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TUNIS (AP) -- Plusieurs dizaines d'avocats tunisiens ont participé mardi à une nouvelle journée de protestation à l'appel du conseil de l'ordre de la profession, pour dénoncer la loi adoptée récemment par le Parlement portant création d'un institut supérieur du barreau.

Image

Les manifestants qui tentaient de se rassembler dans le hall puis dans l'esplanade du palais de justice de Tunis ont été évacués sans ménagement par d'importantes forces de l'ordre, selon l'avocate Radhia Nasraoui.

Le bâtonnier, Abdessattar Ben Moussa, a dénoncé des "agressions policières" contre les avocats, dont trois ont été transportés à l'hôpital.
Les autorités font état, quant à elles, de "tentative de perturbation du déroulement normal des audiences des tribunaux" par "un nombre limité d'avocats qui scandaient des slogans indignes de l'institution judiciaire". AP
http://permanent.nouvelobs.com/etranger ... .html?1903
Dernière modification par admin le dim. 4 juin 2006 08:52, modifié 1 fois.


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Tanit
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Si je dois en croire la photo, la plupart de ces avocats rebels sont en fait des "avocates" ?

Quant au commentaire officiel, une fois de plus l'art de détourner l'attention du coeur du problème tunisien suscite mon admiration...
Enfin, ce n'est que l'art islamique de takeyya appliqué dans la vie politique...
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Tunisie: quatre militants des droits de l'Homme interpellés

TUNIS (AP) - Quatre militants des droits de l'Homme dont Ali Ben Salem, président de la section de la Ligue tunisienne de défense des droits de l'Homme (LTDH) de Bizerte, ville située à 60km au nord de Tunis, ont été interpellés samedi par la police puis relâchés, a-t-on appris auprès du président de la LTDH, Me Mokhtar Trifi.

Parmi les personnes interpellées figurent deux membres de cette section, dont Lotfi Hajji, qui est aussi président du syndicat des journalistes tunisiens (SJT/non reconnu).

Selon la LTDH, ces interpellations seraient motivées par la publication d'un communiqué par la section de Bizerte dénonçant "la profanation du Coran, l'atteinte aux croyances des prisonniers politiques et la pratique de la torture qui se poursuivent dans les prisons tunisiennes". Ces informations ont été recueillies auprès des "familles des prisonniers", ajoute le document.

Les autorités affirment que les "allégations" contenues dans le communiqué publié sous la signature de M. Ben Salem "sont dénuées de tout fondement".

Selon une source officielle reflétant la position du gouvernement, le parquet de Bizerte a ordonné l'ouverture d'une instruction judiciaire sur ces allégations "afin de délimiter les responsabilités éventuelles à ce sujet".

"La Tunisie, pays arabo-musulman, est attachée à la protection et au respect des symboles sacrés de l'islam et ne peut, de ce fait, permettre que ces symboles sacrés soient abusés pour diffuser de fausses nouvelles à même de provoquer les sentiments du peuple tunisien et de porter atteinte aux fondements de sa foi", ajoute cette source.

M. Ben Salem qui devra comparaître devant le juge d'instruction chargé de l'affaire, a été cependant remis en liberté "en raison de son âge avancé (75 ans) et de son état de santé", selon cette source.

Les trois autres militants ont été également relâchés, mais ne feront pas l'objet de poursuites judiciaires, a précisé Lotfi Hajji.

Les autorités nient, par ailleurs, l'existence de prisonniers politiques en Tunisie, faisant valoir que les détenus auxquels il est fait allusion, estimés à 300, la plupart appartenant au mouvement islamiste interdit Ennahdha, ont été condamnés pour des délits de droits commun, notamment des actes de violence. AP

bb/sb

http://fr.news.yahoo.com/03062006/5/tun ... elles.html
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Re: News Tunisie

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Re: News Tunisie

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http://www.tunisie-secret.com/Enfin-la- ... _a326.html
Enfin, la vérité sur le printemps arabe (Vidéo)

17 Mars 2013

Et si la chute de la Tunisie était un objectif pour détruire la Libye ?
Ce document vidéo de Canal Plus (Spécial Investigation) est d’une importance capitale pour ceux qui n’ont pas encore compris les "révolutions" arabes. On se demande alors si la Tunisie n’était pas la victime collatérale d’un plan néocolonialiste beaucoup plus large.

Fin 2008, un accord entre la North Global Oil And Gas Compagny – dont le patron est Ziad Takieddine , agissant au nom de la Libye- et le géant Total, portant sur l’exploitation du gisement pétrolier libyen NC7. Ce devait être sans doute l’une des promesses de Kadhafi à Sarkozy, à la suite de la visite du guide libyen en France en décembre 2007. Le contrat a été signé entre Total et la North Global Oil And Gas Compagny, qui cède au groupe français 100% de ses droits d’exploitation pour un montant de 140 millions de dollars.

Cheikh Hamad a convaincu Sarkozy de faire la guerre contre la Libye

Mais dès 2009, le Qatar s’ingère dans cet accord bilatéral entre la France et la Libye. Autrement dit, ce que cet émirat s’est vu refuser par Kadhafi, il va essayer de l’obtenir par « l’ami » Sarkozy, via le groupe Total. Avec ses pratiques mafieuses et faisant intervenir ses réseaux d'influence et de corruption, le Qatar va réussir à racheter à Total une partie des droits d’exploitation du gisement libyen NC7. Furieux en l’apprenant, Kadhafi menace de rompre tout accord avec Total. C’est à partir de ce moment-là que Sarkozy, sous l’influence pernicieuse de son bien généreux ami cheikh Hamad, va penser à la déstabilisation du colonel Kadhafi, comme au bon vieux temps des « révolutions » et des coups d’Etat en Afrique. La France sarkozienne venait justement de réussir son intervention « humanitaire » en Côte d’Ivoire, pour déloger Laurent Gbagbo et imposer Ouattara. Selon Ziad Takieddine, « C’est l’émir du Qatar qui a poussé Sarkozy à faire la guerre contre la Libye » Tunisie-Secret

http://www.dailymotion.com/video/xwjyov ... ument_news
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Re: News Tunisie

Message non lu par yacoub »

Autant donner de la confiture aux cochons que de démocratiser les musulmans : cas de la Tunisie

Le régime théocratique liberticide est le seul destin politique pour les musulmans (Art. 17 décembre 2011)

La Tunisie est en pleine déliquescence morale, politique, sociale et économique. Elle était au bord du gouffre hier et ses propres enfants lui ont fait faire un grand bond en avant en lui voilant les yeux avec le hijab de l’islam. Comme si les tunisiens avaient cassé ce fil tenu qui les séparent de l’anti-histoire.

En pensant écrire une nouvelle histoire de leur pays, ils lui font emprunter un chemin qui va à contre-sens de l’histoire.

En effet, les tunisiens qui se sont soulevés un jour comme un seul homme dans un grand sursaut d’orgueil et de fierté nationale en espérant redonner la dignité nécessaire à leur pays, or, c’est bien tout le contraire qui s’est produit. Pire qu’avant, qu’au point -je demeure convaincu- que certains tunisiens doivent regretter l’ère de Ben Ali et leur relative sécurité matérielle et tranquillité d’esprit (ils ne vivaient pas dans l’angoisse de vivre dans l’islam régentant tous les aspects de leur vie).

Aujourd’hui en guise d’espoir d’une vie meilleure ici-bas, leurs nouveaux gouvernants plus préoccupés par l’application des décrets canon que par l’intérêt public leur font miroiter sous la contrainte et l’opprobre l’espérance d’une vie meilleure dans l’au-delà.

Manoeuvre pernicieuse pour masquer leurs incompétences. Instrumentaliser la religion est une ficelle grossière surtout symptomatique de la confiscation pouvoir, de l’octroi des privilèges et de l’accaparement des richesses par des gouvernants qui faute de légitimité politique se servent de Dieu pour asseoir leur domination sur leurs peuples. Les tunisiens sont tombés dans le piège du nouveau messianisme politique tel que l’incarne la coalition tripartite au pouvoir.

Leur pays prend l’allure d’une mosquée géante à ciel ouvert où prédomine les signes ostentatoires de l’appartenance à des groupements communalistes sectaires. l’espace public est devenu le champ de l’exercice de pouvoir du sacré. Où l’interdit est devenu la seule norme sociale et la vie des gens doit être en conformité avec les prescrits de la religion. Ni sphère privée, ni sphère publique.

Tout s’entremêle et se confond. Seule l’obéissance à la Loi de la religion doit être leur seule guidance. Ce qui laisse augurer un avenir des plus sombres et inquiétants à la démocratie car elle est contraire aux dogmes de l’Islam alors que c’est elle qui lui a remis les clés du pouvoir en Tunisie. Ce qu’on peut qualifier des effets pervers de la révolution tunisienne. Eux qui croyaient améliorer leurs conditions matérielles de vie sur terre, brisant les chaînes du despotisme pour instaurer un nouvel ordre social et politique en totale rupture avec l’ancien en s’attaquant aux causes de leurs maux voilà que ceux dont les urnes de l’avanie démocratique ont désigné comme nouveaux maîtres du pays leur font prendre le chemin de l’indignité, du mépris et de l’ignominie. Au lieu de s’inscrire dans la logique de l’esprit de la révolution tunisienne, ils préfèrent d’ores et déjà dévoiler aux tunisiens leur vrai visage anti-national, anti-patriotique et en décalage avec l’identité plurielle tunisienne.

Plutôt que de mener politique citoyenne et responsable , ils se mettent à vilipender, vitupérer et invectiver la femme tunisienne responsable et indépendante qui a fait le choix de sa liberté d’esprit et de conscience en tenant à son propos des paroles blessantes et intolérables qui touchent à sa dignité et sa probité morale tel que le terme de safirate employé par le Président fantoche et homme luge d’Ennahdha.

Ils jettent l’anathème sur tous ceux qui ne font pas publiquement allégeance à leur système de valeur régressif et réactionnaire.

La censure religieuse et morale s’est substituée à la liberté. Ils menacent de les envoyer dans les bûchers de l’enfer s’ils ne se soumettent pas à loi naturelle des choses. Celle qui assimile la résignation à son sort comme soumission à la volonté de Dieu et la résilience comme un sacrilège. Celle qui interdit toute revendication pour une meilleure justice sociale.

Les règles du jeu politique et social sont prédéterminées, les cartes sont attribuées à l’avance, tout un chacun se doit de les conserver et les préserver même si les modalités de distribution sont ésotériques, irrationnelles, injustes, arbitraires, dégradantes et humiliantes pour la condition de vie humaine.

Peu importe les frustrations que cet ordre inégalitaire et partial peut induire, seule chose qui importe est le respect total de la Charte abscons et déséquilibré qui lie les joueurs qui errent sur le terrain du jeu comme des âmes perdues, ne comprenant objectivement pas grand’chose aux mécanismes obscurs et qui verrouillent les rapports de force entre eux car il rend a fortiori le jeu impraticable et la partie injouable
.
Dans une partie de jeu cartes où les règles de jeu sont définies par les joueurs eux-mêmes , on peut concevoir et imaginer des stratégies pour gagner les cartes et de son adversaire et modifier l’équilibre du pouvoir, or dans une partie où les joueurs ne sont pas partie prenante dans l’élaboration de ses règles et dont l’issue est connue d’avance par tous les joueurs dont le seul rôle consiste ine fine à remplir leur rôle de figurant.

La frénésie, la montée de l’adrénaline, l’ivresse de la victoire, les émotions fortes, le chagrin de la défaite, l’esprit de compétition, la concurrence loyale, l’esprit de combat, la ténacité, le sens du défi, la non-résignation à la défaite, prendre l’adversaire dans son propre jeu, croire en ses chances, renverser les pronostics sur la base du principe qu’une partie n’est jamais joué d’avance, renverser la vapeur, ne jamais s’avouer vaincu, se prendre en mains, ne pas se laisser gagner par le doute, se révéler à soi dans l’adversité, performances, exploits, réussite, l’égalité des chances entre les joueurs, autant d’ingrédients qui donnent à une partie de jeu de cartes où les joueurs sont ses vrais concepteurs et acteurs toute sa saveur, sa richesse et sa beauté dont ils essayent à chaque fois d’en améliorer le contenu et de la portée.

Une partie où l’incertitude n’est pas de mise, où chaque joueur doit se cantonner à al place qui lui est fixée d’avance sans savoir si cela correspond à sa vocation, à ses désirs et ses envies, lui interdisant toute possibilité de remise en cause du rôle qui lui est assigné et surtout l’empêchant de contrer l’adversaire surtout quand ledit adversaire jouit de privilèges exorbitants sous prétexte que c’est Dieu qui l’aurait doté ainsi, il ne reste à ce joueur qu’une seule alternative se remettre à la volonté de celui a élaboré lesdites règles.

Renoncer au combat et se laisser gagner par la fatalité de l’échec au nom de l’ordre de droit canon reste aujourd’hui pour le joueur, en l’occurrence le fidèle, la seule issue possible qui donne du sens à sa vie. Il ne peut avoir pour lui un autre vecteur pédagogique que celui qui lui enseigne le refus de toute forme de combat visant à lui conférer le statut d’acteur et non de serviteur.

Par voie de conséquence, leurs gouvernants qui sont censées les arbitrer et les guider dans leur quête de Graal spirituel, les considérant comme des joueurs immatures, dépourvus facultés de discernement et incapables de réfléchir et penser par eux-mêmes, se font fort d’employer des méthodes de gouvernement attentatoires à la dignité humaine et oppressantes, en leur rappelant que le curseur musulman ne doit pas être déplacé du centre de gravitation de la vie des musulmans. Voile intégral pour les femmes comme le recommande le nouveau Président d’opérette en Tunisie et dévotion à Dieu.

En dehors de cela, point de salut. Ni progrès social, ni démocratie, , ni progrès humain, ni libertés politiques, ni conscience de soi, ni libertés individuelles, ni égalitarisme, ni générations futures, ni bien-être. Imaginer et concevoir la Tunisie du futur c’est comme si on demandait à un musulman de concevoir sa vie sans l’Islam.

Seule perspective qui s’offre aujourd’hui à ce peuple frustré des libertés depuis la destruction de Carthage est la consolidation de la voie qui le mènera au paradis. A n’en pas douter ses nouveaux maîtres sauront remplir leur mission cosmique qui épargnera à leur peuple le chemin de l’enfer aux dépens des libertés démocratiques.
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