” qui en hébreu signifie “emplacement désigné”. “Sion” est en réalité dans la Bible synonyme du nom de la ville de Jérusalem, et par extension du pays d’Israël.
Au XIXème est né un mouvement de libération qui prônait le retour du peuple Hébreu sur la terre de ses ancêtres dont il avait été spolié par l’occupant et l’oppresseur romain après la rébellion de 135 après J.-C. Ce mouvement ne prônait pas seulement un retour sur la terre ancestrale, mais également le recouvrement de la souveraineté nationale perdue.
Ce mouvement n’avait pas encore de nom, quoique certains voulaient lui octroyer celui de “Mouvement Hébreu de Libération pour le recouvrement de la souveraineté nationale”. Mais ce nom trop long et compliqué n’a pas “pris” parmi les masses juives pour des raisons qu’on appellerait aujourd’hui de “marketing”.
Aussi s’est-il fait sentir le besoin de trouver un nom court et rassembleur, qui pourrait aller aussi bien dans le sens des laïques que des religieux qui se déchiraient sur la question de la place de la religion dans ce mouvement. Les révolutionnaires ultra-laïques et anti-judaïques qui revendiquaient l’hébraïsme ne voulaient rien entendre d’un nom qui rappelait le judaïsme, et les conservatistes pro-judaïques privilégiaient un nom “juif traditionnel”. Et c’est alors (en 1890) qu’un certain N. Birenbaum eut ce qu’il croyait être un “coup de génie” en appelant ce mouvement “sionisme”. Il pensait ainsi réunir sous cette bannière ultra-laïques et traditionalistes.
C’est ce Birenbaum qui susurra ce mot de “sionisme” à l’oreille de Théodore Herzl qui n’en avait cure et qui finalement l’adopta bon gré mal gré dès 1903 lors des “congrès sionistes”, avec la fortune que l’on connaît. Depuis, le terme “sionisme” a supplanté celui de “Mouvement Hébreu de Libération”, au grand dam des révolutionnaires ultra-laïcs.
Mais le succès de l’usage du terme “sionisme” n’a pas pour autant fait disparaître les clivages et le fossé infranchissable entre les partisans du mouvement de révolution hébraïque ultra-laïque (Comme Horon ou Ratosh) et les tenants du traditionnalisme judaïque libéral, appelé “sionisme pragmatique” (celui de Herzl ou de Waitzmann), ou encore ceux du “sionisme national-religieux” (celui du rabbin Kook).
Il ne faut donc pas parler de “sionisme” mais de “sionismes”, et ces sionismes sont contradictoires, opposés, voire antagonistes. Ils déchirent d’ailleurs aujourd’hui la société israélienne.
Cependant le quidam étranger qui n’a aucune notion de ces méandres sémantiques, met tous les “sionismes” dans le même panier, et lors de débats télévisés on entend un journaliste occidental parler par exemple de Bible et de judaïsme à un sioniste hébreu révolutionnaire ultra-laïque. Or celui-ci ne voit dans la Bible et le judaïsme aucun fondement - bien au contraire !- à la justification historique du “sionisme” et à la légitimité de l’Etat d’Israël.
Pour cet Hébreu anti-judaïque, l’État d’Israël ne tire sa légitimité que de contingences exclusivement rationnelles et historiques et du droit du peuple Hébreu à recouvrer sa patrie ancestrale de laquelle il a été injustement spolié par les colonialismes et impérialismes successifs qui ont déferlé sur sa terre (romains, byzantins, et le dernier en date le conquérant arabo-musulman !).
Cet Hébreu réfute tout argument biblique irrationnel de “droit divin” ou de “terre promise”. Pour lui, sa patrie n’a été promise par personne. Le peuple Hébreu était le peuple indigène, premier, et autochtone de cette terre. Un point c’est tout ! Il déclarera donc vouloir combattre l’occupant arabo-musulman jusqu’à le bouter de la dernière once de sa patrie hébreue ancestrale, il s’opposera à toute “concession territoriale” et niera aux palestinistes le moindre droit à créer un État.
A l’inverse, le même journaliste occidental entendra son interlocuteur “sioniste libéral pragmatique” l’entretenir du droit d’Israël à exister comme “abri contre l’antisémitisme”, et susurrer le slogan “Deux États pour deux peuples” reconnaissant le droit aux palestinistes à se créer un État indépendant en Judée-Samarie. Ou encore il ouïra un sioniste national-religieux lui tenir un discours judaïque sur la promesse “divine” de reconstruire l’ancien Temple de Jérusalem, et autres billevesées aux antipodes du discours d’un Hébreu laïque !
En somme, de quoi perdre les pédales ! Et les Occidentaux en perdent vraiment leurs pédales, jusqu’à se déclarer selon leurs propres fantasmes, “pro-sionistes” ou “anti-sionistes”.
La seule manière de clarifier la situation, est... une guerre civile en Israël ! Guerre civile que j’appelle de tous mes vœux, non pas pour que des Occidentaux ignares et bourrés de préjugés se déniaisent. Mais parce que c’est une question de vie et de mort pour le peuple Hébreu et la défense de l’État d’Israël, aux prises à des contradictions insurmontables qui le minent de l’intérieur et que l’ennemi arabo-islamiste palestiniste n’attend que le moment opportun pour lui porter “le coup de grâce” !
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Alerte ! Le site MSN-Israël est une filiale du site MSN-France !

Il est dirigé par des anti-israéliens et leurs collabos anti-sionistes de la gauche-bobo israélienne pro-palestiniste !
De manière sournoise et détournée, ce site induit le pro-palestinisme à ses lecteurs hébréophones en affichant des photos pseudo "innocentes" où l'on voit des soldats israéliens bardés d'armes, et en face de "pacifiques" palestinistes. Regardez bien ce cliché avec tout son symbolisme : d'un côté la soi-disante "soldatesque israélienne" et de l'autre "l'innocent à dos-d'âne", symbole typiquement christique s'il en fut !!!

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https://www.facebook.com/notes/david-be ... 0686812996

Le Coran ou le “Gendarme de la Mecque” !

David Belhassen·samedi 16 janvier 2016
.

La lecture du Coran est déconcertante à plus d'un titre. Elle déconcerte en particulier toute personne ayant manié la plume ou la caméra.
Voici un scénario dans lequel l'ordre d'apparition des "scènes” et des “séquences" (que le Coran traduit par “sourates”) n'est guère dépendant d’un quelconque procédé cinématographique inhérent à la narration du film ou à sa mise en scène qu’elle soit chronologique ou par sauts de flash-back. Ce scénario fait également fi de contingences théologiques ou spirituelles, et encore moins littéraires ou rédactionnelles. Les 114 scènes-sourates sont tout simplement placées et numérotées selon un ordre plus ou moins décroissant, les plus longues au début et les plus brèves à la fin. D’où l’impression d’arbitraire, d’incohérence et d’absurdité totale lorsqu’on lit le Coran.
Imaginons donc un instant les rushs d'un film (un navet ?) réalisé par un novice. Pour ne pas aller à la catastrophe commerciale et à la faillite financière, le producteur a décidé de s'arrêter là. Il paye certes leurs honoraires aux acteurs, au réalisateur, et aux différents techniciens et intermittents du spectacle, mais il n'est pas question pour lui de débourser un sou à la salle de montage, pour un film auquel il ne "croit" plus.
Les années passent et puis un jour un braqueur surnommé Muhammad pénètre dans la salle de montage et découvre une malle remplie de bobines de pellicules déposées pêle-mêle et enchevêtrées. Zut ! Y'a pas de "flouze", se dit-il ! Déçu, le braqueur charge quand même la malle sur le dos de son chameau et l'enfouit sous sa tente. Et puis curieux, il ouvre la malle, déroule une des bobines et voit à la lueur du soleil les images négatives (donc à l'envers !) d'une scène érotique mettant en scène de jeunes éphèbes batifolant avec des houries déflorées et vierges éternelles.
Bigre, se dit-il ! Quelle aubaine ! Alléché, il s'inscrit vite à un stage de montage de films (subventionné par l'Etat ?) dont les profs sont des rabbins juifs et des moines chrétiens, et même des gourous d’une secte judéo-chrétienne. Après avoir appris les premiers rudiments du métier, il entreprend sous sa tente, fébrile devant son logiciel "Avid" (de Mackintosh ?), le montage des bobines de pellicule, avec l'intention ferme de s'octroyer la paternité et la propriété du film.
Mais encore une fois, zut ! Il y a un problème : le numérotage des 114 scènes du film et de ses "rushs" (indiqué par le célèbre petit clapet : "Moteur, silence on tourne" !), s'est… volatilisé ! Que faire ? Muhammad, le braqueur-apprenti-monteur, se lance alors à la recherche du scénario en se disant que son auteur a certainement numéroté les pages. Mais point de scénario ni de scénariste judéo-chrétien qui, envahi par la honte d'avoir "pondu" un tel navet, s'est exilé.
Laissé à lui-même, notre "héros" fait alors des essais de montage. A part le générique (Al-Fatiha (الفَاتِحَة), le prologue du Coran) dont il arrive à retrouver la trace, toutes les autres scènes s'embrouillent dans sa tête. Des kilomètres de pellicule s'amassent dans sa tente. Il coupe, colle, recoupe, recolle. En vain ! Diable, fulmine t-il, que voulait raconter le scénariste ? Quelle était la trame dramatique de son scénario ? Et quelles pouvaient bien être les intentions de mise en scène cinématographique du réalisateur ? Comptait-il faire usage d'artifices du métier comme le "flash-back", ou le "fondu" et le "flou artistique", ou encore de digressions en “super-impose", pour accroître l'impact dramatique des images.
Et le son ? C'est important le son dans un film, non ?! Certaines scènes devaient-elles être accompagnées de flute et de darbouka, de cris de guerre, et même de "voix-off" censés venir du Très-Haut et sublimer les pensées concupiscentes des protagonistes du film ?
Bref, notre braqueur en perd les pédales. Une terrible migraine le rend irascible. Il se met à insulter son entourage. Puis, pour se calmer, il prend un "joint" (ou un beuh de haschich ?). Et soudain, au travers des volutes de fumée du shit de Marijuana, lui vient une idée "géniale" : disposer les scènes selon l'ordre décroissant de leur minutage. Et ne croyez pas que cette idée lui soit venue d'un vulgaire compilateur. Nenni ! Elle lui a été directement soufflée - si j'ose m'exprimer de la sorte - par l'Ange Gabriel ou même par Allah en personne ! Hamdoulillah !
Juste pour le "kif", imaginons à présent un cinéphile en train de visionner une nouvelle version du film "Le gendarme à Saint-Tropez". Dans cette version inédite, les séquences sont disposées à la queue leu-leu, selon un ordre décroissant de longueur : le film commencerait par la longue séquence de chasse aux naturistes et se terminerait par la brève mutation de Cruchot au Var, en passant par les inénarrables engueulades de l'Adjudant Gerber. Il n'y comprendrait strictement rien ! De même, dans le montage du film imbuvable de Mahomet que tous nomment le Coran mais qu'il faudrait appeler "Le gendarme à la Mecque" : les premières séquences sont des longs et fastidieux récapitulatifs du Pentateuque et les dernières de brèves incantations contre les "Djins", tandis que la partie centrale censée développer la trame, n'est qu'une suite ridicule et incohérente de séquences ubuesques, d'élucubrations, de pérégrinations, et d'appels à zigouiller tous les mécréants.
Pourtant, le petit braqueur parvient tant bien que mal (plutôt mal que bien) à achever son chié-d'œuvre. Il l'envoie alors à ses anciens profs juifs et chrétiens. Ceux-ci se tordent de rire en se disant que décidément, ce Mahomet était leur élève le plus cancre de tous.
Humilié, le petit braqueur envoie son film à des "boites de distribution" mecquoises en leur spécifiant –pour les flatter– qu'il est sous-titré en arabe. Mais quelle salle de cinoche orientale voudrait projeter un tel navet, lui rétorquent-ils, alors qu'en comparaison le moindre péplum à la noix ou le dernier des westerns-spaghetti importés d'Italie, semblent des chefs d'œuvres du septième art !
Frustré et excédé par les refus successifs et les moqueries de tous, le braqueur apprenti-monteur fait appel à la cosa nostra médinoise (camouflée sous le nom d'un syndicat du genre CGT - Cons de Gauchos Tarés), en alléguant que c'est toute la "profession" des braqueurs-monteurs qui a été bafouée. La cosa nostra médinoise, composée de gangsters analphabètes, assoiffés de sang et armés jusqu'aux gencives de cimeterres, s'empresse évidemment à répondre affirmativement à l'offre de razzia !
Menés par notre petit braqueur-apprenti-sorcier, les "shahids" mafieux mahométans investissent alors les boites de distribution de la Mecque, occupent les salles de cinéma, décapitent leurs propriétaires légitimes, et s'emparent de leurs biens (après avoir fait disparaître tout document original compromettant). Puis, ils diffusent le navet dans le monde entier, non seulement en invitant toutes les bandes organisées de braqueurs ("Braqueurs du monde entier, unissez-vous dans la Oumma islamique !"), mais également en obligeant tous les habitants du globe à venir voir le navet, à l'applaudir, l'encenser et se prosterner, sous peine de mort !
Devenu désormais "l'étoile montante" des festivals palestiwoodiens et la coqueluche des medias gauchos-bobos occidentaux, Muhammad prend la “grosse tête” : Le "montage" de son Coran et la diffusion de son islam ont grugé plus d'un milliard d'adeptes aliénés qui, de leur vie, ne sont jamais allés au cinéma voir ce que c'est qu'un bon film. Juste pour comparer…
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Pourquoi Israël a (longtemps) échappé à Daech


Cible désignée par l'organisation État islamique, l'État hébreu vient d'être visé pour la première fois par un groupe djihadiste se réclamant de l'EI. Décryptage.
29/11/2016

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Un soldat israélien dirige un tank Merkava près de la frontière syrienne, sur le plateau annexé du Golan, le 28 novembre 2016 (photo d'illustration). © JACK GUEZ / AFP/ JACK GUEZ


Pourquoi Israël a (longtemps) échappé à Daech


Pour la première fois de sa courte histoire, l'organisation État islamique (EI) s'en prend à Israël. L'incident s'est produit dimanche matin sur le plateau du Golan, occupé par l'État hébreu depuis la guerre des Six Jours de 1967. Une unité de reconnaissance israélienne de la Brigade Golani patrouillait sur la « zone grise », ces poches de territoire situées entre la clôture de sécurité israélienne et la ligne de démarcation officielle avec la Syrie. Elle a soudain été prise pour cible par une automitrailleuse circulant le long de la frontière syrienne. À son bord, quatre djihadistes font feu de tout bois avec leurs tirs d'artillerie et leurs obus de mortier.

Ce sont des combattants de la Brigade des martyrs de Yarmouk, un groupe djihadiste syrien créé en 2012 et responsable l'année suivante de l'enlèvement de 21 Casques bleus philippins sur le plateau du Golan. Composée de factions locales du sud du pays, elle a fait allégeance à l'EI en 2014. Face au déluge de feu, l'aviation israélienne est appelée en renfort et détruit le véhicule et ses quatre passagers. Les soldats israéliens sont indemnes. « Je pense que la décision d'ouvrir le feu contre nos soldats a été prise au niveau local », a réagi devant la presse le général de réserve Nitzan Nuriel, ancien directeur du Bureau israélien du contre-terrorisme. « L'ordre n'est pas venu d'un échelon supérieur », a-t-il ajouté, précisant que Daech, déjà pris en étau dans le secteur entre l'armée syrienne et ses alliés du Hezbollah, n'avait « aucun intérêt, à ce stade », à ouvrir un nouveau front avec Israël.

Israël n'est pas une cible prioritaire de Daech
Si, pour l'heure, l'attaque n'a pas été revendiquée par l'EI, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est montré intransigeant : « Nous ne laisserons pas des éléments de Daech ou tout autre élément hostile utiliser le prétexte de la guerre en Syrie pour s'établir à nos frontières. » De son côté, le porte-parole de Tsahal, le lieutenant-colonel Lerner, a rappelé que les djihadistes avaient « annoncé qu'ils conquerraient Jérusalem ». Et d'avertir : « Nous n'avons aucune intention de les laisser faire. » En représailles, l'aviation israélienne a détruit dans la nuit de dimanche à lundi un bâtiment abandonné de l'ONU qui a servi, selon Tsahal, de base pour l'attaque djihadiste.

Le calife autoproclamé de Daech Abou Bakr Al-Baghdadi a beau avoir juré de s'emparer de la ville sainte, jamais son organisation ne s'était jusqu'ici attaquée à l'État hébreu ou à ses intérêts. « Derrière sa propagande, Daech n'a jamais considéré Israël comme une cible prioritaire », rappelle l'islamologue Mathieu Guidère*, directeur du département d'études arabes à l'université de Paris-8. « Ses premiers ennemis sont les chiites et l'Iran, qu'il accuse de massacrer les sunnites. Puis viennent les monarchies du Golfe, en tête desquelles figure l'Arabie saoudite, accusées de répandre une fausse image de l'islam. Et enfin les Occidentaux, notamment les membres de la coalition internationale anti-EI. »

« Cimetière pour les juifs » (Al-Baghdadi)
Pourtant, il y a à peine un an, en pleine Intifada des couteaux, Abou Bakr Al-Baghdadi avait rappelé dans un enregistrement audio que l'EI « n'avait pas un instant oublié la Palestine », promettant d'en faire un « cimetière pour les juifs ». Or, aucune attaque palestinienne contre des citoyens israéliens n'a depuis été revendiquée par Daech, cela, bien que 250 Palestiniens ou Arabes israéliens aient rejoint les terres du califat en Irak et en Syrie. « Il n'y a pas d'attentat, car il n'y a pas de cellule liée à Daech en Israël », affirme Ely Karmon, chercheur en problématique stratégique et en contre-terrorisme au centre interdisciplinaire de Herzliya (Israël). « Et les quelques groupes qui opèrent à Gaza n'ont pas été reconnus par Daech et s'attaquent au Hamas. »

Outre l'efficacité des services de renseignements israéliens, l'absence d'attaque djihadiste dans l'État hébreu s'explique également par l'éloignement géographique des frontières du « califat » de Daech, qui se cantonne au centre et à l'est de la Syrie, et n'est donc pas frontalier avec Israël. « La présence de l'État islamique est très faible dans le sud de la Syrie, où règnent une constellation de groupes rebelles modérés, ainsi que les djihadistes du groupe Fatah al-Cham (ancien Front Al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda) », rappelle le spécialiste Ely Karmon. Des rebelles en guerre ouverte avec le régime syrien, mais aussi avec la Brigade des martyrs de Yarmouk, responsable de l'attaque anti-israélienne de dimanche matin.

Israël, allié objectif de la rébellion syrienne
En dépit de quelques accrochages, la frontière syro-israélienne est restée relativement calme au cours des cinq dernières années. Officiellement, Israël affirme rester à l'écart du conflit qui fait rage chez son voisin, et ne se contente que de riposter à chaque tir d'obus « perdu » atterrissant sur son territoire, dont elle tient le régime syrien pour responsable. Et lorsque l'État hébreu engage ses avions de combat en Syrie, c'est pour détruire les dépôts et convois de l'armée syrienne, qu'il soupçonne de contenir des armes sophistiquées destinées au Hezbollah libanais. Alors même que ce dernier combat la rébellion anti-Assad ainsi que des groupes liés à l'État islamique.

« Le principal ennemi d'Israël reste l'Iran – et ses alliés », rappelle l'islamologue Mathieu Guidère. « Ainsi, lorsqu'il intervient contre le régime syrien, l'État hébreu devient l'allié objectif de la rébellion anti-Bachar el-Assad. Mais cela ne signifie en aucun cas qu'il existe une véritable alliance entre ces deux acteurs », insiste le chercheur. « Nous faisons face à une situation complexe », confie une source diplomatique israélienne. « Notre seul objectif est de protéger notre sécurité. »

Dans une interview au magazine Foreign Affairs en janvier 2015, Bachar el-Assad évoquait cette blague, en vogue selon lui en Syrie : « Comment pouvez-vous prétendre qu'Al-Qaïda ne possède pas de force aérienne ? Ils ont Israël. » Et d'ajouter, sans rire : « Ils (les Israéliens) soutiennent les rebelles en Syrie. C'est très clair. »

Combattants syriens soignés en Israël
Si la sortie du président syrien est à ranger dans la liste des innombrables provocations savamment adressées à l'Occident, un rapport des observateurs de l'ONU dans le Golan, adressé en mars 2015 au Conseil de sécurité, révélait cette fois sérieusement l'existence d'« échanges » entre Israël et la rébellion syrienne entre novembre 2014 et mars 2015.

D'après le document, des « individus armés » ont « traversé la ligne de cessez-le-feu » à plusieurs reprises, et se sont « approchés de la barrière technique (israélienne, NDLR) en ayant parfois des échanges avec les forces de défense israéliennes ». Les agents onusiens ont également indiqué être noté des transferts de blessés et des allers et venues de camions, dont certains ont été chargés de sacs avant de repartir vers la Syrie. Ils seraient ainsi au moins 2 000 Syriens à avoir été soignés au cours des trois dernières années dans les hôpitaux israéliens.

« Nous soignons des blessés, mais la plupart sont des civils », souligne la source diplomatique israélienne. Pourtant, d'après plusieurs rapports, la majorité des Syriens soignés en Israël seraient des hommes en âge de combattre. « L'appartenance des blessés à tel ou tel groupe n'est pas une considération que nous prenons en compte », répète la source diplomatique israélienne. « Nous ignorons s'il y a des combattants parmi eux. » Si l'expert Ely Karmon abonde dans le même sens, il admet toutefois que « soigner des civils et des combattants a permis aux Israéliens d'entretenir de bonnes relations et d'apaiser les personnes de l'autre côté de la frontière, ainsi que de récolter du renseignement. »
(*) Mathieu Guidère vient de publier Le Retour du califat (éditions Gallimard).
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Israël et la laïcité par Daniel Horowitz, Observateur


Yaïr Lapid est journaliste, chroniqueur, écrivain et animateur d'un magazine télévisé très prisé en Israël. C'est un surdoué de la communication, charismatique et consensuel, qui jouit d'une grande popularité et qui est suivi à la trace par les médias depuis son plus jeune âge, puisqu’il est fils d’une écrivaine et d’un politicien flamboyant.

Yaïr Lapid vient de démissionner de la chaine israélienne où il officiait pour annoncer qu'il allait désormais se consacrer à la politique. Les sondages le créditent déjà d'un grand nombre de mandats sur foi de son seul nom. Bien qu'il n'ait pas encore annoncé son programme, il est probable qu'il se réclamera du Centre, du libéralisme et de la laïcité, or, cette vision du monde coïncide avec celle d'une grande partie de l'électorat israélien, dont la classe moyenne.

Le positionnement résolument laïc et sioniste de Yaïr Lapid est particulièrement intéressant, parce que si cet homme est emmené à jouer un jour un rôle important sur la scène politique, le renforcement de la laïcité en Israël pourrait être déterminant pour l'avenir du pays, non seulement au plan spirituel et socio-économique, mais aussi à celui du conflit israélo-palestinien. Électron libre, il est improbable que Yaïr Lapid se laisse intimider par les extrémistes de quel bord que ce soit.

L'État Juif tel que le voyaient les fondateurs du sionisme était essentiellement laïc. La laïcité était pour eux une synthèse entre l’humanisme et le judaïsme. Quant à la pratique religieuse, le mouvement sioniste des origines la considérait comme faisant partie du patrimoine culturel, mais pas comme une condition essentielle de la judéité. L'on assiste d’ailleurs en Israël au paradoxe qui fait que beaucoup d’immigrants peuvent faire appel à la Loi du Retour en invoquant qu’ils sont juifs, bien qu’ils ne soient pas considérés comme tels du point de vue religieux.

La laïcité, en Israël comme ailleurs, pose que dans une démocratie les lois ne sauraient découler d'autre chose que de décisions humaines. Elle intègre et reconnaît certes le fait culturel de la Tora, pour autant que cela soit compatible avec la modernité. C’est le cas des fêtes juives, qui sont devenues des fêtes nationales, un peu comme les fêtes chrétiennes en France qui font partie du paysage culturel malgré la stricte laïcité de la République.

Il y a depuis trois siècles de nombreux courants dans le judaïsme, or ce pluralisme constitue sa richesse. De nos jours, la plupart des juifs en Israël ne sont pas pratiquants, mais leur judaïsme se manifeste néanmoins par l'attachement aux traditions, au calendrier juif, à la littérature et à la langue hébraïque, et à l’immense corpus littéraire associé à la Thora qui n’en finit pas de croitre.

Les laïcs démontrent en Israël qu'il existe un judaïsme vivant, mais dissocié de la pratique religieuse. Le Siècle des Lumières a imprimé un tournant décisif au judaïsme, qui de Spinoza à Levinas, en passant par Freud et Kafka, s’est autorisé une lecture renouvelée des sources juives. C'est sous ce signe qu'Israël est entré dans l’histoire contemporaine, mais sans renier son long passé. Par exemple, il est courant que les jugements émis par les tribunaux israéliens fassent référence dans leurs attendus à la fois à la loi anglo-saxonne et au Talmud.

La religion, tout comme l’art, est une affaire qui relève de l'imagination, et non de la raison. Cependant, il n'y a ni opposition ni incompatibilité entre l'imagination et la raison, parce qu’aucun cerveau humain ne saurait fonctionner sans la combinaison de l'une et de l'autre. Mais dès lors qu’il est établi que le sentiment religieux relève de l'imagination, il est impératif que chacun en conçoive les limites et la subjectivité.

En conséquence, seule la raison est susceptible de mettre les hommes d’accord autour d’un minimum de dénominateurs communs. Cependant, la raison ne suffit pas pour forger un consensus. Il faut aussi une morale, or, le Talmud dit explicitement que la morale précède la Thora, ce qui signifie que la morale est une condition préalable à la pratique religieuse, et non l’inverse.

La laïcité, c’est cela.
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