Ibn Abi-Sahr scribe de Mohamed qui a apostasié

Critique du Coran et ses versets - Chronologie - Histoire - Versets abrogés, Critique constructive des hadiths - quel apport dans la vie d'un musulman ? La réalité de la charia et de ses horreurs un peu partout dans le monde. Comment l'islam règle la vie des gens - comment les religieux oppressent le peuple
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yacoub
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Re: Ibn Abi-Sahr scribe de Mohamed qui a apostasié

Message non lu par yacoub »

Abdullah bin Sa’d bin Abi Sarh se converti durant le début de la prédication à la Mecque où il devint un scribe de la révélation et écrivait le Coran sous la dictée de Mahomet. Issu de la tribu qoraychite d’Amer, il était le frère de lait d’Othmân ibn Affan, le troisième calife.

Il passa en tête de liste des ennemis du Prophète lorsqu’il renonça à sa foi musulmane, en emportant avec lui, la preuve de l’imposture de ce prétendu Messager de Dieu. Il tourna le dos à Mahomet et ses compagnons avant qu’ils n’eussent trouvé refuge à Médine. Le Prophète aurait aimé le faire taire ou le soudoyer contre son silence mais il n’en avait ni le pouvoir ni les moyens. Les musulmans cachaient déjà leur foi pour échapper aux persécutions des polythéistes, alors si par malheur quelques mecquois apprenaient que l’un d’eux fut assassiné par un disciple de l’époux de Khadîja, une violente chasse à l’homme serait lancée à l’encontre des musulmans, et c’est toute la oumma, à cette époque peu nombreuse, qui en subirait les conséquences. C’était un risque à ne pas courir, l’islam pouvait disparaître aussi vite qu’il n’est sorti entre les dunes de sable. La conversion des gens de la Mecque était loin d’être acquise à cause d’Ibn Abi Sarh qui en savait de trop. Gagner leurs cœurs par la prédication s’avérait en conséquence mission impossible, la conversion par la force restait l’unique alternative ; il suffisait d’attendre le moment opportun. Le ralliement des mecquois à l’islam était indispensable, ils devaient coûte que coûte rejoindre le troupeau de mahométans car la ville abritait la Ka’aba, la maison d’Allah et sa météorite tombée du paradis, construite par Abraham et son fils Ismaël au centre de la Terre.
Lors de l’écriture du Coran, Ibn Abi Sarh modifiait la parole de Dieu, « nombre de fois, avec le consentement de Mahomet, il changeait les mots finaux des versets. Par exemple, quand Mahomet disait Et Dieu est tout-puissant, sage (‘azîz, hakîm), ‘Abdullah ibn Abi Sarh suggérait omniscient, sage (‘alîm, hakîm), et le Prophète répondait qu’il n’y avait aucune objection »1. Il s’agit vraisemblablement du verset 22.52 révélé à la Mecque au cours de l’incident des versets sataniques : « wa Allah ‘alîm hakîm ». En d’autres occasions :
Citation:
Il avait l’habitude d’écrire pour le Prophète, tandis qu’il dictait tout-puissant, sage (‘azîz, hakîm), il (‘Abdullah) écrivait pardonneur, miséricordieux (ghafour, rahîm), le changeant ainsi. Ensuite, il lui lisait les versets modifiés, et il (Mahomet) disait « Oui, c’est la même chose ».2


‘Abdullah corrigea de cette manière 21 versets coraniques3. Il osa encore rectifier de nombreux passages, « quand le Prophète lui dictait audient, omniscient (samî’an, ‘alîman), il écrivait omniscient, sage (‘alîman, hakîman), et quand il disait omniscient, sage (‘alîman, hakîman), il écrivait audient, omniscient (samî’an, ‘alîman) »4. Dix versets se terminent par ‘alîman, hakîman, et un seul s’achève par samî’an, ‘alîman5. C’est au final trente-trois versets qui furent retouché par l’audacieux mecquois, sans compter les modifications qu’il fit subir au texte sans l’aval du Prophète : « j’écrivais pour lui [Mohammad] et je changeais tout ce que je voulais »6.
Le faux prophète s’était trouvé un complice avec lequel il pouvait composer un livre en faisant croire aux plus idiots qu’il venait du ciel. Mahomet accordait sa confiance à ‘Abdullah étant donné que celui-ci était plus versé dans la littérature que lui. Il arriva aussi que les paroles d’Ibn Abi Sarh se mélangent à la révélation sans que ce dernier ne l’eût suggéré :
Citation:
Un jour, le Messager d’Allah l’appela pour lui écrire quelque chose, lorsque ce verset – Nous avons certes crée l’homme d’un extrait d’argile - qui est l’un des versets de la sourate Al-Mu’minûne (les croyants), fut révélé, le Prophète le lui dicta, en arrivant à la parole (d’Allah) : ensuite nous l’avons transformé en une toute autre création, ‘Abdullah s’étonna des détails que ces versets donnaient concernant la création de l’homme, alors il dit : « Gloire à Allah le Meilleur des créateurs ». Et le Messager d’Allah lui dit : « c’est ainsi qu’il [ce verset] fut révélé ».7


Et effectivement, le verset 23.14 contient toujours les mots d’Abdullah : « Ensuite, Nous l’avons transformé en une tout autre création. Gloire à Allah le Meilleur des créateurs ! ». Mais le scribe était plus intègre et honnête que Mahomet, si bien qu’à un moment, il apostasia en disant aux Qoraychites : « si Mohammad est véridique, la révélation m’a été faite comme elle lui a été faite. Mais s’il était menteur, je dirais la même chose qu’il a dit »8, « il me récitait tout-puissant, sage et je le changeais quand je l’écrivais et il me disait : « oui, c’est la même chose », « si Mohammad reçoit l’inspiration, alors je la reçois aussi, et si Allah lui envoie sa révélation, alors il m’envoie la même chose. Car quand Mohammad disait audient, omniscient, je disais omniscient, sage »9 ; c’est après ses propos que fut révélé : « et quel pire injuste que celui qui fabrique un mensonge contre Allah ou qui dit : « révélation m'a été faite », quand rien ne lui a été révélé. De même celui (Ibn Abi Sarh) qui dit : « je vais faire descendre quelque chose de semblable à ce qu'Allah a fait descendre ». Si tu voyais les injustes lorsqu'ils seront dans les affres de la mort, et que les anges leur tendront les mains (en disant) : « laissez sortir vos âmes. Aujourd'hui vous allez être récompensés par le châtiment de l'humiliation pour ce que vous disiez sur Allah d'autre que la vérité et parce que vous vous détourniez orgueilleusement des ses enseignements » (6.93). Si le Coran était d’essence divine, pensa ‘Abdullah, il ne pouvait être altéré par un gratte-papier comme lui. Par la suite, ‘Abdullah révéla la couverture d’Ammar et Joubar, secrètement musulmans, à Ibn Al-Hudrumi ou aux Bani ‘Abd al-Dar qui les torturèrent jusqu’à ce qu’ils reniassent leur foi monothéiste. Ammar perdu une oreille ce jour-là et se rendit auprès du Prophète pour lui raconter toutes les souffrances qu’il dû endurer au nom d’Allah, mais le Messager de Dieu l’envoya paître, il était le cadet de ses soucis, puis descendu le verset « quiconque a renié Allah après avoir cru sauf celui qui y a été contraint alors que son coeur demeure plein de la sérénité de la foi mais ceux qui ouvrent délibérément leur coeur à la mécréance, ceux-là ont sur eux une colère d'Allah et ils ont un châtiment terrible » (16.106), au sujet d’Abdullah, d’Ammar et de leurs compagnons.
Quand Mahomet rassembla des troupes en quantité suffisante après avoir massacré, pillé et soumis par la force des tribus entières à l’islam, il envoya dix mille hommes marcher sur la Mecque et donna « l’ordre de tuer quelques personnes qu’il désigna par leurs noms même s’ils sont trouvés sous les voiles de la Ka’bah, et parmi eux ; ‘Abd Allah bin Sa’d, le frère des Banû ‘Amir bin Lu’ayy »10. ‘Abdullah, se sachant recherché, alla se mettre à l’abri chez son frère de lait ‘Othmân ibn Affan qui n’avait aucune intention de remettre son ami entre les mains du Prophète. Ce fut un acte courageux de sa part, lui qui auparavant fit preuve de peu de bravoure en désertant le jour de la bataille de Ohod. Il risquait d’être accusé d’apostasie et encourait la peine capitale en hébergeant en sa demeure un ennemi d’Allah, attendu que le Coran défend d’entretenir des relations amicales ou alliances militaires avec les infidèles, même de proches parents, hormis pour se protéger d’eux (3.28, 4.144, 5.51, 9.23). Un commandement divin qui n’est guère respecté aujourd’hui par les gouvernements « renégats » des pays musulmans. Lorsque le calme revint à la Mecque, et que le sang fut épongé, ‘Othmân proposa censément à ‘Abdullah de se convertir de nouveau à l’islam afin qu’il puisse garder sa tête sur ses épaules. Les deux hommes se présentèrent alors devant le Messager de Dieu qui était entouré d’Ansars, sabre à la main, prêt à bondir sur le scribe mécréant au moindre geste du gourou. ‘Othmân intercéda en faveur de son ami : « accepte l’allégeance d’Abdullah, apôtre de Dieu »11, le Prophète leva les yeux vers lui et rejeta sa demande. Le futur calife insista mais continua à se heurter au refus de celui qu’il avait trahi, jusqu’à sa troisième demande, où enfin sa requête fut satisfaite. Ibn Abi Sarh prononça la profession de foi puis les deux frères se retirèrent. Mahomet était furieux que ses compagnons n’eussent pas réagit, car il souhaitait être témoin du meurtre d’Abdullah. L’imposteur risquait d’être assassiné s’il le laissait en vie :
Citation:
Le Prophète dit à Sa’d, fils d’Obaïda : « aucun de vous ne pouvait-il trancher la tête à cet hypocrite ? J’ai gardé le silence si longtemps, pensant que quelqu’un le tuerait ». Sa’d répliqua : « apôtre de Dieu, il fallait nous faire signe des yeux ». – « Si j’avais fais un signe, reprit le Prophète, ‘Othmân aurait été offensé ».12


Ou dans une autre version :
Citation:
Se tournant vers ses compagnons, il dit : « n’y a-t-il pas d’homme sage parmi vous qui puisse se jeter sur lui quand il vit que je retirasse ma main en refusant son allégeance, et le tuer ? » Ils dirent : « nous ne connaissons pas ce qui est dans ton cœur, apôtre de Dieu ! Pourquoi ne nous as-tu pas fait signe des yeux ? » Il répondit : « il n’est pas convenable pour un Prophète d’avoir un œil déloyal ».13


‘Abdullah n’avait plus à craindre pour sa sécurité, il avait, avec l’aide de son frère de lait, roulé Mahomet qui ne pouvait plus revenir sur sa parole. Il se servit de la religion dans un but personnel afin de s’enrichir et d’obtenir le pouvoir politique, toujours avec la complicité d’Othmân. Après la mort du Prophète, le falsificateur s’engagea dans la conquête de la Syrie sous les règnes d’Abou Bakr et d’Omar. En 645, ‘Othmân, son ami de toujours, qui succéda à ‘Omar sur le trône, lui fit prendre possession de la gouvernance de l’Égypte en évinçant ‘Amr ibn al-As (ce favoritisme sera l’un des griefs soulevé contre le calife par ses futurs assassins). ‘Abdullah multiplia les rentrées d’argent dans les poches du Commandant des croyants qui le lui rendit bien en lui attribuant le cinquième du cinquième du butin quand il s’empara de Tripoli et de Sbeïtla en 647. Les habitants des régions qu’il conquis versèrent un tribu annuel aux musulmans et sur lequel il avait bien entendu droit à sa part bien méritée. Il remporta une grande victoire à la bataille des Mâts en mer Égée, en l’an 655, contre l’Empereur byzantin Constant II, puis il mourut un ou deux ans plus tard sur le chemin de l’Égypte.
Il semblerait que des traditions plus archaïques brossa à l’origine un tout autre portrait d’Abdullah ibn Sa’d ibn Abi Sarh. Sans citer son nom, on rapporte qu’un homme de Banî an-Najjar, converti à l’islam, fut un scribe de la révélation, puis il apostasia et revendiqua être le promoteur du Coran en se targuant d’instruire Mahomet qui n’avait aucune connaissance.
Citation:
Il y avait un nazaréen qui avait embrassé l’islam et récitait la sourate al-Baqara et al-‘Imrân, et écrivait pour le Prophète. Plus tard, il retourna au nazaréisme et disait : « Mohammed ne sait rien sauf ce que je lui ai écris ». Puis Dieu le fit mourir, et les gens l’enterrèrent, mais au matin, ils virent que la terre avait rejeté son corps. Ils dirent : « c’est un acte de Mohammed et de ses compagnons. Ils ont creusé la tombe de notre compagnon et enlevé son corps parce qu’il leur a échappé ». Ils creusèrent à nouveau la tombe plus profondément, mais le matin, ils virent encore que la terre l’avait rejeté. Ils dirent : « c’est un acte de Mohammad et de ses compagnons. Ils ont creusé la tombe de notre compagnon et jeté son corps dehors, car il leur a échappé ». Ils creusèrent la tombe aussi profondément qu’ils le purent, mais au matin, ils virent encore que la terre avait rejeté son corps. Alors, ils pensèrent que ce qui lui était arrivé ne fut pas le fait d’êtres humains et ils le laissèrent là (sur le sol).14


C’est peut-être lui l’instructeur de Mahomet dont il est question dans le verset 16.103 : « et Nous savons parfaitement qu'ils disent : « ce n'est qu'un être humain qui lui enseigne ». Or, la langue de celui auquel ils font allusion est étrangère, et celle-ci est une langue arabe bien claire ». Le Coran conteste l’identité de la personne et non le fondement de l’accusation. Les ahadith suggèrent plusieurs esclaves que les païens suspectaient : Yasser et Khayr, tout deux originaires de ‘Ayn at-Tamer, l’esclave chrétien Ibn Qammata, Jabr qui était un chrétien de Banou al-Hadrami, et Bal’am, un esclave mecquois, mais jamais un homme de Bani an-Najjar. Cette tribu médinoise était de confession juive, elle est mentionnée dans la constitution de Yathrib et curieusement, la tradition confère à cet homme une foi nazaréenne. Était-il le judéo-nazaréen qui enseignait à Mahomet15 ? Les listes de scribes dressées par Tabari et Ibn Kathîr manquent de citer cet inconnu bien que son souvenir figure dans les deux sahih et le Mosnad Ahmad, les commentateurs de ahadith restent tout aussi silencieux à son sujet.
L’histoire de cet homme fut réécrite car elle établissait un lien entre le judéo-nazaréisme et le proto-islam, entre le maître et son disciple Mahomet. Les savants musulmans remanièrent le passé de ce scribe et lui attribuèrent l’identité d’Abdullah bin Sa’d bin Abi Sarh dont les antécédents ne sont connus qu’à travers les historiens mahométans.


1 Twenty Three Years : A Study of the Prophetic Career of Mohammad, by Ali Dashti, p.75, translated by F.R. Bagley, Mazda Publishers, 1994. Consulter également le Tafsir de Tabari 6.93.
2 Tafsir at-Tabari 6.93
3 Les passages révisés par ‘Abdullah sont les terminaisons des versets (concernant ceux qui furent révélés à la Mecque selon les ‘oulemâ’) : 6.145 ; 6.165 ; 7.153 ; 7.167 ; 10.107 ; 11.41 ; 12.98 ; 15.49 ; 16.18 ; 16.110 ; 16.115 ; 16.119 ; 25.6 ; 25.70 ; 27.11 ; 28.16 ; 39.53 ; 41.32 ; 42.5 ; 46.8 et 73.20.
4 Tafsir at-Tabari 6.93
5 ‘alîman, hakîman : 4.11 ; 4.17 ; 4.24 ; 4.92 ; 4.104 ; 4.111 ; 4.170 ; 33.1 ; 48.4 ; 76.30.
samî’an, ‘alîman : 4.148.
Les théologiens musulmans rattachent ces versets à la période médinoise bien qu’ils fussent rédigés par Ibn Abi Sarh avant l’hégire.
6 The life of Muhammad : al-Wâqidi’s kitâb al-maghâzi, Muhammad bin ‘Omar al-Wâqidi, p.38, translated by Rizwi Faizer, Amal Ismail and AbdulKader Tayob, Routledge, 2011
7 Les causes de la révélation du saint Coran, al-Wahidi al-Naisabouri, p.244, traduction de Mohammad Ismaïl révisé par Fadi Mohammad Hassan, Dar al-Kotob al-Ilmiyah, 2007. Le hadith est accepté par les exégètes.
8 Ibid.
9 Tafsir at-Tabari 6.93
10 La vie du Prophète Muhammad, Ibn ‘Ishaq, Tome II, p.346, traduction d’Abdurrahmân Badawî, Éditions Albouraq, 2001
11 Sunan Abi Dâwoud 4359
12 Histoire des prophètes et des rois, Mohammed ibn Jarir al-Tabari, p.566, traduction de Hermann Zotemberg, Éditions de la Ruche, 2006
13 Sunan Abi Dâwoud 4359
14 Sahih al-Boukhâri 3421. Voir aussi Sahih Moslim 2781 et Mosnad Ahmad 12911.
15 Cf. Le messie et son prophète, Édouard-Marie Gallez, Éditions de Paris, 2005


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Re: Ibn Abi-Sahr scribe de Mohamed qui a apostasié

Message non lu par spin »

Heu, j'ai toujours lu qu'Abdallah a apostasié à Médine, après l'Hégire, qu'il est alors retourné à La Mecque. Quelle est la source, précisément, sur ce point ?
De quel droit refuserions-nous de faire usage du plus grand don de Dieu ? N'est-ce pas un formidable blasphème que de croire contre la raison ? (Vivekananda)
https://daruc.fr/divers/islamp.htm
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Re: Ibn Abi-Sahr scribe de Mohamed qui a apostasié

Message non lu par yacoub »

Au nom d’Allah, Infiniment Miséricordieux, le très Miséricordieux

Le sacrifié d’Abraham : Ismaël ou Isaac ?

Louange à Allah ! Que les Prières et le Salut d’Allah soient sur notre Prophète Mohammed, ainsi que sur sa famille et tous ses Compagnons !

Adaptation de : Majmû’ el Fatâwa de Cheikh el Islam ibn Taïmiya (4/331-336).

Ismaël est le fils d’Ibrahim qui fut choisi par son père pour le sacrifier comme l’établissent le Coran, la Sunna, et un certain nombre de preuves qui sont notoires. D’ailleurs, la Thora, qui est entre les mains des « gens du Livre », le confirme. Les anciennes écritures disent en effet : « égorge ton fils unique. »[1] L’autre traduction parle d’un premier-né. Ismaël fut bel et bien le fils unique à cette époque et le premier-né du Patriarche à l’unanimité des savants musulmans et juifs, mais ces derniers ont falsifié leurs écritures en y insérant Isaac. Par la suite, d’autres gens ont pris d’eux cette information, dont l’origine provient des Textes hébraïques falsifiés ; c’est pourquoi il est répandu chez certains musulmans que l’enfant en question fut Isaac.

La Sourate les rangs, qui relate l’histoire du sacrifice, démontre notamment à travers le verset suivant que l’enfant concerné fut Ismaël : (Nous lui annonçâmes la naissance d’un enfant sage (halîm)).[2]

Cette annonce nous rapporte trois informations : la nouvelle d’un enfant mâle, qui atteindra l’âge de raison ou de la puberté (Houloum qui a les mêmes racines que Halîm ndt.), et qui de surcroît sera sage. Peut-on faire plus grande preuve de sagesse (dans le sens de résignation ndt.) en s’abandonnant ainsi à son père en guise d’offrande, quand ce dernier lui dit : (Tu me trouveras si Dieu le veut parmi les patients).[3] Certains disent que la moindre des qualités qu’Allah puisse attribuer à l’un de ses prophètes, est celle d’être sage, étant donné qu’il dégage une grande force (ou qu’il domine par sa présence, ou encore qu’Allah garantit par sa présence la victoire à Ses élus.).

Ibrahim lui-même fut qualifié ainsi dans les deux versets suivants : (Ibrahim était sage et dévoué).[4] (Ibrahim était sage, dévoué et repentant).[5] L’événement témoigne en faveur de ses deux hommes qu’ils sont extrêmement « sages » : (Quand il parvint à l’âge mûr, il lui dit : « Mon fils ! J’ai vu en songe que je devais t’égorger, alors vois ce que tu dois faire. » Il répondit : « Père ! Fais ce qu’on t’ordonne, tu me trouveras si Dieu le veut parmi les patients »),[6] jusqu’à : (Nous l’échangeâmes contre une offrande immense • et nous laissâmes leur souvenir dans les générations futures • Paix à Ibrâhîm ! • C’est ainsi que nous rétribuons les bienfaiteurs • Il comptait parmi nos serviteurs croyants • Nous lui annonçâmes ensuite la naissance d’Isaac qui fut un prophète parmi les vertueux • nous les avons bénis lui et Isaac. Dans leur descendance, il y a des bienfaiteurs et d’autres qui sont injustes envers eux-mêmes de façon manifeste). [7]

Cette histoire démontre que l’enfant en question fut bien Ismaël et cela, pour plusieurs raisons[8] :

Premièrement : le Seigneur annonce à Ibrahim la naissance d’un enfant qu’il devra vouer plus tard en sacrifice. Dans un premier temps, le Coran relate l’événement du sacrifice, pour enchaîner ensuite par le verset : (Nous lui annonçâmes ensuite la naissance d’Isaac qui fut un prophète parmi les vertueux • Nous les avons bénis lui et Isaac). Il y a donc deux annonces différentes : l’une concerne le personnage central du sacrifice et l’autre concerne Isaac, comme cela ne peut échapper à personne.

Deuxièmement : l’histoire du sacrifice est uniquement mentionnée à cet endroit du Coran, alors que les autres passages se contentent d’évoquer l’annonce de la naissance d’Isaac, par exemple dans la Surate Hûd où le Très-Haut révèle : (Alors que sa femme se tenait debout, elle se mit à rire ; nous lui annonçâmes la naissance d’Isaac et de Ya’qûb après Isaac).[9] Si le sacrifice concernait effectivement Isaac, la naissance promise de Ya’qûb n’aurait plus lieu d’être. Le verset dit en effet : (Quand il a ressenti de la peur vis-à-vis d’eux, ils lui dirent : « N’aie pas peur ! », ils lui annoncèrent ensuite la naissance d’un enfant savant. Sa femme est apparue en se frappant le visage et en criant : « Quoi ! Une vieille femme stérile ! » ).[10] Allah révèle également dans la Sourate el Hijr : (Ils dirent : « Ne tremble pas ! Nous t’annonçons la prochaine naissance d’un enfant savant » • Il répondit : « M’annoncez-vous (cette nouvelle) alors que la vieillesse m’a touché ! Que m’annoncez-vous au juste ! » Ils dirent : « Nous te l’annonçons en toute vérité, ne sois donc pas du nombre de ceux qui désespèrent. » ).[11] Il n’est question ici d’aucun sacrifice.

De plus, en annonçant les deux bonnes nouvelles, qui sont l’annonce du futur sacrifice et celle d’Isaac après lui, cela démontre qu’Isaac et l’enfant concerné par le sacrifice sont deux personnes différentes. D’autant plus que selon certains versets, le Seigneur à fait don du frère d’Ismaël et de Jacob à Son Ami Abram (comme le nomme ainsi la bible), à travers le verset : (Nous lui avons fait don d’Isaac et Nous lui avons offert Ya’qûb en plus ; tous deux étaient des gens pieux).[12] Le Seigneur révèle également : ( Nous lui avons fait don d’Isaac et de Ya’qûb, et nous avons établi dans sa descendance le Livre et la prophétie. Nous l’avons rétribué sur terre et dans l'au-delà il comptera parmi les pieux).[13] Aucun de ces deux versets ne fait mention de l’enfant concerné par le sacrifice.

Troisièmement : Allah nous apprend que le futur sacrifice était un enfant sage. Quant à Isaac, son père reçut l’heureuse nouvelle qu’il sera un enfant savant dans un autre passage du Coran. Il y a forcément une raison pour laquelle les deux enfants furent qualifiés différemment. Cette distinction se vérifie d’autant plus lorsque l’une de leurs qualités respectives en accompagne une autre. La sagesse convient tout à fait à la patience qui revient à l’enfant concerné par le sacrifice. Le Coran affirme en effet qu’Ismaël est patient dans le verset suivant : (évoque Ismaël, el Yasa’, et Dhû el Kifl, tous comptaient parmi l’élite).[14] Voici donc une troisième raison, car un autre verset dit au sujet de l’enfant concerné par le sacrifice : (Père ! Fais ce qu’on t’ordonne, tu me trouveras si Dieu le veut parmi les patients).[15] Allah a donc reconnu à Ismaël la qualité de patient comme Il lui a reconnu ailleurs de respecter ses engagements à travers le verset : (Il était sincère envers ses engagements).[16] Il avait promis en effet à son père d’endurer patiemment son épreuve.

Quatrièmement : La naissance prochaine d’Isaac relevait du miracle, car sa mère était vieille et stérile. C'est pourquoi l’Ami d’Allah (sur lui la paix) a réagi avec étonnement à l’annonce de la nouvelle céleste : (« M’annoncez-vous (cette nouvelle) alors que la vieillesse m’a touché ! Que m’annoncez-vous au juste !) Sa femme n’en fut pas moins surprise pour avoir dit : (Vais-je enfanter alors que je suis vieille et que mon époux a également un âge avancé).[17] Nous avons déjà vu que cette annonce lui vint vers la fin de sa vie, et que cette nouvelle la concernait elle et son mari. Par contre, Ibrahim (sur lui la paix) fut le seul concerné par l’annonce de l’enfant concerné par le sacrifice. Il fut mis à l’épreuve de le tuer sans que la mère d’Isaac n’ait aucun lien avec cet événement. Cela corrobore tout à fait avec le hadith rapporté dans le recueil e-Sahîh, et selon lequel le Prophète (que les bénédictions d’Allah et la paix soient sur lui) et ses compagnons nous apprennent qu’à la naissance d’Ismaël, Sarah fut jalouse de sa mère Hâjar. Dès lors, Ibrahim a pris l’enfant et la servante pour les emmener à La Mecque actuelle. Sur place, il reçut l’ordre des années plus tard de tuer son fils. Ainsi, l’enfant concerné par le sacrifice et Isaac sont deux personnes différentes.

La preuve également que l’enfant concerné par le sacrifice n’est pas Issac est que le Seigneur révèle juste avant ce verset : (Nous lui annonçâmes la naissance d’Isaac (à Sarah), et celle de Ya’qûb après Isaac).[18] Comment Isaac peut-il être voué au sacrifice dans ces conditions ? L’annonce de Ya’qûb implique forcément que son père (Isaac) reste en vie avant que son fils ne vienne au monde. Personne ne conteste que l’histoire du sacrifice ait eu lieu avant la naissance de Jacob. Bien plus, ce dernier n’a vu le jour qu’après la mort de son grand-père Ibrahim (sur lui la paix) ; nul ne doute pourtant que l’anecdote du sacrifice se soit déroulée avant son décès.

La preuve que cette histoire s’est déroulée à La Mecque est la suivante : le jour de la Conquête de la ville sainte, le Prophète (que les bénédictions d’Allah et la paix soient sur lui) a trouvé les cornes du fameux bélier d’Abraham à l’intérieur de la Ka’ba. Il s’est alors adressé au gardien du Temple en ces termes : « Je t’ordonne de recouvrir les cornes du Bélier, car il ne doit rien y avoir en direction de la Qibla qui puisse distraire le fidèle en prière. » C'est pourquoi l’endroit où s’est produit l’événement sert de rite depuis l’époque d’Ismaël et de son père, qui ont construit le Temple comme le formule explicitement le Coran.

Personne n’assume qu’un jour Isaac, ne s’est rendu à La Mecque ni parmi les « gens du Livre » ni personne d’autre. Néanmoins, certains appartenant à la religion juive prétendent que l’histoire du sacrifice a eu lieu dans la région du Shâm (Palestine, grande Syrie…), mais ce n’est qu’un pur mensonge ! Si certaines montagnes du Shâm avaient assisté à cet événement, on l’aurait obligatoirement su, et on y aurait certainement consacré un rite, de la même façon que la Mosquée qu’Ibrahim a construite, et ses environs sont devenus des lieux de rites…

Que les prières d’Allah et Son Salut soient sur Mohammed, ainsi que sur ses proches, et tous ses compagnons !

Traduit et adapté pour IslamHouse par :

Karim ZENTICI

Revu par Fouad SIRBAL

Publié par Le bureau de prêche de Rabwah (Riyadh)

http://www.islamhouse.com

L’islam à la portée de tous !

[1] Voici les termes de la Traduction œcuménique : « Prends ton fils, ton unique, Isaac, que tu aimes. Pars pour le pays de Morriya et là, tu l’offriras en holocauste sur celle des montagnes que je t’indiquerais. » [Genèse ; 22-3]

[2] Les rangs ; 101 Ismâ’îl fut qualifié ici de Halîm que nous traduisons par « sage », mais qui prend en fait des sens multiples comme magnanime (qui est enclin au pardon comme nous le souligne e-Sa’dî), longanime (qui supporte ce qu’il pourrait réprimer comme nous l’apprend el Baghawî), ou qui se résigne, fait preuve de patience et d’une maîtrise de soi. NdT

[3] Les rangs ; 102

[4] Le repentir ; 114 D. Masson explique en ces termes le sens de Awwâh (que nous avons traduit par « dévoué » mais qui a aussi le sens d’humilité) : « celui qui gémit, qui soupire, et qui implore la miséricorde de Dieu. » Elle corrobore ainsi l’exégèse des grands spécialistes à l’exemple d’el Baghawî et de l’exégète linguiste e-Râghib el Asfahânî dans Mufradât Alfâdh el Qurân que chaque arabophone, et plus particulièrement le traducteur, doit compter dans sa bibliothèque. NdT

[5] Hûd ; 75 repentant est l’un des sens de Munîb, mais de façon plus générale il signifie revenir à Allah.

[6] Les rangs ; 101, 102. Certains exégètes assument que l’événement s’est passé quand Ismaël a atteint l’âge de treize ans. Toutefois, le début du premier verset peut avoir d’autres sens. Il peut vouloir dire : quand le père l’a emmené jusqu’au pied de la montagne, ou quand il eut atteint un âge avancé.

[7] Les rangs ; 106-113

[8] Voir notamment Tafsîr ibn Kathîr.

[9] Hûd ; 71 Il s’agit dans cet épisode de Sarah fille de Hârân fils de Ahwar qui fut mariée à son cousin Ibrahim (voir Tafsîr el Baghawî qui précise notamment que Saraï se tenait derrière un rideau.)

[10] E-Dhâriyât ; 28 Selon certains exégètes, elle n’a fait que crier d’où elle était, sans se montrer à ses visiteurs, mais par un effet de rhétorique, c’est sa voix qui se serait déplacée.

[11] El Hijr ; 53

[12] Les Prophètes ; 72

[13] L’araignée ; 27

[14] Sâd ; 48

[15] Les rangs ; 101, 102

[16] Mariam ; 54

[17] Hûd ; 72

[18] Hûd ; 71
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yacoub
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Re: Ibn Abi-Sahr scribe de Mohamed qui a apostasié

Message non lu par yacoub »

spin a écrit :Heu, j'ai toujours lu qu'Abdallah a apostasié à Médine, après l'Hégire, qu'il est alors retourné à La Mecque. Quelle est la source, précisément, sur ce point ?
Voici ce que j'ai trouvé:

Abdullah bin Sa’d bin Abi Sarh se converti durant le début de la prédication à la Mecque où il devint un scribe de la révélation et écrivait le Coran sous la dictée de Mahomet. Issu de la tribu qoraychite d’Amer, il était le frère de lait d’Othmân ibn Affan, le troisième calife. Il passa en tête de liste des ennemis du Prophète lorsqu’il renonça à sa foi musulmane, en emportant avec lui, la preuve de l’imposture de ce prétendu Messager de Dieu. Il tourna le dos à Mahomet et ses compagnons avant qu’ils n’eussent trouvé refuge à Médine. Le Prophète aurait aimé le faire taire ou le soudoyer contre son silence mais il n’en avait ni le pouvoir ni les moyens. Les musulmans cachaient déjà leur foi pour échapper aux persécutions des polythéistes, alors si par malheur quelques mecquois apprenaient que l’un d’eux fut assassiné par un disciple de l’époux de Khadîja, une violente chasse à l’homme serait lancée à l’encontre des musulmans, et c’est toute la oumma, à cette époque peu nombreuse, qui en subirait les conséquences. C’était un risque à ne pas courir, l’islam pouvait disparaître aussi vite qu’il n’est sorti entre les dunes de sable. La conversion des gens de la Mecque était loin d’être acquise à cause d’Ibn Abi Sarh qui en savait de trop. Gagner leurs cœurs par la prédication s’avérait en conséquence mission impossible, la conversion par la force restait l’unique alternative ; il suffisait d’attendre le moment opportun. Le ralliement des mecquois à l’islam était indispensable, ils devaient coûte que coûte rejoindre le troupeau de mahométans car la ville abritait la Ka’aba, la maison d’Allah et sa météorite tombée du paradis, construite par Abraham et son fils Ismaël au centre de la Terre.
Lors de l’écriture du Coran, Ibn Abi Sarh modifiait la parole de Dieu, « nombre de fois, avec le consentement de Mahomet, il changeait les mots finaux des versets. Par exemple, quand Mahomet disait Et Dieu est tout-puissant, sage (‘azîz, hakîm), ‘Abdullah ibn Abi Sarh suggérait omniscient, sage (‘alîm, hakîm), et le Prophète répondait qu’il n’y avait aucune objection »1. Il s’agit vraisemblablement du verset 22.52 révélé à la Mecque au cours de l’incident des versets sataniques : « wa Allah ‘alîm hakîm ». En d’autres occasions :
Citation:
Il avait l’habitude d’écrire pour le Prophète, tandis qu’il dictait tout-puissant, sage (‘azîz, hakîm), il (‘Abdullah) écrivait pardonneur, miséricordieux (ghafour, rahîm), le changeant ainsi. Ensuite, il lui lisait les versets modifiés, et il (Mahomet) disait « Oui, c’est la même chose ».2
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Re: Ibn Abi-Sahr scribe de Mohamed qui a apostasié

Message non lu par spin »

Heu, ça vient d'où ? Je vais essayer de retrouver mes sources, mais pour moi Abdallah a apostasié à Médine et est parti pour la Mecque.
De quel droit refuserions-nous de faire usage du plus grand don de Dieu ? N'est-ce pas un formidable blasphème que de croire contre la raison ? (Vivekananda)
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Re: Ibn Abi-Sahr scribe de Mohamed qui a apostasié

Message non lu par yacoub »

spin a écrit :Heu, ça vient d'où ? Je vais essayer de retrouver mes sources, mais pour moi Abdallah a apostasié à Médine et est parti pour la Mecque.
Pour moi, il s'est réfugié en Égypte puis il est revenu à la Mecque comptant sur la clémence de PBSL. PBSL voulait sa mort, il était dans la liste des 10 personnes qui devaient être exécutées avec les chanteuses .

Voir ici
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Re: Ibn Abi-Sahr scribe de Mohamed qui a apostasié

Message non lu par spin »

yacoub a écrit :Voir ici
Où je lis : "Par ailleurs ce passage est de révélation pré-hégirienne et non post-hégirienne, alors que l'apostasie de Abdullâh ibn Abî Sar'h a eu lieu à Médine, donc après l'hégire : on voit bien que le récit ne tient pas"...

Bien ce que je dis...
De quel droit refuserions-nous de faire usage du plus grand don de Dieu ? N'est-ce pas un formidable blasphème que de croire contre la raison ? (Vivekananda)
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Re: Ibn Abi-Sahr scribe de Mohamed qui a apostasié

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